TEST
Duck Detective: The Ghost of Glamping

Développeur / Editeur : Happy Broccoli Games
Après un étonnant premier titre avec Kraken Academy, le studio Berlinois Happy Broccoli s'est fait définitivement un nom avec son petit jeu d'enquête loufoque Duck Detective: The Secret Salami dans lequel un canard en trenchcoat menait l'enquête autour d'un voleur de sandwichs qui sévissait dans une compagnie de bus.
Drôle comme tout et taillé pour la Switch avec son format court, le jeu a fait un petit carton, ce qui a donné des idées aux Allemands pour une suite aux accents spooky. De retour à son bureau après les événements du premier épisode, notre Perry Mason au bec jaune se morfond toujours de son divorce d'avec Ana. Mais il peut compter sur son désormais fidèle acolyte Freddy Frederson qui, voyant son trop-plein de décrépitude, l'oblige bien malgré lui à une retraite dans un camping glamour au bord d'un lac. Et pas n'importe quel glamping puisqu'il abrite un manoir qu'on dit hanté !
Arrivé sur place, évidemment, le séjour ne sera pas de tout repos puisque notre protagoniste devra mettre ses talents de détective au service de la justice. Entre un influenceur influencé, une tentative de kidnapping ou presque et même de mystérieuses apparitions dans le manoir, soit rien de moins qu'une journée de boulot classique pour Eugene McQuacklin. Et si l'intrigue s'étoffe un peu, cette suite reprend sans grande surprise les mécaniques introduites dans le premier titre.

Arrivé sur place, évidemment, le séjour ne sera pas de tout repos puisque notre protagoniste devra mettre ses talents de détective au service de la justice. Entre un influenceur influencé, une tentative de kidnapping ou presque et même de mystérieuses apparitions dans le manoir, soit rien de moins qu'une journée de boulot classique pour Eugene McQuacklin. Et si l'intrigue s'étoffe un peu, cette suite reprend sans grande surprise les mécaniques introduites dans le premier titre.

En plus de se balader dans un camping qui va progressivement s'ouvrir pour proposer de plus en plus de lieux différents à visiter, on passera la plupart du temps à interroger les différents suspects... ou plutôt clients du camping. En plus de leur parler de la pluie et du beau temps, une autre action permet de les observer de haut en bas et de dénicher quelques détails sur leur tenue vestimentaire ou leur attitude. Enfin, au fur et à mesure de l'avancée de l'enquête, on pourra les questionner sur un objet en notre possession ou d'autres suspects. Il faudra même les réinterroger régulièrement pour faire avancer l'histoire. On devra également fouiller l'environnement à la recherche de pistes.
The Case of the Golden Idiot
Et tout cela pour récupérer des indices sous formes de mots qui nous serviront à compléter des deducktions (oui, le titre est bourré de jeux de mots autour des palmipèdes) à trous, à la manière d'un Return of the Obra Dinn ou plus récemment Case of the Golden Idol façon redux. Le jeu reprend le concept jusqu'à nous demander d'identifier chaque suspect par son nom nous-mêmes.


Une fois la bonne déduction faite, l'histoire avance à l'étape suivante et ainsi de suite pendant les trois petites heures que compte le jeu, jusqu'à un final qui ne laisse que peu de doutes sur la sortie d'un troisième épisode. Le gameplay est donc relativement simple, mais très efficace et surtout accessible au plus grand nombre. Le titre ne nous perd pas dans des enquêtes alambiquées, comme ses pairs.
Du coup, on se laisse porter par l'aventure et essentiellement par les dialogues tordants entre les personnages. C'était déjà la force du premier jeu et on retrouve cette patte dans l'écriture, jusqu'aux écrans de chargement qui mentionnent des fun facts idiots autour des canards. Enfin, chaque personnage est entièrement doublé en anglais par un casting voix assez impressionnant pour un titre de cette envergure (Sean Chiplock déjà entendu dans l'excellent Loco Motive et Brian David Gilbert, imparable). Enfin, la bande originale du jeu signée Svyatoslav Petrov est, elle aussi, de très bonne facture, donnant dans le jazz de film noir très à propos.
Du coup, on se laisse porter par l'aventure et essentiellement par les dialogues tordants entre les personnages. C'était déjà la force du premier jeu et on retrouve cette patte dans l'écriture, jusqu'aux écrans de chargement qui mentionnent des fun facts idiots autour des canards. Enfin, chaque personnage est entièrement doublé en anglais par un casting voix assez impressionnant pour un titre de cette envergure (Sean Chiplock déjà entendu dans l'excellent Loco Motive et Brian David Gilbert, imparable). Enfin, la bande originale du jeu signée Svyatoslav Petrov est, elle aussi, de très bonne facture, donnant dans le jazz de film noir très à propos.
Si vous avez aimé le premier volume des aventures du privé aux pieds palmés, nul doute que vous apprécierez Duck Detective: The Ghost of Glamping. Avec sa durée de vie contenue, et une copie conforme du concept allégé en énigmes de l'original, on y musclera toujours plus ses zygomatiques que ses méninges. Mais on y passe toujours un très bon moment.