ACTU
Apple met l'A11 aux concurrents
par CBL,
email @CBL_Factor
La semaine dernière, Apple a annoncé la fournée 2017 de ses téléphones : l'iPhone 8, l'iPhone 8+ et l'iPhone X (il faut dire "Dix" il parait. Si Apple aimait le X, il y aurait du contenu adulte sur l'App Store). Le 8 et le 8+ aurait du s'appeler 7s et 7s+ vu que c'est le même design avec un écran un poil mieux et un système sur une puce (processeur + carte graphique + quelques controleurs) bien plus rapide : l'A11. L'iPhone Dix propose un écran OLED bord à bord comme c'est la mode en ce moment, une caméra frontale avec capteurs de profondeur pour reconnaitre votre visage même dans le noir et une caméra dorsale avec double capteurs. Il utilise aussi la même puce que l'iPhone 8, l'A11.
Cette puce est le sujet de la news car tout le reste n'a pas grand intérêt.
Quand Apple a commencé à concevoir ses propres puces, les autres fondeurs n'ont pas tellement pris la chose au sérieux. Ils rigolent maintenant beaucoup moins. La puissance des différentes puces Apple s'est considérablement améliorée avec le temps et la puce A11 représente l'apogée en la matière. Elle embarque deux coeurs haute performance pour les taches lourdes type jeux vidéo ou réalité augmentée et quatre coeurs économes en énergie pour les tâches de tous les jours (surf, vidéo...) le tout gravé en 10nm.
Les benchmarks sont sans appel : l'A11 fume le Snapdragon 835 qui se trouve dans les téléphones Android haut de gamme type Samsung S8 en offrant plus de double de performances sur Geekbench 4 en simple coeur et près du double en multi-coeurs (A11 contre 835). Mais là où on commence vraiment à se poser des questions est quand on se rend compte que l'A11 fait jeu égal avec l'Intel i5-7360U qu'on trouve dans la dernière génération de MacBook Pro 13" ! Il est cependant important de préciser que l'A11 ne peut pas fonctionner en permanence à 100% pour des question de refroidissement.
Mais Apple est allé encore plus loin avec l'A11. Jusqu'à l'A10X, Apple faisait appel à PowerVR pour ses GPU. Avec l'A11, Apple utilise désormais un GPU développé en interne. On attend les premiers benchmarks mais on ne serait pas surpris qu'il fasse la nique aux GPU embarqués d'Intel type Iris Plus Graphics 640. Histoire d'enfoncer le clou, Apple multiplie les co-processeurs histoire d'alléger la charge du processeur principal et d'optimiser aussi bien les perfs que la consommation électrique. Avec le M7 pour l'A8, Apple introduisait le coprocesseur dédié à la capture des mouvements puis l'avait étendu à Siri. Avec l'A11, Apple ajoute du silicium dédié aux réseaux de neurones. Le but premier est de faciliter la reconnaissance faciale mais n'importe quelle appli fondée sur l'apprentissage automatique pourra en tirer partie grace à la librairie CoreML introduite avec iOS 11.
Donc le jour où vous verrez un ado animer une crotte en 3D en faisant des grimaces devant un téléphone à 1000 euros payé par des parents en manque d'attention, dites vous que c'est grace à une puce conçue par des petits génies qui sont en train de révolutionner la nano-informatique.
Cette puce est le sujet de la news car tout le reste n'a pas grand intérêt.
Quand Apple a commencé à concevoir ses propres puces, les autres fondeurs n'ont pas tellement pris la chose au sérieux. Ils rigolent maintenant beaucoup moins. La puissance des différentes puces Apple s'est considérablement améliorée avec le temps et la puce A11 représente l'apogée en la matière. Elle embarque deux coeurs haute performance pour les taches lourdes type jeux vidéo ou réalité augmentée et quatre coeurs économes en énergie pour les tâches de tous les jours (surf, vidéo...) le tout gravé en 10nm.
Les benchmarks sont sans appel : l'A11 fume le Snapdragon 835 qui se trouve dans les téléphones Android haut de gamme type Samsung S8 en offrant plus de double de performances sur Geekbench 4 en simple coeur et près du double en multi-coeurs (A11 contre 835). Mais là où on commence vraiment à se poser des questions est quand on se rend compte que l'A11 fait jeu égal avec l'Intel i5-7360U qu'on trouve dans la dernière génération de MacBook Pro 13" ! Il est cependant important de préciser que l'A11 ne peut pas fonctionner en permanence à 100% pour des question de refroidissement.
Mais Apple est allé encore plus loin avec l'A11. Jusqu'à l'A10X, Apple faisait appel à PowerVR pour ses GPU. Avec l'A11, Apple utilise désormais un GPU développé en interne. On attend les premiers benchmarks mais on ne serait pas surpris qu'il fasse la nique aux GPU embarqués d'Intel type Iris Plus Graphics 640. Histoire d'enfoncer le clou, Apple multiplie les co-processeurs histoire d'alléger la charge du processeur principal et d'optimiser aussi bien les perfs que la consommation électrique. Avec le M7 pour l'A8, Apple introduisait le coprocesseur dédié à la capture des mouvements puis l'avait étendu à Siri. Avec l'A11, Apple ajoute du silicium dédié aux réseaux de neurones. Le but premier est de faciliter la reconnaissance faciale mais n'importe quelle appli fondée sur l'apprentissage automatique pourra en tirer partie grace à la librairie CoreML introduite avec iOS 11.
Donc le jour où vous verrez un ado animer une crotte en 3D en faisant des grimaces devant un téléphone à 1000 euros payé par des parents en manque d'attention, dites vous que c'est grace à une puce conçue par des petits génies qui sont en train de révolutionner la nano-informatique.