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Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Starfield vs No Man's Sky : Lequel est le moins pire

Laurent par Laurent,  email
 
Si vous avez réussi à lire mon test de Starfield en entier, félicitations. Mais tout comme Starfield ne s'arrête pas après son clap de fin, je me suis dit qu'il serait dommage que le test s'arrête en si bon chemin et qu'il ne prenne pas une autre tournure.
Que diriez-vous en effet d'un petit comparatif avec un autre jeu qui se passe dans l'espace. Un jeu qui aurait des planètes procédurales, des créatures extra-terrestres, et des vaisseaux modulaires. Le seul jeu en fait qui propose ce que propose aujourd'hui Starfield : No Man's Sky, ou NMS pour les intimes. Ayant 1700h au compteur Steam sur le jeu, dont probablement 1000 à tester des mods maison, mais aussi deux parties de 150h, il me paraissait pertinent de vous proposer une comparaison des titres.
Et vous allez le voir, il y a matière a comparaison car comme l'a assez bien dit Notch : "Starfield est un plagiat flagrant et éhonté de No Mans Sky. Un très bon plagiat flagrant et éhonté de No Man's Sky, mais un plagiat flagrant et éhonté tout de même".
 

INTRODUCTION - Le vaisseau, c'est cadeau

À l'ouverture des jeux, on ne peut pas encore parler de plagiat, mais on notera quand même que les deux nous font découvrir leur outil d'extraction laser pouvant aussi servir d'arme, la découpeuse dans l'un et le multi-outil dans l'autre. Comme Starfield - je me coupe tout de suite pour vous dire que "comme Starfield" risque d'apparaitre à chaque chapitre de ce comparatif. Bref, comme Starfield, vous avez une lampe activable et un scanner pour étudier votre environnement et miner vos premières ressources.



Si Starfield nous guide via des collègues de travail, NMS nous guide via la voix de notre combinaison. Starfield nous fait découvrir un artefact, combattre quelques pirates puis nous fait rencontrer un personnage qui nous offre son vaisseau. NMS nous fait faire notre premier craft, marcher jusqu'à un abri pour éviter une tempête puis nous fait découvrir et réparer un vaisseau écrasé pas très loin qui curieusement reconnait notre combinaison. Puis, quelques sauts spatiaux imposés plus tard, il nous fait faire la connaissance d'un capitaine qui nous donne son croiseur, juste pour avoir affronté 3 vaisseaux qui l'attaquaient...
On rencontrera peu après Constellation dans Starfield, tout comme on rencontrera Polo et Nada dans No Man's Sky, les deux constituant des groupes à la marge de leur société et rassemblant des explorateurs et spécialistes de tout bord.
 

HISTOIRE - Dans une galaxie lointaine, très lointaine

NMS a pour quête principale une multitude de rencontres sur le thème de nos relations aux autres, de la solitude, de l'amitié et de ce qu'on aspirerait à faire si on pouvait explorer les étoiles autant qu'on veut. 
On commence amnésique sur une planète, puis on obtient un vaisseau, un croiseur, on se fait des amis, on construit des bases, on aménage son croiseur, on améliore son équipement et on a pour objectif lointain le centre de l'univers... à peu près comme Starfield en fait.



Dans Starfield, on commence amnésique dans un nouveau boulot, on obtient un vaisseau, on nous demande d'aller rechercher des artefacts, ce qui nous fera rencontrer ou nous associer à des compagnons, à devenir amis, amants ou pas. Le jeu nous fera aussi réfléchir à ce qu'on aspire à vivre si on pouvait explorer les étoiles, et ce qu'on ferait avec ou contre les autres si on avait ce pouvoir de tout visiter. On obtient un vaisseau qu'on va agrandir, où on peut vivre, on va construire des bases, aménager un appartement et notre objectif sera cette énigme de l'utilité de ces artefacts.
Starfield a juste cette différence globale de nous mettre dans un univers humain, tangible, crédible, tandis qu'il n'y a pas d'humains dans NMS mais plusieurs races aliens avec leur histoire, leurs caractéristiques et leur langage qu'on décryptera peu à peu en en apprenant chaque mot.
 

MISE EN SCENE - L'illusion de la présence

Pour NMS aussi la mise en scène est compliquée. Les personnages rencontrés dans la quête principale ne nous apparaissent que par hologramme ou par des conversations textuelles, le jeu n'étant pas doublé voix. L'émotion devrait parfois être présente mais il ne tient qu'à nous d'y croire et de s'y impliquer car jamais on ne voit de façon concrète les actions décrites et les personnages statiques n'ont pour certains juste pas de visage donc pas d'émotions transmises, à part par des gestes ou des postures. Si le problème est moins prégnant que dans Starfield, c'est juste parce que NMS ne nous fait pas discuter avec des humains dont nous avons l'habitude de reconnaitre chaque pli du visage.



Les discussions dans NMS se résument ainsi à lire le monologue de notre interlocuteur et si un choix est proposé, c'est pour qu'une action en découle et ferme la discussion. Les seuls choix ou illusions de choix seront lors des confrontations avec le "méchant" du jeu mais là encore, on le laissera surtout parler, enfin écrire.
Tous les dialogues sont donc utilitaires et plutôt brefs. On parle à un marchand, il nous dit bonjour, et on entre dans le menu de vente. Les personnages sont animés mais il n'y a pas de lip-sync, et il n'y en a pas besoin quand nos interlocuteurs ont des becs, des gueules ou des casques intégraux.
NMS peut lui aussi se jouer à la première comme à la troisième personne  mais il nous forcera lui aussi parfois dans un mode différent de celui choisi comme durant l'hyper-espace où on ne peut pas être en première personne dans le cockpit de notre vaisseau, contrairement à tout le reste du jeu.
 

PERSONNAGES - Les goûts et les visages

Dans No Man's Sky, il n'y a pas de création de personnage initiale. Il n'y a que la vue à la troisième personne pour nous montrer que nous ressemblons à un astronaute humain standard, mais le casque masquera toujours un potentiel visage et notre héros étant muet, même s'il exprime ses pensées en off par texte, nous ne saurons jamais sa nature réelle. Dans tous les cas, cela fait longtemps que l'on peut désormais lui donner n'importe quelle apparence depuis toutes les stations spatiales, tout comme dans Starfield on trouve une clinique Behance dans chaque ville pour nous relooker.
Pour ce qui est des autres personnages de NMS, à part la poignée présente sur le Nexus, ils sont là en décoration. Ils font office d'interface de vente ou de population dans un campement mais sans interaction.



Les seuls PNJ qui vous donneront des objectifs, ce sont les spécialistes en tout genre que vous recueillerez chez vous et qui, chacun dans leur domaine vous offriront une trame de tutoriel, mais leur tuto achevé, ils resteront à jamais devant leur pupitre. Le seul PNJ qui vous donnera dès lors encore des choses à faire, ce sera le responsable des missions de chaque station spatiale qui vous montrera les 5 missions aléatoires à disposition actuellement dans le système.
Pour autant, chaque PNJ de NMS étant généré aléatoirement, leur apparence varie beaucoup, même si on trouvera des clones sur chaque planète. Dans la mesure où aucun n'est censé être unique, ça ne pose pas vraiment de problème. Les quelques personnages uniques se trouvent à bord de l'Anomalie. Anomalie, renommée Nexus avec le temps, qui est une station spatiale hors du temps et qui observe tout ce qui se passe dans la galaxie. Curieusement, dans Starfield, Constellation aussi a une station spatiale nommée... l'Iris et qui comme son nom l'indique scrute la galaxie à la recherche... d'anomalies, comme les artéfacts.
 

GRAPHISMES - Peut mieux faire

Ici les deux jeux n'ont à peu près rien à voir. Starfield tend au photoréalisme autant qu'il le peut avec plus ou moins de réussite, tandis que No Man's Sky vise le fantastique, l'irréel, l'exotique. 
Comme Starfield, il impose parfois des filtres de couleurs sur tout l'écran, et en abuse même sur certains mondes exotiques, transformant le paysage entre le premier plan et l'arrière-plan en le désaturant ou en appliquant au contraire une couleur.
Coté modélisation, NMS est très en retrait dans ce qu'il affiche et il est en plus assez pénible de voir combien le moteur peine à suivre le joueur pour afficher ce qui l'entoure. Il suffit en effet de courir ou d'enclencher le boost du vaisseau pendant quelques secondes pour se rendre compte que les 3/4 de la végétation et des décors des planètes mettent du temps à apparaitre. Parfois, il suffit même juste d'être à cheval entre des zones pour que rien qu'en marchant, l'herbe reste absente plusieurs secondes avant que le moteur ne finisse par afficher toute la végétation.



Hello Games a un temps contourné le problème en évitant les grandes créatures ou les grands bâtiments mais ils ont malgré tout fini par rajouter d'imposants croiseurs écrasés ou des archives planétaires immenses et il suffit donc que le moteur ait un temps de retard pour qu'au détour d'une montagne, vous vous cogniez presque au bâtiment qui vient de popper soudainement.
No Man's Sky a toujours aussi eu beaucoup de soucis avec ses lumières, la plupart du temps réduites à de simples shaders, et les effets de matière étaient jusqu'à une certaine mise à jour plutôt moyens. Les textures font en général leur travail mais sans fioriture et seuls les derniers ajouts que sont les intérieurs de croiseurs et les nouveaux morceaux de bâtiments sont très propres avec eux aussi normal mapping et sans doute PBR.
Côté climat enfin, NMS propose certes des tempêtes comme Starfield, ainsi que des levers et couchers de soleils (oui de soleils car il peut y avoir jusque 3 soleils par système), mais les effets de brume et la distance d'affichage ne rendent pas aussi bien que dans Starfield qui affiche vraiment le terrain, sa végétation et ses créatures jusqu'à l'horizon là où NMS coupe progressivement les détails, la végétation et les ombres.
 

PERFORMANCES - Le moteur a des ratés

NMS a au moins le bon goût de fournir de vraies options graphiques pour augmenter ou réduire les détails graphiques et la qualité des textures, permettant ainsi d'adapter son rendu à la machine qui le fait tourner. Il nécessite par contre d'être redémarré pour que certains des changements soient appliqués. 
Son framerate est malheureusement aussi assez inconsistant et, sans doute à cause du streaming du terrain, peut voir des chutes de framerate régulières. On aura notamment un freeze de presque une seconde chaque fois qu'on voudra sortir de l'atmosphère d'une planète, problème résolu si je puis dire par un chargement dans Starfield. NMS n'a d'ailleurs qu'un véritable lieu de chargement : lors du voyage en hyper-espace d'un système à un autre et contrairement à Starfield, il n'est pas de 3-5 secondes mais plutôt de 20-25 en général.



NMS supporte aussi toutes les cartes graphiques, AMD comme Nvidia et leurs technologies respectives, que ce soit le FRS ou le DLSS. Les performances s'échelonneront donc mieux avec la qualité de votre matériel.
Du côté des bugs, après la catastrophe connue à sa sortie, NMS est devenu beaucoup plus fiable au fil des années. Des exemples récents que j'ai en tête, il y a des PNJ traversant les murs pour s'assoir sur une chaise dans les campements, certains points d'intérêt générés à l'intérieur des volcans et se retrouvant inatteignables ou des caisses qui devraient être enfouies et qui ont été générées dans l'air à cause d'une déclivité de terrain importante. Donc oui, il en reste encore, même s'ils sont nettement moins gênants que par le passé.
 

COMBATS - Piou, piou...

Ici, le match est plié. NMS a certes des ennemis et des armes, mais ce sont plus des jouets que des armes et les combats sont sans saveur, d'autant que contrairement à Starfield, ils ne se produisent jamais dans un environnement propice à couverts ou à contournement mais en pleine nature.
Les ennemis de NMS ont été pendant longtemps au nombre de trois : les sentinelles qui volent et tirent par rafales, les chiens-robots qui vous envoient un laser pendant plusieurs secondes et les mechas-robots qui vont vous tirer comme un lapin à base d'un peu tout et notamment de missiles. Depuis se sont rajoutés une version renforcée des sentinelles, des unités qui réparent leurs collègues sur le terrain et d'autres qui appellent des renforts si on ne les supprime pas assez vite.
Dans tous les cas, les combats ne sont pas une nécessité dans No Man's Sky. Vous passerez certainement plus de temps à les éviter en début de partie et pourrez les plier en quelques secondes après avoir bien amélioré votre arme en milieu de jeu.
Concernant l'IA, tous ces robots chercheront à avoir un angle de tir pour vous canarder, sans réelle subtilité et vous oublieront immédiatement si vous arrivez à couper leur ligne de vue pendant 30 secondes.


 

COMPETENCES - Harder, better, faster, stronger

Vu qu'il n'y a pas de compétence dans No Man's Sky, la comparaison va être assez courte. No Man's Sky s'appuie uniquement sur des statistiques d'armes et sur des modules d'amélioration qui comme leur nom l'indique amélioreront ces statistiques. Votre "build" consistera alors à récupérer de meilleures armes, avec plus d'emplacements de modules (ou désormais à acheter ces emplacements) et à visiter les vendeurs de chaque système pour leur acheter des modules toujours plus puissants pour améliorer vos stats.
Le jet-pack est fourni (et utilisable) de base dans NMS et sera améliorable en portée. Vous pouvez également piloter tous les vaisseaux que vous trouverez sans compétence ou limitation d'aucune sorte et il n'y a pas de coffres fermés et donc pas de mini-jeu de crochetage. Je dis ça mais il y a quand même des caissons et des portes fermées en début de partie, que vous pourrez par la suite ouvrir en obtenant progressivement les 3 clés que sont les passes Atlas.
 

MENUS - Aujourd'hui, le chef propose...

NMS gère assurément les choses différemment de Starfield.
Côté inventaire, là où Starfield permet de récupérer tout et n'importe quoi, NMS ne permet que de récolter des ressources brutes et d'acheter ou de fabriquer des objets. Dès lors leur variété est infiniment moins grande. Leur présentation se fait via une grille avec l'icône de chaque objet et non en liste avec le nom de ceux-ci comme dans Starfield. Malheureusement, les icônes des objets autant que leur fond sont colorés à l'excès dans NMS, et tout est un peu stylisé, là où Starfield propose des objets réalistes.
Pour ce qui est de la présentation, NMS réussit à synthétiser toutes les informations en quelques onglets directement accessibles en haut de page, avec notamment un onglet par inventaire (combinaison, véhicule, vaisseau, croiseur), affichant simultanément les objets et les équipements de chacun, là où Starfield gère des menus imbriqués les uns dans les autres, obligeant à revenir en arrière avant de pouvoir choisir une autre section.



Par contre NMS non plus ne permet pas de classer les objets, un regret depuis la version 1.0 du jeu mais que Hello Games n'a toujours pas apporté. Au moins peut-on enfin porter beaucoup plus d'équipement qu'à la sortie du jeu et agrandir à l'envie son inventaire pour finir par pouvoir transporter tout ce qu'on veut en permanence sur soi.
Comme Starfield, NMS permet d'avoir plusieurs armes, mais vu que pour en changer il faut passer par un sous-menu de sous-menu, on n'en utilisera souvent qu'une, arme qui sera la seule comparable avec celles que vous trouverez/achetez, comme dans Starfield. C'est moins problématique ici puisque dans NMS, toutes les armes ont plus ou moins le même potentiel d'évolution. Dès lors on choisira plus un modèle qu'un autre pour son aspect, puis on améliorera progressivement cette seule arme qu'on utilisera en permanence. 
L'occasion de remarquer qu'il n'y a pas de soins dans No Man's Sky mis à part des bornes de santé ici ou là. Votre combinaison vous protègera en effet des premiers coups, puis votre barre de vie diminuera et si vous en réchappez, la protection de votre combinaison reviendra d'elle-même et votre vie se remplira lentement.
Enfin si les menus de catalogue de NMS le mettent en pause, ce n'est pas le cas des menus d'inventaire. Un menu rapide accessible en quelques touches vient cependant pallier le besoin d'accéder à l'inventaire en proposant de recharger rapidement votre arme, votre combinaison ou les systèmes de votre vaisseau.
 

BONUS - Plus 12,523%

Tous les bonus de No Man's Sky viennent des améliorations achetables chez les marchands. Chaque amélioration peut être de 4 classes différentes, comme tout dans le jeu, avec dans l'ordre les classes C, B, A et S. Classes qu'on retrouve inversées dans les vaisseaux de Starfield dont les classes sont A, B, C et M.
Chaque classe d'amélioration détermine ensuite la fourchette et le nombre des paramètres qu'elles améliorent et comme leur distribution est aléatoire, il faudra parcourir la galaxie et visiter tous les marchands pour espérer trouver l'amélioration ultime. Tout en sachant que vous pourrez tout aussi bien la trouver à votre 2e planète qu'à votre millième, vu que No Man's Sky ne prend absolument pas en compte votre "niveau" dans ses processus de génération. D'ailleurs il n'y a pas de niveau de personnage dans No Man's Sky. Il y a bien des jauges de réputation avec les 3 factions du jeu, marchands, guerriers et explorateurs, ainsi que des étapes de voyages, comptabilisant le nombre de scans, d'ennemis tués ou de PNJ rencontrés, mais cela reste plus statistique qu'autre chose.



On ne va pas se mentir, les améliorations sont une forme un peu déguisée de loot box. En effet, vous achetez une amélioration d'une certaine classe et d'un certain type, mais il faudra l'installer pour découvrir ses stats. Au menu des statistiques impactées, c'est un peu pareil dans les 2 jeux : améliorations pour respirer et donc courir plus longtemps, pour avoir une meilleure défense, pour recharger plus vite ou faire plus de dégâts.
Dans No Man's Sky, il y a les mêmes catégories de dégâts atmosphériques (chaleur, froid, corrosif ou radioactif), la différence étant que vous n'avez qu'une combinaison qui fait tout et que vous pouvez ajouter des modules de protection dédiés et rechargeables alors que dans Starfield, c'est la combinaison qui détermine les stats, stats que vous pouvez améliorer avec des mods. Par contre, dans NMS il faut recharger sa protection, comme si c'était un filtre, et la fréquence des recharges sera directement proportionnelle au niveau de dangerosité de l'atmosphère de la planète. Le jeu vous avertit en plus par un message vocal quand vous arrivez au quart de votre protection maximale puis à la fin de celle-ci, contrairement aux vagues bips de Starfield.
 

BATIMENTS - il y en a

En matière de bâtiments aussi, pas de débat, Starfield explose No Man's Sky.
Déjà car il n'y a pas de villes dans No Man's Sky, même si ses fans les réclament depuis longtemps. Ce qui s'en rapproche le plus ce sont les colonies de pionniers, que vous pourrez gérer et faire croître, mais il ne s'agira que d'un agglomérat de maisons aléatoires et de bâtiments utilitaires (plateforme d'atterrissage, magasin...). Aucune verticalité, aucune exploration et aucune surprise ici, même si la gestion des colonies apporte un petit peu de gameplay sous forme de mini-quêtes pour la faire croître et de décisions à prendre pour ses habitants. Au final, ce seront surtout des générateurs de ressources que vous pourrez revendre à prix d'or toutes les 24 heures.



Il n'y a pas de lieu unique dans No Man's Sky, passé le Nexus. Les autres installations que sont les stations spatiales, et au sol, les croiseurs écrasés, les archives planétaires et les aéroports commerciaux sont toutes instanciées en ayant toutes une fonction principalement utilitaire.
Comme dans Starfield cependant, vous trouverez beaucoup de petites structures et de points d'intérêt, pour la plupart, des "tentes" abritant quelques ressources, des points de passage pour sauvegarder, des bâtiments abandonnés, des usines permettant de récupérer des plans ou des observatoires vous renvoyant vers un vaisseau écrasé ou une capsule permettant d'agrandir votre inventaire. Ces bâtiments ne sont en plus que constitués de 2 ou 3 salles carrées ou rondes reliées entre elles par un couloir (et parfois une salle déblocable uniquement en fin de partie).
 

TERRAIN - Vers l'infini et au-delà

Ayant fait sensation sur ce point, malgré ses limites, No Man's Sky tout comme Starfield propose des planètes procédurales entières. La différence dans NMS, c'est que vous n'êtes pas cantonné à une zone mais pouvez faire tout le tour de la planète à pieds si ça vous chante. L'autre différence c'est que NMS utilise des voxels, ce qui permet au joueur de déformer le terrain. Bon, ils ont oublié de vous dire que le terrain n'a que 50m d'épaisseur mais c'est toujours ça. Par contre les voxels ont leurs limites et notamment en termes de topologie comme des difficultés à la représentation de l'érosion ou à avoir des motifs géologiques (dunes, mésas, collines...) finement détaillés, ce que Starfiled fait admirablement bien. 



Par contre NMS offre une plus grande variété de situations, de par son thème fantastique, en proposant des îles de terrain flottantes dans l'air, des montagnes escarpées ou des grottes au-dessus ou en-dessous du niveau de la mer. D'ailleurs Starfield ne permet pas de plonger sous l'eau, là où No Man's sky a toute une mission dédiée à l'exploration marine et permet de créer des bases sous-marines (on y reviendra).
On en a déjà parlé plus haut mais le terrain peine à s'afficher de façon continue et on attend un No Man's Sky 2.0 qui remettrait à plat le moteur de génération de terrain pour quelque chose de plus moderne. Peut-être que la réussite visuelle de Starfield dans ce domaine donnera l'impulsion à Hello Games pour se pencher sérieusement sur ce sujet ou annoncer son existence.
 

SCANNER - Ou est-ce que j'ai rangé mes clés ?

NMS permet comme Starfield de scanner les planètes depuis l'espace pour révéler leur nature et leurs ressources (même s'il faudra quand même y passer à pied pour cataloguer faune/flore/minéral), et peut même le faire pour un système complet avec un certain module de croiseur, ce que j'ai cru entendre dire serait aussi possible dans Starfield.
Une fois au sol, NMS a généralement plus d'espèces de faune et de flore scannables par planète  que Starfield (jusqu'à une douzaine de chaque), mais il suffit d'un scan pour cataloguer l'espèce une fois pour toutes, et NMS génère un vrai catalogue au fur et à mesure du jeu, consultable par la suite. Pas de tablette de données ici mais un simple bouton de partage d'information viendra vous récompenser pour avoir catalogué tout ou partie des espèces d'une planète.

Vous passerez donc beaucoup de temps à scanner des choses dans NMS et cataloguer toutes les espèces d'une planète (si ça vous tente) sera au moins aussi long que dans Starfield. Utiliser le scanner vous permettra d'avoir également d'autres informations comme les dépôts de minerais (comme Starfield), les points d'intérêt à proximité (comme Starfield) et certaines caches de ressources diverses et variées (les tas de pierre ou d'excréments de Starfield). Les deux ont aussi le même genre de petits dangers à la surface des planètes, que ce soient les fumerolles de gaz irritants de Starfield ou les plantes aggressives de NMS.



À noter que NMS a aussi une onde genre sonar pour détecter certaines ressources plus immédiates comme l'oxygène ou le carbone, ressources dont Starfield n'a pas besoin puisqu'elles servent à recharger les systèmes (respiration, protection environnementale) dans NMS. Il n'y a pas de carte locale dans NMS, mais en même temps, il est difficile de s'y perdre et vous pouvez appeler votre vaisseau pour qu'il vienne se poser devant nous de n'importe où (sous réserve qu'il lui reste du carburant).
Enfin, NMS n'a pas de particularité naturelle, du moins pas en tant que tel, et ce sera à vous de voir si vous voulez parcourir les mondes à la recherche de ce que la génération procédurale aura pu produire d'étrange ou de surprenant sur chaque planète.
 

RENCONTRES - Attaques, visites et surprises

Les rencontres dans NMS sont avant tout des attaques de croiseurs par des pirates, après un saut en hyper-espace, qui, si vous chassez les pirates, vous donnera ensuite une option d'achat sur le croiseur et un pécule en remerciement, ce qu'on retrouve à l'identique dans Starfield en remplaçant les croiseurs par des vaisseaux de transport.
Vous aurez aussi parfois lors de vos déplacements entre les planètes intra-systèmes des évènements aléatoires. Le vaisseau vous indiquera alors une anomalie et vous laissera quelques secondes pour réagir ou laisser passer l'occasion. Il s'agira le plus souvent d'un vaisseau marchand avec qui vous pourrez commercer, mais il peut aussi s'agir d'une rareté spatiale. Difficiles à décrire, ces anomalies sont baroques et très différentes les unes des autres.



Notez qu'on peut aussi favoriser la chance dans NMS en achetant des cartes ou des détecteurs de signaux. Les cartes révèleront depuis l'espace un point d'intérêt sur une des planète du système du type de la carte achetée (lieu habité, signal de détresse, bâtiment alien...) qu'il vous incombera ou non d'aller visiter. Les détecteurs, même si le coup de ces détecteurs est prohibitif, permettront eux de tomber sur des croiseurs en perdition. Ces croiseurs sont des sortes de donjons dont les 2 ou 3 niveaux sont générés aléatoirement, avec une petite histoire aléatoire répartie en plusieurs journaux sur ce qui est arrivé à l'équipage et vous pourrez-vous remplir les poches de différentes ressources ainsi que de plans de pièces de croiseur que vous pourrez ensuite construire dans le vôtre. Bref, le genre de point d'intérêt qui vaut le coup avec une petite ambiance Alien lors de la visite au ralenti, dans une atmosphère épaisse des entrailles de ces lieux froids et métalliques.



Au sol, les évènements prendront surtout la forme de marchands se posant près de vous comme dans Starfield. Évidemment cela arrivera dans les aéroports commerciaux ou sur les plateformes d'atterrissage diverses, mais il pourra arriver aussi qu'un marchand de contrebande se pose dans la nature. Vous n'aurez par contre que peu de temps pour vous en rendre compte, leur arrivée étant bien moins sonore que dans Starfield, et pour aller le voir, car il redécollera assez rapidement et il est facile de les rater. Il se peut aussi que des vaisseaux pirates décident de bombarder l'installation que vous êtes en train de visiter. Dans ce cas vous devrez remonter à bord de votre vaisseau pour leur demander de se calmer à coup de lasers.
Enfin, vous pourrez parfois trouver des vaisseaux écrasés. De nombreuses situations pourront dès lors en découler, suivant que le pilote sera vivant ou non. Si c'est le cas, le pilote pourra aussi bien vous remercier et redécoller ou vous offrir son vaisseau, et si le vaisseau n'a plus de pilote, vous serez libre de l'ajouter à votre collection pouvant aller jusqu'à 12 vaisseaux.

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