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Les Contrées de l’Horreur

Kallen404 par Kallen404,  email  @JustinGridou
Développeur / Editeur : Edge Entertainment
Les Contrées de l’horreur est un jeu d’aventure coopératif inspiré de l’univers de l’écrivain H. P. Lovecraft (à qui l’on doit le fameux mythe de Cthulhu) et édité par Edge Entertainment en France. Le jeu reprend les mécaniques de jeu Horreur à Arkham, mais offre une version moins poussive et plus accessible (parce qu’on n’a pas tous 7 heures de disponibles pour faire une partie é_è). Pour autant, n’allez pas vous imaginer que ça sera du gâteau !

N’est pas mort ce qui à jamais dort...

Une catastrophe imminente plane sur le monde. Nous sommes en 1926, et une créature ancestrale d’une puissance incommensurable menace de se réveiller de son long sommeil, entraînant dans son sillage mort et folie.  Des sectes étranges et des monstres indicibles ravagent tous les continents tandis que le tissu de la réalité se déchire, ouvrant des portails vers d’autres mondes.

Dans Les Contrées de l’horreur, vous incarnez des Investigateurs cherchant à empêcher le réveil d’un Grand Ancien. À l’aide de vos armes et de vos compétences, vous devrez trouver des indices, explorer des zones reculées du globe, combattre des créatures cauchemardesques et trouver les réponses aux mystères ancestraux afin de sauver le monde d’un funeste destin. Le tout sans finir terrassé ou dévoré et dans un temps limité, sinon c’est moins rigolo. 

Plateau de jeu Les contrées de l'horreur

Fiche technique

  • Les Contrées de l’horreur 
  • Auteur : Corey Konieczka et Nikki Vallens
  • Illustrateur : Mihajlo Dimitrievski
  • Éditeur : Edge Entertainment pour la VF
  • Type de jeu : jeu d’aventure coopératif (avec des mécaniques de JDR)
  • Nombre de joueurs : 1 à 8 joueurs
  • Type de joueurs : patient, persévérant et à l’écoute
  • Durée : 2 à 4 heures (je ne vais pas vous mentir, je trouve le 2 h très présomptueux)
  • Âge conseillé : à partir de 14 ans
  • Prix conseillé : 53,95 € sur Philibert

Comment on gagne ? 

Pour remporter la partie, c’est très simple : vous devrez réussir à élucider 3 Mystères concernant le Grand Ancien en jeu. Pour les résoudre, vous devrez remplir une série de conditions bien particulières, certaines plus alambiquées que d’autres. On tire au hasard le premier mystère, puis une fois résolu, on retourne la carte Mystère suivante et ainsi de suite. 

Pour perdre la partie, c’est encore plus simple puisque les conditions de défaite sont aussi longues qu’une partie en elle-même : 
  • si le pion Destin atteint la case 0 de la piste, le Grand Ancien se réveille et c’est souvent signe que la fin du monde est proche. Pour savoir à quelle sauce on sera dévoré, on retourne la carte du Grand Ancien et on lit le verso de la carte. Soit la partie s’arrête brutalement et on chouine sur les 4 h passées à jouer « tout ça pour ça » ; soit le jeu décide de nous malmener un peu plus longtemps en nous imposant de réussir un dernier mystère en un temps généralement bien trop rapide pour que l’on y arrive ;
  • si tous les Investigateurs ont été éliminés lors de la partie ; 
  • si un effet de carte nous indique qu’on est décidément trop mauvais et qu’on ne mérite pas de sauver le monde (c’est le cas de certaines cartes Mythe Rumeur, qui restent actives jusqu’à ce qu’on remplisse certaines conditions, et qui, si on ne le fait pas en temps imparti, nous pourrissent un peu plus en jeu) ; 
  • et enfin, si l’on doit piocher une carte Mythe, mais que le paquet est vide. 
Facile, non ? :-)

Certains vous diront qu’il existe des stratégies bien rodées à mettre en œuvre pour gagner selon les scénarios. Choisir tel ou tel Investigateur histoire d’avoir des compétences équilibrées, s’équiper un maximum au départ, ne pas se séparer, ne pas se la jouer solo, etc. 
Ils ont raison.  ಠ_ಠ

Pour autant, je ne peux que vous conseiller de jouer en mode « yolo » lors de votre première partie, afin de découvrir les différents mécanismes, de comprendre les ressorts du jeu et de tester différents archétypes d’Investigateurs. Le jeu présente l’avantage de pouvoir continuer à jouer avec un nouveau personnage si l’on finit terrassé ou dévoré en cours de jeu. Alors oui, vous allez très très TRÈS certainement jouer 4 ou 5 heures et échouer piteusement. Mais, cheh, quel plaisir, comme disent les jeunes, quand vous réussirez par vous-même, en équipe, après avoir connecté vos neurones et réfléchi à VOTRE stratégie. 

Et puis après, dans un excès de confiance, vous vous sentirez pousser des ailes et vous vous lancerez dans le scénario suivant, le regard vaillant, le moral regonflé à bloc. Et puis, c’est la défaite, à nouveau. (╯°□°)╯︵ ┻━┻ 

Mise en place des Contrées de l’horreur

Pour jouer de façon confortable aux Contrées de l’horreur, vous aurez besoin d’une vraie table de salle à manger, l’idéal étant de pouvoir tous se mettre plus ou moins du même côté. Oubliez la table basse, preuve en est sur ma photo : c’est trop petit. Et, comme le montre la photo, la mise en place est plutôt costaud. Aussi, je ne rentrerai pas dans les détails, mais vous présenterai certains points de jeu importants.

Côté mise en place, comptez 10-15 bonnes minutes pour installer les différents pions et cartes comme indiqué sur la notice. Je ne peux que vous conseillez d’investir dans des petits sachets pour trier chaque type de jetons — l’éditeur ayant été assez radin ici — et gagner un temps précieux lors de la mise en place. 

Le plateau de jeu

Mise en place les contrées de l'horreur

Le plateau de jeu représente la carte du monde avec des villes et continents du monde mis en avant. Ces villes et lieux sont reliés entre eux par des voies chemin de fer, des voies maritimes ou des voies inexplorées. Toutes les cases disposent d’un symbole indiquant leur type : Ville, Nature ou Mer. 

En haut du plateau, on retrouve la piste Destin. C’est cette piste qui définit le temps qu’il nous reste pour résoudre nos 3 Mystères. Lorsque le jeton arrive sur le 0, on retourne la carte du Grand Ancien et on voit ce qu’il se passe (spoiler : c’est jamais très sympa !). 

Le jeton peut avancer pour différentes raisons et je ne vous cache pas que c’est bien souvent parce que vous avez merdé ou que le jeu a juste décidé de vous en faire baver. Il peut parfois reculer, mais honnêtement, il ne vaut mieux pas trop compter dessus. 

Tout à droite de la piste Destin, on trouve la piste Présage. Cette piste comprend 4 zones de 3 symboles différents. Lorsque le Présage est déplacé pour X ou Y raison, on regarde si des Portails avec ce symbole sont ouverts sur la carte : si c’est le cas, on avance le destin d’autant de cases que de portails. En cas d’invasion de monstres (carte Mythe), c’est également le symbole du Présage en cours qui détermine sur quels portails sont générés les monstres. 

Tout en bas du plateau, on retrouve toutes les différentes cartes. On a d’abord la Réserve qui dévoile 4 cartes Ressources que les joueurs pourront tenter d’obtenir avec un lancer de dés. Juste en dessous, on retrouve les piles de cartes Ressources, de cartes Artefacts, de cartes Conditions et de cartes Sorts. 

À droite de ces cartes, on retrouve ensuite les cartes de Rencontres correspondant à certaines villes du plateau (en vert, orange ou violet), ainsi que les cartes de Rencontres générales correspondant aux cases Villes, Nature ou Mer. 

Enfin, on trouve les cartes Rencontre Expédition, les cartes Rencontre Autre Monde puis les cartes Rencontre Recherche et Mystères du Grand Ancien. 

La carte Référence

Carte de référence Les Contrées de l'horreur

La carte Référence est déterminée par le nombre de joueurs et de joueuses dans la partie. Elle est utilisée lors de la mise en place de départ puis à certains moments du jeu lorsque vous devrez générer des portails, des indices ou des monstres. 

Elle sert également pour la résolution de certaines cartes Mythe ou Mystère indiquant combien de jetons il faut réunir (égal au nombre de joueurs ou à la moitié du nombre de joueurs par exemple). 

Le Grand Ancien

Fiche Grand ancien Les contrées de l'horreur
 
Le jeu comporte 4 fiches Grand Ancien, chacune proposant un scénario et une difficulté croissante. Pour une première partie, il est recommandé, et ce, à juste titre, de commencer par Azathoth. 

Chaque Grand Ancien dispose de 2 paquets de cartes qui lui sont propres : le paquet Mystère (ceux que vous devrez résoudre pour gagner la partie) et le paquet Recherche (qui permet de gagner des Indices généralement nécessaires à la résolution des Mystères). Certains Grands Anciens disposent également d’un paquet de cartes Rencontre Spéciale.  

Une fois le Grand Ancien choisi, vous devrez résoudre les effets de mise en place indiqués sur sa fiche et placer le pion Destin sur la piste. Ce dernier est un bon indicateur de la difficulté du scénario choisi : plus le pion est éloigné du zéro, plus vous aurez de temps pour élucider vos Mystères. 

La fiche du Grand Ancien vous indique également comment composer le paquet Mythe (son fonctionnement est expliqué plus bas dans les mécaniques du jeu).

Les Investigateurs

Fiche investigateur Les contrées de l'horreur

Chaque joueur pourra choisir son Investigateur parmi 12 au choix, chacun possédant une fiche dédiée regroupant les informations essentielles à connaître : son identité, ses compétences (savoir, influence, observation, force et volonté - il s’agit des caractéristiques utilisées pour les lancers de dés), son action et sa capacité spéciale, ses points de vie et de santé mentale max, sa position de départ sur la carte, son paquetage et ce qui lui arrive en cas de mort ou de folie (mieux vaut garder la surprise et ne pas lire ces deux encarts;-) ). 

Avec 12 fiches personnages, le choix est donc plutôt varié ! Dans l’ensemble, on va retrouver des personnages maîtrisant une compétence et pêchant dans une autre (opposition savoir et force, ou force et volonté par exemple), ou des persos plus moyens, mais plus touche à tout. Outre les compétences, les actions et capacités spéciales des Investigateurs, ainsi que le paquetage de départ, sont également à prendre en compte dans le choix de votre personnage, car ils peuvent parfois faire la différence une fois en jeu ! 

Les puristes vous diront de monter une équipe la plus équilibrée possible afin d’avoir de bonnes chances de réussir vos différents tests. Sur le papier, oui, ça semble effectivement une bonne stratégie. Dans les faits, rien ne garantit que votre personnage sera au bon endroit au bon moment pour résoudre le test dans lequel vous excellez (qui plus est, ce n’est pas parce que vous lancez une brouette de dés que vous allez forcément réussir vos tests). ¯\_(ツ)_/¯ 

Mécaniques du jeu 

Un tour de jeu se compose en trois phases : la phase d’Action, la phase de Rencontre et la phase de Mythe. 

Une fois les trois phases passées, l’Investigateur principal peut transmettre le pion Investigateur principal à autre joueur (oui, vous l’apprendrez vite à vos dépens, être le premier joueur est plus un fardeau qu’un cadeau), puis un nouveau tour commence, jusqu’à ce que les joueurs parviennent à résoudre 3 Mystères ou qu’ils perdent la partie. 

1 — Phase d’Action

Phase d'action Les contrées de l'horreur

En commençant par l’Investigateur principal, puis dans le sens des aiguilles d’une montre, tous les joueurs vont pouvoir réaliser jusqu’à deux actions. Il est donc tout à fait possible de ne rien faire pendant cette phase si telle est votre stratégie ! 

À noter qu’il est interdit de faire deux fois la même action et que certaines actions sont limitées selon la nature de la case où l’on se trouve (ville, mer, nature) et si un monstre se trouve sur la même case que nous. 

Cette phase d’action permet de se préparer en vue de la phase Rencontres. On va pouvoir : 
  • voyager en déplaçant son pion sur une case adjacente reliée par une voie ; 
  • organiser un voyage et acquérir des billets de train ou de bateau nous permettant de prolonger nos déplacements ;
  • se reposer et récupérer de la vie et de la santé mentale ;
  • échanger des ressources et possessions avec un autre joueur situé sur la même case ;
  • essayer d’acquérir des ressources en réalisant un test d’Influence. Notre nombre de réussites (c’est-à-dire un 5 ou un 6) déterminera la valeur des Ressources que l’on va pouvoir toper ; 
  • et enfin user d’actions d’éléments de jeu : un terme bien compliqué pour tout simplement dire qu’on peut également réaliser une action notée soit sur notre fiche Investigateur, soit sur l’une de nos possessions. Difficile de se tromper, il est écrit « Action » en gras sur la carte. Si les conditions sont réunies, il est également possible de réaliser une Action locale en lien avec d’autres joueurs comme indiqué sur la carte ou fiche. 

2 — Phase de Rencontre


Une fois que chaque joueur a eu la possibilité de faire ses deux actions, on passe à la phase de Rencontre, obligatoire pour tous les joueurs, contrairement à la phase d’Action. 

3 types de Rencontres sont possibles. 

Les Rencontres Combat

Rencontres Combat Les contrées de l'horreur


Si notre pion se trouve sur une case contenant une ou plusieurs tuiles Monstres, on doit obligatoirement effectuer une Rencontre Combat avec CHACUN des Monstres présents. Bon joueur, le jeu nous laisse la possibilité de choisir dans quel ordre on souhaite les affronter. 

Chaque Rencontre Combat nécessite de réaliser un Test de Volonté puis un Test de Force contre le Monstre. Pour chacun des tests, on lance autant de dés que notre niveau dans la compétence requise, tout en ajoutant nos potentiels bonus octroyés par des Possessions ainsi que les modificateurs du Monstre (lorsqu’il y en a). 

On compare ensuite nos réussites aux caractéristiques du Monstre : 
  • pour le Test de Volonté, si l’Horreur du Monstre est supérieure à notre nombre de succès, on perd  autant de points de santé mentale que la différence entre ces deux valeurs (et on se rapproche doucement de la folie) ; 
  • pour le Test de Force, si les Dégâts du Monstre sont supérieurs à notre nombre de succès, on perd autant de points de vie que la différence entre ces deux valeurs (et on se rapproche doucement de la mort).
Les réussites obtenues lors du Test de Force déterminent également combien de dégâts on inflige  au Monstre. Ces dégâts sont à retrancher de la Résistance du Monstre. Si la Résistance du Monstre tombe à 0, alors il est terrassé et retiré du plateau de jeu, sinon le Monstre reste en jeu. 

Pour rappel, sont considérés des réussites les 5 et 6 obtenus aux lancers de dés. 

Si on parvient à se débarrasser de tous les Monstres présents sur notre case, alors, on a le droit d’effectuer une Rencontre supplémentaire, soit avec un Lieu, soit avec un Pion. 
 
Les Rencontres Lieu

Rencontre Lieu les contrées de l'horreur


Sur une case sans Monstre, il est possible d’effectuer une Rencontre Lieu. Selon votre positionnement, plusieurs choix s’offrent à vous. 

Si vous êtes placé sur une case Ville verte, orange ou violette, vous pouvez effectuer une Rencontre Lieu spécifique à ce lieu. Un indice indique sous chaque ville le genre de récompenses que vous pourrez obtenir si vous réussissez le ou les tests demandés (gain d’une carte Sort, augmentation d’une Compétences, etc.). Il suffit alors de retourner la première carte du paquet correspondant puis de lire la section de la ville où vous vous trouvez : 
  • Londres, Rome et Istanbul appartiennent à l’Europe (en orange) ; 
  • Arkham, Buenos Aires et San Francisco appartiennent à l’Amérique (en vert) ; 
  • et Shanghaï, Sydney et Tokyo appartiennent à l’Asie/Australie (en violet).
Si la ville en question ne vous intéresse pas outre mesure, vous pouvez faire le choix de faire à la place une Rencontre Générale. On retourne alors la première carte du paquet en question et on lit la section Ville. 

Les Rencontres Générales sont également disponibles sur toutes les autres cases du plateau. En fonction d’où on se situe, on lira alors soit la section Ville, Mer ou Nature. 

Les Rencontres Lieu permettent donc généralement de remporter de quoi améliorer notre personnage, soit en améliorant une Compétence, soit en gagnant un nouveau sort, un équipement cool, un jeton Indice voire même pour les plus chanceux un Artefact complètement pété. Méfiance tout de même, vous l’apprendrez vite à vos dépens, rien n’est jamais véritablement gratuit dans Les Contrées de l’horreur. Et un cadeau peut vite s’avérer être un cadeau empoisonné une fois qu’on l’a utilisé.

Les Rencontres Pion

Rencontres pion Les contrées de l'horreur

Enfin, dernière option possible, si votre case comprend un Pion spécifique, il est possible de faire une rencontre avec ce dernier : 
  • les pions Indice permettent de faire une Rencontre Recherche afin d’espérer remporter le précieux Indice utile à la résolution des Mystères ; 
  • les pions Portails permettent de faire une Rencontre Autre Monde pour essayer de fermer le Portail et éviter l’apparition de nouveaux Monstres ; 
  • le pion Expédition en cours permet de faire une Rencontre Expédition qui offre généralement de jolies récompenses ; 
  • les pions Rumeurs permettent de résoudre les rencontres des cartes Mythes Actifs — Rumeur ; 
  • et enfin, si un Investigateur est terrassé et au sol, il est possible de faire une Rencontre avec son pion afin de déterminer son sort final et essayer de récupérer son paquetage. 

3 — Phase de Mythe

Phase de Mythe les contrées de l'horreur

Une fois que tout ce petit monde a fait ses Rencontres, on passe à la dernière phase : la phase de Mythe.  Pour rappel, le paquet de cartes Mythe est créé à partir des indications présentes sur la fiche du Grand Ancien. Il comprend 3 niveaux d’un certain nombre de cartes plus ou moins difficiles. Plus on avance dans le jeu, plus on risque donc de tomber sur des cartes Mythes plus casse-pieds pour les joueurs. 

À la fin du tour du jeu, l’Investigateur principal retourne la première carte du paquet Mythe, et résout 3 effets (symbolisés en haut à gauche de la carte) ainsi qu’un événement (écrit en bas de la carte). Les effets sont systématiquement les mêmes en fonction de la couleur de la carte (vert, jaune ou bleu), mais l’événement varie. 

Les cartes bleues sont un peu spéciales, il s’agit de cartes Mythe Actif, appelées aussi Rumeurs. Contrairement aux cartes vertes et jaunes, elles restent actives à la fin du tour et ne sont pas défaussées tant que les joueurs n’ont pas rempli certaines conditions bien spécifiques.  

Les cartes Mythe vont donc généralement nous retarder en générant des Portails ou des Monstres qu’il faudra gérer pour ne pas se retrouver submergés ; en nous infligeant des Effets Sentence particulièrement punitifs pour nous rappeler que sauver le monde, c’est pas si facile en fait et que bien souvent on doit faire des sacrifices ; ou encore en nous imposant des missions supplémentaires à remplir, parce qu’après tout, on a que ça à faire. Heureusement, les cartes Mythe permettent également de générer des jetons Indices utiles à bien des égards. 

Les Contrées de l’horreur est donc un jeu où il faut toujours rester sur ses gardes, car la fin d’un tour et la résolution d’une carte Mythe peut réellement chambouler tout le cours du jeu et parfois, précipiter notre défaite. 

Les cartes Conditions et Sorts

Les cartes conditions et sorts des contrées de l'horreur

Petit aparté pour vous parler très rapidement des cartes Conditions et Sorts que vous allez pouvoir acquérir tout au long de la partie. 

Ces cartes sont uniques dans la mesure où elles contiennent des informations cachées au verso de la carte qu’il convient de ne pas divulgâcher. Ces cartes sont retournées à certains moments du jeu (précisés sur la carte) : phase de Mythe, après la résolution d’un test, effet Sentence, etc. 

… Et au long des siècles peut mourir même la mort

Il y a encore tellement de choses que j’aurais pu écrire sur Les Contrées de l’horreur. Mais je pense que l’essentiel est dit pour comprendre les mécaniques du jeu et savoir si ce jeu est fait pour vous ou non. 
Car oui, ici, on dépasse le simple plaisir de jouer. C’est un véritable engagement que vous vous apprêtez à faire. Un engagement de plusieurs longues heures si ce n’est plus (ma première partie a duré 6 h sans mentir), sans aucune garantie que vous l’emporterez face aux épreuves qui vous attendent. 

Les Contrées de l’horreur a tout du jeu qui obsède. On a envie d’y revenir vite afin de mettre en application ce qu’on vient d’apprendre et espérer gagner la partie.  Alors on rejoue. Avec les mêmes amis, histoire de ne pas perdre une heure à réexpliquer les règles. Sauf qu’on finit par râler et s’embrouiller parce qu’il y a toujours un joueur pour dire « t’es sûr que tu veux faire ça ? » à un autre joueur. Oui on est sûr, et oui on aimerait bien qu’on nous laisse notre libre arbitre même si ça nous fait perdre la partie, merci bien. Car comme pour tous les jeux coopératifs de ce genre, type Zombicide ou Resident Evil, la victoire tourne vite à l’obsession. Le plaisir de jouer peut donc vite être gâché si chacun n’a pas la possibilité de faire ses propres choix et donc potentiellement erreurs. 

Car oui, les erreurs font partie intégrante du plaisir de jouer. À chaque action, on redoute le coup de bâton du jeu. Les effets Sentence lors de la phase Mythe sont palpitants lorsqu’on retourne pour la toute première fois les cartes ou monstres concernés. Car on le sait, la fin de la partie peut arriver à tout moment. Lors de notre première partie, un des joueurs a dû par exemple sacrifier un autre joueur, puis un autre joueur est mort deux tours plus tard. Et même si au final, on a perdu sans grande surprise, ça fut une super partie ! Bordélique, mais épique

Vous l’aurez compris, Les Contrées de l’horreur est un jeu qui ne fait pas de cadeau. Pour espérer l’emporter, il faudra savoir perdre avec humilité. Pour autant, ce n’est pas un jeu insurmontable : les mécaniques de jeu s’assimilent très rapidement et l’équilibrage est plutôt bon (si on considère qu’il s’agit d’un jeu d’horreur et qu’il faut bien en baver un peu). Le plateau de jeu est très beau, le matériel est complet, et l’histoire nous tient en haleine grâce à une écriture réussie sur les différentes cartes. La difficulté des scénarios est croissante pour nous pousser dans nos limites et les effets des cartes Sorts ou Conditions sont suffisamment variés pour qu’on garde une part de mystère en jeu. 

Bien évidemment, Les Contrées de l’horreur n’est pas un jeu parfait. J’ai regretté notamment que les cartes Rencontres Ville et Rencontres Générales soient si peu nombreuses. Pour peu que les joueurs enchaînent plusieurs rencontres de ce type, on arrive vite à la fin de la pile et on retombe sur les mêmes événements. Cela ruine donc le suspense puisqu’on sait ce qu’il peut nous arriver si on rate le test. 

Le fait que le hasard soit omniprésent et conditionne toutes les réussites ou échecs est également frustrant. On a beau être parfois très bien équipé et avoir les bonnes compétences, il suffit d’un seul lancer de dés raté pour tout perdre. C’est dommage que le jeu n’est pas prévu une option de secours, quitte à nous filer une carte Condition bien pourrie derrière en contrepartie. 

Certaines cartes Mythe Rumeur peuvent également bloquer le jeu si elles sont tirées trop tôt dans la jeu. Ces cartes nécessitent bien souvent des jetons Indices commes les cartes Mystères. Elles font donc parfois perdre un temps précieux le temps de les rassembler et peuvent complètement nous bloquer dans la résolution des Mystères tant qu’elles sont encore en jeu. J’ai trouvé ici que l’équilibrage laissait donc un peu à désirer. 

Enfin, malgré une dizaine de pages et une aide de jeu tout aussi longue, on peut regretter qu’il y ait quelques erreurs ici et là, certaines pouvant gêner parfois la compréhension d’un événement. Fort heureusement, un errata et une FAQ ont été publiés depuis pour corriger tout ça. 
 
Les Contrées de l’Horreur est un bon jeu de coopération, sous réserve de bien s’entourer. Plus abouti et plus développé qu’un Zombicide ou un Resident Evil en termes d’histoire et de scénario, on prend plaisir à se laisser porter au fil des événements et de l’ambiance qui se pose. La pression monte peu à peu et les derniers tours sont bien souvent les plus excitants. Si le jeu est certes difficile, il n’est pas insurmontable. La victoire sera vôtre si vous parvenez à trouver le bon équilibre entre les joueurs, à mêler stratégie et improvisation, tout en tenant compte de la part de hasard importante, et en sachant être organisé pour ne pas vous laisser déborder : ayez toujours en tête vos cartes Mystères à résoudre, mais n’oubliez pas de fermer les portails, de tuer les monstres ou de résoudre les Rumeurs en cours afin de ne pas finir la tête sous l’eau. 

SCREENSHOTS

 

Commentaires

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Choucroute
 
Hotages Otages. Contaminé par l'Anglais !
neWo
 
Pourquoi plus parler de l'éditeur que du dev ? Même avec un éditeur underground sympa.
Arkan
 
Les premiers retours ont l'air très mitigés. Les gens parlent d'une difficulté mal dosée, et surtout de mécanismes de jeu aléatoire assez frustrants comme par exemple le fait qu'une bonne partie des actions a un résultat aléatoire (mentir à un garde: 20% de succès 80% une bastos dans la gueule) et d'une part importante de micromanagement (gérer les otages et les gardes en même temps).
Le jeu n'a pas l'air mauvais mais il ne correspond pas vraiment à ce qu'on en perçoit en regardant le trailer.
J'attendrai des soldes à un taux intéressant pour me faire mon avis perso.
Asta
 
Le jeu est à 7€ et des brouettes sur le humble store. Ca me semble pas super exagéré.
klownk
 
Je confirme le côté aléatoire un peu trop... heu "aléatoire" justement...
kimo
 
Je devrais en faire un test bientôt pour ceux qui hésitent. Après Always Sometimes Monsters, je me montre méfiant (et pas seulement parce que c'est devolver, mais de ce genre de projet en général et de la hype qu'ils suscitent)
kirk.roundhouse
 
J'en suis au 3ème acte, et j'ai complètement mis le jeu de coté depuis hier.
La narration n'est pas très intéressante pour ce que j'en ai vu pour l'instant. Les personnages sont transparents, et la mort de certains d'entre eux ne font aucun effet sur le joueur. Je ne me sens pas du tout impliqué. Les événements racontés ne donnent pas du tout envie d'en voir la suite, même si je me doute qu'il y aura le retournement de situation mode "wahou" vers la fin du jeu.
Mais pour le voir, il faut déjà subir tout le début pénible du jeu, non seulement au niveau narratif, mais aussi au niveau du gameplay. Il est insupportable, parce que d'un coté il est bon : il demande un minimum de réflexion pour comprendre les situations et comment les résoudre, avec un minimum de liberté. Mais d'un autre coté, l'aléatoire a une trop grande place sur le jeu, et la frustration monte rapidement des qu'il s'agit de se retaper un enchaînement de situations soporifiques.

Il y a beaucoup d'autres jeux plus intéressants à faire pour se permettre de perdre du temps sur celui là.

Ha, et c'est moche. Le pixel art machin, c'est vraiment de la merde.
Anahkiasen
 
En tout cas le jeu se fait assez démonter sur Steam niveau reviews.
Monowan
 
Gamekult lui a claqué un 8, c'est assez surprenant.
kirk.roundhouse
 
Surement parce que le testeur est la cible de genre de jeux. Les roguelikes indé hipster pour sociopathes.
L etranger
 
Le problème c'est que les développeurs le vendent comme un point and click, ce qui l'associe a un jeu d'aventure (éventuellement avec des énigmes), hors que dalles. C'est un jeu de réflexion pour de la gestion de crise, il n'y aucune énigme juste de la gestion stratégique avec une lourde contrainte de temps qui te donne à réfléchir si tu veux prendre le risque de faire au plus vite ou si tu veux minimiser les risques et du coup foirer la situation par manque de temps.
Après pris comme tel, c'est plutôt chouette. Chaque situation à ses proses règles qu'il faut vite comprendre et mettre en place (exemple : je peux faire un sérum en un round, mais si la formule est mauvaise mon cobaye mourra à coup sur après injection, ou je peux prendre 6 rounds pour réaliser un sérum safe, et s'il ne marche pas mon cobaye n'en mourra pas. Mais j'aurais perdu du temps). Après il y a pleine d'autre facteurs, ce qui demande que chaque round soit micro managé avec réflexion.

tldr; C'est pas un jeu d'aventure, mais un jeu de réflexion/gestion.
kimo
 
absolument d'accord avec toi Letranger, tu rejoins exactement l'idée de l'intro de mon (futur) test. J'irai même plus loin : c'est aussi un jeu de casino (probabilité risk/reward). Tu as un capital de départ et il faut l'investir en jouant sur les probabilité courtes et longues. Donc effectivement, une fois cet aspect là éclairci, une grande part des reproches faits au jeu s'écroulent (il en reste un certain nombre) : c'est comme jouer à la roulette et se plaindre de l'aspect aléatoire du jeu. En tout cas, il n'est ni question de morale, ni d’énigmes, ni de puzzles mais de remplissages de jauges et de paris successifs (il faut bien reconnaitre l'aspect aléatoire d'un grand nombre de choses).
pomkucel
 
L'aspect complètement aléatoire fout en l'air le truc et c'est vraiment dommage.
Par exemple dans le premier acte, je veux bien que les otages soient téméraires mais quand t'en flingues un premier puis un second devants les autres lorsqu'ils tentent de s'échapper je trouve ca juste abusé que le 3ème puis le 4ème fassent la même chose . Le jeu perd tout son sens et tu te retrouves à faire les actions un peu au hasard.
Alexor
 
Je quote kirk "Surement parce que le testeur est la cible de genre de jeux. Les roguelikes indé hipster pour sociopathes." et j'approuve.

La combinaison Roguelike/ point and click ne fonctionne pas du tout, pire, la on se retrouve avec un "point and hope" c'est juste n'importe quoi...
teki
 
je confirme les dires du dessus ... complètement désappointant :/
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Laurent
(20h52) Laurent (17h48) je pensais plus à du always online. Donc tu télécharges ton jeu mais ne peux l'utiliser que si l'internet est accessible, ce qui est déja de plus en plus fréquent.
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(20h49) CBL Aucune idée mais l'abonnement n'est pas la solution. Si ca ne fonctionne pas maintenant, je vois mal pourquoi ça fonctionnerait dans le futur
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(20h38) BeatKitano CBL > bah tu veux qu’ils fassent quoi s’ils ont pas de hardware proprio pour faire de la thune ? Ça peut que passer par un service de souscription
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(17h47) CBL BeatKitano > (04h26) Y'a zéro indicateur qui montre qu'on se dirige vers le cloud
BeatKitano
(14h59) BeatKitano Laurent > Oui. Et donc pour faire tourner ces services ce sera de la souscription.
Laurent
(14h49) Laurent de service
Laurent
(14h48) Laurent BeatKitano > ca sera du proprietary server et tu auras rien du tout en cas de problème internet ou si le serveur/vendeur de servir fait défaut
BeatKitano
(04h59) BeatKitano Ou tout du moins du 100% souscription
BeatKitano
(04h26) BeatKitano Perso je suis pas convaincu parce qu’on se dirige probablement vers du cloud only. Mais bon.
BeatKitano
(04h25) BeatKitano [eurogamer.net]
BeatKitano
(04h24) BeatKitano Choo.t va être content: Sony "We have to start interrogating what the purpose is of a proprietary console, and whether that can continue to be true." [eurogamer.net]
Sunday 16 March 2025
Fougère
(19h21) Fougère Mais c'est mignon dit moi
BeatKitano
(16h50) BeatKitano Je pose ça là pour les fans d'A-RPG qui veulent sortir un peu du medfan. La demo est prometteuse [store.steampowered.com]
BeatKitano
(09h46) BeatKitano T'as une bonne vieille carte amd qui fait pas tourner les jeux qui demande du raytracing hardware ? Utilise linux! [youtube.com]
Saturday 15 March 2025
Laurent
(17h29) Laurent (16h59) non mais il a une démo jouable sur steam
Le vertueux
(16h59) Le vertueux choo.t > Mais il n'est pas encore sorti void war, si ?
Friday 14 March 2025
Samax
(16h38) Samax choo.t > Ah merci j'en avais pas du tout entendu parler ! C'est ajouté à ma wishlist.
choo.t
(15h42) choo.t Samax > kirk.roundhouse > Si vous aimez FTL, Void War peut peut-être vous intéresser, c'est FTL × WH40K.
Samax
(13h37) Samax kirk.roundhouse > Avec plaisir :) Je te conseille de suivre ce guide (toute l'install se fait automatiquement via l'installeur, pas besoin de passer par mod manager): [steamcommunity.com]
GTB
(12h56) GTB Dans le SH Transmission, ils parlent longuement de leurs intentions, leur approche pour renouveler la licence en gardant son essence, abordant l'écriture, le design, les musiques, les thématiques.
GTB
(12h52) GTB BeatKitano > Yep. Entre le remake et ce qu'annonce ce Silent Hill f, le fan de la licence que je suis est comme un gosse. J'aime bcp ce qu'ils tentent avec ce f. Très hâte d'en voir plus.
kirk.roundhouse
(11h45) kirk.roundhouse Samax > Ah mais merci pour cette recommandation ! J'ai des centaines d'heures sur FTL, et je sens que je vais repartir pour un tour.
Samax
(11h32) Samax (C'est génial et très bien écrit, j'ai déjà 150 heures dessus depuis que je l'ai découvert, et ça tourne très bien sur Steam Deck)
Samax
(11h31) Samax Et pour ceux qui ne connaissent pas, on peut considérer FTL Multiverse comme une vraie suite à FTL, vu la quantité de contenu et de mécaniques ajoutées au jeu.
Samax
(11h28) Samax Je pense pas que ça ait déjà été mentionné ici, mais j'ai découvert il y a pas longtemps que FTL Multiverse avait bénéficié d'une traduction intégrale en français, et à part quelques coquilles par moments elle est globalement de très bonne qualité.
Requiem
(05h47) Requiem Ayant fait le Remake du 2 y'a pas longtemps, qui m'a rendu très nostalgique, ça me rassure de voir ça, l'ambiance à l'air d'être la.
BeatKitano
(04h40) BeatKitano Silent Hill f. Je sais pas si le nom est bon mais le trailer est intriguant [youtube.com]
Thursday 13 March 2025
Samax
(21h33) Samax kirk.roundhouse > Ok merci ! Parfait, ça pourra me servir pur mon installation de Jellyfin :)
kirk.roundhouse
(20h54) kirk.roundhouse Ou alors assigner matériellement des disques de stockage à une VM qui va servir de support pour un OS NAS, et faire des pool ZFS
kirk.roundhouse
(20h52) kirk.roundhouse Samax > le passthrough c'est le fait d'assigner matériellement un périphérique à une VM pour qu'elle l'utilise comme sur un système bare metal. C'est pratique par exemple pour assigner une CG à une VM qui ferait du transcodage, du calcul tensor ou cuda
CBL
(20h30) CBL wizzim > le pire c'est qu'Nvidia pourrait écrire un wrapper 32 bit -> 64 bit.
Samax
(20h24) Samax skör > Quand tu parles de passthrough, c'est en opposition avec LXC j'imagine ? Bon je vais me renseigner sur le sujet en tout cas.
Samax
(20h23) Samax CBL > kirk.roundhouse > BeatKitano > skör > Merci pour les infos :) Je vais privilégier Debian alors. Etpour arch j'ai des mauvais souvenirs avec pacman donc je préfère une distro avec apt en effet
wizzim
(18h31) wizzim La conservation du jeu vidéo, c'est vraiment pas ça...
wizzim
(18h30) wizzim Vidéo intéressante sur NVidia qui "abandonne" PhysX: [youtube.com]
Wednesday 12 March 2025
skör
(19h44) skör Samax > Tout est dit :) LXC c'est top. J'utilise également Debian dessus avec 5go de disque pour des petits services. Proxmox gère très bien le Passthrough aussi.
Laurent
(18h31) Laurent (18h07) merci pour ton oeil affuté
BeatKitano
(18h10) BeatKitano toof > "Moraleees, moraaaleeeeesEUH"
toof
(18h07) toof Frostis : «  voirE le premier » (désolé je suis relou et je vais pas faire un commentaire à chaque fois :)
BeatKitano
(17h29) BeatKitano Sinon oui pour un particulier c'est pas un mauvais moyen. Mais si ça merde, faut pas mettre ça sur le dos de la distro nécessairement.
BeatKitano
(17h28) BeatKitano CBL > Heu... quand ça couille pas totalement le montage des disques parce que le kernel aime pas WSL (j'ai déjà eu le cas de disques qui dégageaient sans raison au bout de X minutes)
CBL
(17h22) CBL A noter que le meilleur moyen de tester une distro Linux pour serveur est d'utiliser WSL
BeatKitano
(17h07) BeatKitano (je parle de arch). Pour le reste ouais, en headless du moment que ça fait tourner ce que tu veux et que les updates sécu sont serieuses, ça n'a pas d'importance.
BeatKitano
(17h06) BeatKitano CBL > (16h21) Ouais enfin les rolling release c'est pas franchement une super idée pour un serveur qui fait juste tourner quelques services en local.
kirk.roundhouse
(16h50) kirk.roundhouse Samax > (14h28) les repo essentiellement. S'il n'y a pas un paquet dans les repo Debian, il est souvent dispo sur Ubuntu. Je préfère ça que d'installer les paquets à la main, ou ajouter des repo "officieux". Et je priorise Debian.
CBL
(16h24) CBL Alors que Node est un binaire tout con sans la moindre dépendance
CBL
(16h24) CBL La seule distro qui m'a fait des misères est RHEL. Impossible de mettre à jour Node sans changer de version majeure de RHEL
CBL
(16h22) CBL J'utilisais pas mal Ubuntu mais vu que je déploie sur AWS, je suis passé sur la distro d'Amazon
CBL
(16h21) CBL Pour avoir essayé pas mal de distros côté serveur, y'a finalement pas des masses de différences mis à part le gestionnaire de paquets
Samax
(15h36) Samax BeatKitano > Ok merci, c'est parfaitement clair. Je vais partir sur du Debian alors
BeatKitano
(14h33) BeatKitano Debian me semble être un choix bien plus sage.
BeatKitano
(14h32) BeatKitano Je fais actuellement tourner un de mes nas sur arch (parce que j'avais que ça sous la main et que j'avais pas envie de me prendre la tête) mais j'oublie de faire les majs de temps en temps et je recommande pas.
BeatKitano
(14h29) BeatKitano Du coup faut assurer la maintenance et en headless ça peut vite devenir chiant quand t'as des interventions manuelles a faire [wiki.archlinux.org]
BeatKitano
(14h29) BeatKitano Samax > Un bureau tu le mets a jour régulièrement pour diverses raisons. Un serveur headless tu veux un truc stable et tu vas pas installer des tas de trucs souvent (du moins un serveur arr).
Samax
(14h28) Samax Et quelle est la différence concrète entre Ubuntu et Debian pour du headless? Ubuntu est basée sur debian donc ça doit être peu ou prou la même chose non?
Samax
(14h27) Samax BeatKitano > Ok merci pour la précision. Mais pourquoi c'est pas la plus adaptée exactement?
Samax
(14h26) Samax kirk.roundhouse > Nickel merci pour les infos !
BeatKitano
(14h23) BeatKitano Samax > Pas du arch pour un serveur en tout cas. J'adore la distro mais c'est pas la plus indiquée pour un serveur arr*
kirk.roundhouse
(14h20) kirk.roundhouse Et j'en crée sur base Arch, Ubuntu et Debian, selon mes besoins.
kirk.roundhouse
(14h18) kirk.roundhouse Samax > avec proxmox tu as la possibilité de créer des conteneurs LXC. Je n'utilise que ça en headless : [pve.proxmox.com]
Samax
(13h52) Samax skör > kirk-roundhouse m'a conseillé ça aussi, du coup je pense que je vais tenter, mais tu conseillerais quoi comme distro linux pour du headless (essentiellement pour faire tourner des serveurs pour mon réseau local)?
skör
(08h54) skör Dragonir > Proxmox depuis quelques années. Ca marche très bien
Tuesday 11 March 2025
Zaza le Nounours
(23h41) Zaza le Nounours Nicouse > si t'as envie de tester Linux en condition réelles, plutôt que de te faire chier avec des VM, trouve-toi un petit SSD sacrificiel et installe l'OS dessus.
kirk.roundhouse
(22h57) kirk.roundhouse Dragonir > Nutanix et proxmox
Nicouse
(22h46) Nicouse (22h13) kirk.roundhouse > possiblement, mais c'est d'abord mon ignorance de linux qui est prépondérante :-D
Dragonir
(22h35) Dragonir Tiens en parlant d'hyperviseur, vous les migrés vers quoi vos environnements VSphere d'entreprise ?
kirk.roundhouse
(22h13) kirk.roundhouse Nicouse > peut être. Mais peut être aussi que les problèmes que tu rencontres sont essentiellement dûs à l'hyperviseur que tu utilises.
Nicouse
(22h02) Nicouse kirk.roundhouse > (17h27) c'est juste pour tester avant de déployer sur un vrai pc (ou pas). Je vais pas m'emmerder à installer l'hyperviseur de W10.
LeGreg
(19h58) LeGreg MacOS -> limité à un seul vendeur de hardware. Windows -> coût des licenses et moins d'open source. Linux -> un sacré bordel mais gratuit et souvent open source. Android -> limité en dehors du support tablette/téléphone, écosystème google.
LeGreg
(19h54) LeGreg Mais c'est comme partout, on a dix solutions imparfaites et il faut faire son choix selon ce qui sera un point bloquant ou pas.
LeGreg
(19h53) LeGreg Si la gratuité et/ou l'open source est le critère principal, alors il n'y a pas d'alternative ou très peu (OSes plus obscurs et sans doute avec un support moindre).
LeGreg
(19h52) LeGreg Alors oui, c'est gratuit (pas de licence par machine), c'est flexible et le support hardware est suffisant (ou atteint la barre minimale au niveau hardware) pour que ça puisse être utilisé par une grande partie de l'industrie.
LeGreg
(19h49) LeGreg Dans mon expérience, les points mis en avant par les développeurs Linux sont souvent des points qui n'ont que peu d'intérêt ou sont au détriment de l'utilisateur final et aussi souvent des développeurs d'applications.
Alroc
(18h33) Alroc Portage GO de typescript : [x.com]
kirk.roundhouse
(17h27) kirk.roundhouse Faut utiliser un hyperviseur KVM si vous voulez faire tourner correctement des VM linux. Des VM tout court aussi d'ailleurs. Et pas cette cochonnerie de virtualbox.
Zaza le Nounours
(07h25) Zaza le Nounours Et c'est aussi pour ça du coup que si on fait que jouer sur son PC, les 9900X3D et 9950X3D ne servent littéralement à rien, puisque dans tous les cas on les utilisera qu'à moitié.
Zaza le Nounours
(07h24) Zaza le Nounours Et pour faire ça, ça passe par l'installation de la Xbox Game Bar, qui "optimise" le bordel en coupant le CCD qui n'a pas de Vcache quand tu joues.
Zaza le Nounours
(07h23) Zaza le Nounours Nicouse > le 9800 a qu'un seul CCD, alors que les 9900 et 9950 en ont deux, mais le Vcache est posé que que sur un seul des deux. Donc faut s'assurer que les jeux utilisent le CCD avec Vcache pour en tirer parti.
BeatKitano
(04h55) BeatKitano Et pour les drivers cpu: pas exactement vrai, y’a toujours le microcode à update. Sous arch c’est géré automatiquement à chaque update système.
BeatKitano
(04h52) BeatKitano J’ai toujours eu des merdes avec Linux +enviro de bureau sous les VMs (fenêtres lentes, bugs de store) des fois installer les pilotes hôte aident mais ça sera jamais aussi fiable que bare metal.
Nicouse
(00h14) Nicouse Et me vlà maintenant avec Arch...je viens de finir l'install sur ma VM à partir de l'iso. J'ai pu télécharger des packages durant l'install... et v'là que maintenant rebooté sous l'os installé, j'ai plus de réseau. 'tin c'est l'apprentissage the hard way.
Nicouse
(00h13) Nicouse (23h51) merci CBL
Nicouse
(00h13) Nicouse (23h25) lapin compris le CCD avec le Vcache :-o
Nicouse
(00h13) Nicouse merci, j'avais oublié l'existence du noyau et que les drivers cpu/chipset étaient dedans. J'ai dû lire ça... un jour...
CBL
(00h05) CBL (Juste t'assurer que ton noyau est à jour)
CBL
(00h04) CBL (c'est directement dans le noyau donc tu n'as rien à télécharger)
Monday 10 March 2025
CBL
(23h51) CBL Internet me dit que le support a été ajouté avec Linux 6.9 et amélioré avec Linux 6.13
CBL
(23h47) CBL Zaza le Nounours > Y'a bien des pilotes pour un CPU histoire d' en tirer partie
Zaza le Nounours
(23h26) Zaza le Nounours En gros : "it just works" (en théorie). Et de toute façon, t'auras bien d'autres prises de tête à venir.
Zaza le Nounours
(23h25) Zaza le Nounours *parquer le CCD qui n'a pas de Vcache quand tu joues.
Zaza le Nounours
(23h25) Zaza le Nounours Nicouse > y a pas vraiment de drivers pour les CPU. Et comme c'est "que" un 9800X3D, t'as même pas à te prendre la tête avec les histoires de Xbox Gamebar pour parsuer le CCD qui n'a pas de
Nicouse
(22h46) Nicouse Petite question en passant: je vais recevoir une config plutôt récente genre chipset AMD B650E avec un 9800X3D. Sur Amd.com je vois bien les pilotes pour windows, rien pour linux. Comment je sais que linux va tirer parti de mon matos ?
Nicouse
(22h45) Nicouse Vivement que je lance la VM d'Arch, ça va être la fête du slip...
Nicouse
(22h44) Nicouse Là je me suis dit, putain c'est pas gagné.
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