PREVIEW
[E3 2017] Premières légionelloses dans Starlink
par CBL,
email @CBL_Factor
Le line-up Ubisoft E3 2017 était riche en surprises et en nouvelles licences. Parmi elles s'est glissé un certain Starlink: Battle For Atlas, surnommé No Man's Skylanders par une partie de la presse.
Il faut dire que le nouveau jeu d'Ubisoft Toronto propose un concept intéressant : un shoot dans un monde ouvert couplé avec des jouets physiques à modifier et collectionner. On a assisté à une présentation du jeu sur PC même si dans l'immédiat, le jeu n'est pas prévu sur cette plateforme.
La présentation a commencé par une bataille dans l'espace contre la race extraterrestre, la Légion Oubliée. Elle fait office d'introduction au jeu et permet de prendre en main le vaisseau. Le gameplay est assez simple : on est nettement plus proche d'un TPS que d'un X-Wing : un bouton pour chaque flingue, des tonneaux, du strafe, accélérer/freiner et une capacité spéciale.Il faut dire que le nouveau jeu d'Ubisoft Toronto propose un concept intéressant : un shoot dans un monde ouvert couplé avec des jouets physiques à modifier et collectionner. On a assisté à une présentation du jeu sur PC même si dans l'immédiat, le jeu n'est pas prévu sur cette plateforme.
Entre deux combats, le développeur en a profité pour présenter le coeur du jeu : l'aspect jouet. Un socle conçu pour l'occasion se branche sur le port d'extension des manettes XO / PS4. Sur Switch, c'est littéralement un Joy-Con Grip qui fera office de socle. La première chose qu'on insère est une figurine qui permet de choisir son pilote. L'écran de sélection en montrait 16 et chacun a sa manière de piloter et son talent spécial : par exemple l'un des pilotes peut ralentir le temps tandis qu'un autre peut balancer une attaque aérienne. Par dessus, on met un des huit vaisseaux disponibles. Chaque vaisseau a ses propres carac' et il faut choisir entre vitesse, résistance et maniabilité.
Enfin on peut accrocher les pièces détachées : flingues, ailes et boucliers. On peut empiler tout et n'importe quoi de n'importe quelle manière au point de faire un vaisseau qui ne ressemble à rien. Toute la connectique a été développée en interne par Ubi et est propriétaire. Il n'est pas question d'aimants ou de NFC. Le tout a l'air aussi résistant et s'emboite facilement mise à part peut être la figurine de base. On reste dans le jeu quand on modifie la configuration du vaisseau mais changer de vaisseau voire de pilote met le jeu en pause. Le socle ne change pas la prise en main et n'ajoute que très peu de poids. Une bonne partie du gameplay consiste à choisir la bonne configuration au bon moment mais on en parlera plus bas.
On perd la bataille dans l'espace et on s'écrase sur une des planètes du système Atlas. On apprend que son vaisseau-mère s'est écrasé aussi et il faut donc l'aider à repartir. On se retrouve à voler au ras du sol sur une planète désertique mais infestée de Légion. On rencontre des genres de headcrabs mécaniques et le développeur choisit de mettre un lance-flammes histoire de pouvoir arroser la vague d'ennemis. Peu après, on se retrouve au beau milieu d'une tempête de sable dans laquelle on ne voyait pas à trois mètres et le dev choisit un vaisseau plus costaud en cas d'attaque surprise. On finit par tomber sur trois gros ennemis qui protègent un dispositif qui crée la tempête de sable. On change alors de flingues pour remplacer le lance-flammes par un lance-roquettes bien plus approprié. Une fois la Légion dégommée, la tempête se disperse et on voit le ciel, ce qui marquait la fin de la démo mais le début d'une double interview.
En plus du vol en rase-motte et du vol dans l'espace, il y aussi du vol libre dans l'atmosphère des planètes. On passe du sol à l'espace sans transition : il suffit de voler vers le ciel et on finit par arriver dans l'infini étoilé. Les sept planètes du jeu seront immenses et entièrement modélisées et on pourra donc en faire le tour. Si celle de la démo semblait vide, c'est en fait loin d'être le cas. Elles sont occupées par trois factions différentes : les prospecteurs, les hors la loi et les scientifiques. On va faire des missions (scanner des trucs, affronter des machins, protéger des choses...) pour chacune d'entre elles afin de gagner des XP et du pognon mais aussi pour gagner leur confiance. Le but est de devenir leur allié contre la Légion. Comme souvent, on nous promet aussi un système économique dynamique et un monde qui évolue sans nous mais on attend de juger sur pièce. Ubisoft oblige, il y aura des postes avancés avec lesquels on pourra intéragir.
La plupart de nos questions ont porté sur l'aspect jouet car le reste du jeu semble finalement bien foutu mais assez classique. Ubisoft n'a pas voulu dire s'il y aura des éditions spéciales genre "le canon McDonalds" ou "le bouclier Gamestop" mais a insisté sur le fait qu'ils ne vendront pas des pièces détachées dont le seul intérêt est cosmétique. Chaque pièce aura une utilité et il n'y en aura pas des tonnes. Chaque pilote, vaisseau ou pièce détachée est en fait un DLC physique. Une fois connecté à son pad, il est associé à son compte. Le but est de pouvoir jouer à Starlink sans forcément avoir les jouets. Un menu du jeu qu'on n'a pas vu permet de customiser son vaisseau sans jouer aux légos. On peut même acheter en numérique absolument tout. On n'a même pas besoin d'acheter quoi que ce soit : le vaisseau présent dans le pack de base devrait permettre d'accéder à l'intégralité du jeu voire de le finir au risque de galérer un peu.
Ubisoft a voulu faire un système non-contraignant qui permet par exemple de jouer à la version Switch en mode tablette et donc sans avoir à se trimballer le Grip et les jouets. Le jeu ne comporte pas de multi en ligne mais uniquement du coop local en écran splitté. Là encore, ce serait absurde de forcer à utiliser l'aspect physique car il faudrait un set par joueur. Starlink tourne avec le Snowdrop. Le choix du moteur de The Division peut sembler étrange mais Ubi l'avait déjà porté sur Switch pour Mario + The Lapins Crétins Kingdom Battle. Accessoirement, le moteur est super maléable selon les devs. Le résultat est fort plaisant à l'oeil avec un joli rendu cartoon même si la planète de la démo semblait un peu vide.
Starlink: Battle For Atlas semble partir du bon pied en proposant un monde immense et un shoot efficace tout en ne forçant pas trop à mettre la main au porte-feuille. On attend maintenant d'en savoir plus sur l'univers, le gameplay et la qualité des quêtes mais aussi sur le prix des babioles. Il y a encore le temps : le jeu n'est pas prévu avant l'automne 2018 sur PS4, PS4 Pro, XO, XOX et Switch.