Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

Forums

Votre comportement d'acheteur et le prix des jeux.
meduz'
Membre Factor
Membre 1198 msgs
Amis radins, amis fortunés, amis dépensiers, amis ruinés, prenez de votre temps (mais pas de votre argent) pour lire another fuckin' pavé (plus gros que l'autre) !

Les propos ci-dessous concernent majoritairement le marché des jeux sur consoles de salon, mais je crois qu'on peut étendre le propos aux jeux PC et portables.

Lorsqu'on regarde remonte le temps jusque 1990 (NES, Master System) et qu'on observe les fluctuations du prix des jeux, on peut s'estimer globalement chanceux de ne pas avoir vraiment subi l'inflation, contrairement à d'autres médias (la BD de 10 € qui coûtait 5 € y'a 20 ans) ou à d'autres biens de consommation (le prix du pain a également doublé en 20 ans), ou même à l'immobilier (avoir acheté une baraque avant 2000, c'est être riche aujourd'hui).

Ce sujet n'est pas destiné à retracer l'historique du prix des jeux, mais un petit rappel (ou une prise de connaissance pour les plus jeunes) ne sera pas de refus. Je me focalise sur les consoles de salon depuis la NES, mais je pense que le schéma pour les consoles portables est similaire, avec des jeux toutefois un peu moins chers.

Petit flashback : 20 ans de prix approximatifs

1990 : un jeu NES coûtait entre 349 et 449 FF, soit 400 FF en moyenne, soit 60 €.
1994 : un jeu Megadrive ou Super NES coûtait l'équivalent de 50 à 70 €, avec parfois certaines vilaines pointes à 80 €.
1999 : un jeu PS coûtait autour des 60 €, tout comme les jeux N64 malgré le fait qu'une poignée d'entre eux culminait à 70 ou 80 €.
Depuis environ 2003 : le prix des jeux est standardisé autour des 60 €, et je crois que le début des jeux 360 et PS3 était plutôt vers les 70 €. Pour la Wii, le prix des jeux oscille entre 40 et 50 €, vite fait (c'est pas important). J'enlève le dématérialisé de l'histoire, j'y reviendrai plus loin.

Heureusement, le prix des jeux n'a donc pas doublé. C'est certainement grâce à un marché fortement agrandi et à une réduction des coûts de production (un CD ou DVD ou Blu-Ray coûte moins cher qu'une cartouche à fabriquer) que les coûts de développement, qui ont eux faramineusement augmentés, ont pu être amortis. C'est une hypothèse et je m'en cogne, c'était juste pour brasser du vent.

Un élément important, c'est que dans toute l'histoire des jeux vidéo depuis les consoles 8 bits, on n'a rarement vu un jeu sortir avec un prix directement au rabais. C'était également assez rares de faire des bonnes affaires ou de voir les revendeurs casser les prix comme ils le font parfois aujourd'hui (enfin, depuis l'époque de la PS2). On peut aisément dire que, dans l'ensemble, le prix moyen d'un jeu en 20 ans est toujours resté de 60 €, avec peu d'écart par rapport à cette moyenne. C'est un élément qui peut certainement être contesté par des cas isolés qui ne pèsent pas lourds dans la balance.

Ce qu'implique le prix fixe au niveau de la concurrence

Ce paragraphe ne concerne pas le grand public. Si tous les jeux depuis la nuit des temps sont à 60 €, on peut dire d'eux qu'ils partent en rayon des magasins en ayant tous les mêmes chances de se vendre. Le prix ne sera donc pas un critère dans le choix du jeu. Par contre, soucieux du bon usage de son argent, le joueur veillera à ce que le jeu réponde à ses attentes, qu'elles concernent la durée de vie (« 20 € pour 4 heures de Portal, c'est de l'arnaque », diront ceux qui paieront 60 € un jeu de 10 heures), la réalisation (« 50 € pour un jeu GameCube, ça va pas ou quoi », entendions-nous à la sortie de Twilight Princess), la notation dans les magazines (« 50 € pour FF7 sur PC, il a été noté 69% dans Joystick loooool ») ou n'importe quel autre critère débile. Le grand public, non concerné par ce paragraphe (rappelons-le) dira juste « 60 € pour un jeu vidéo, pas bien la tête ? ».

Bon, en gros, tous les jeux ne se valent pas et tous plairont différemment à chacun d'entre nous. Mais quand même, entre payer 60 € pour Super Mario 64 ou Rayman 2 et payer 60 € pour Croc ou Rascal, le choix est vite fait et, pour Croc comme pour Rascal, ça la fout mal (putain mais cette rime, les mecs 8))... Fort heureusement, les développeurs commencent à se rendre compte, très lentement, que dorénavant, il va falloir un peu ajuster le prix des jeux en fonction de leur qualité s'ils veulent qu'on y joue un peu. Il aura fallu près de 20 ans (ou plus dans certains cas, l'avenir nous le confirmera) aux développeurs pour commencer (seulement commencer, oui), à songer à des différences de prix à la sortie. Quelques précurseurs avaient déjà commencé, avec audace : on se souviendra entre autres d'un des GTA sur PS2 vendu 20 € moins cher que les autres jeux à sa sortie, un gros pied-de-nez à l'industrie à l'époque.

Aujourd'hui, on en est où ?

Et bien, on en est nul part, et au mieux, c'est plutôt une logique de décroissance des prix avec le temps qui s'applique à quelques jeux. Une fois un jeu rentabilisé, il passe parfois en gamme budget (Pikmin, Assassin's Creed) ou il est parfois baissé de prix volontairement sans changer nécessairement de gamme (GTA IV). Parfois, c'est parce qu'il ne se vend pas bien (GTA CW, Madworld). Mais, globalement, les jeux sortent tous au prix fort, même les daubes, même les jeux courts, même les jeux qui coûtent trois fois rien à créer. Bon, alors c'est quoi l'avenir si on constate que ça ne bouge pas ?

Je suis un grand amateur de bonnes affaires, j'attends assez souvent de gros cassages de prix pour me procurer certains jeux. Ça ne m'empêche pas de payer plein pot à leur sortie certains jeux, mais ça m'ennuie pour d'autres, raison pour laquelle j'attends la bonne affaire. Parfois, ça me permet aussi de découvrir certaines surprises (Madworld, Battalion Wars ou Mirror's Edge) auxquelles j'aurais jamais joué à 60 €. Quelque part, c'est un échec pour un éditeur de devoir casser le prix de son jeu à un moment. Pour moi, ça signifie soit que le jeu est mauvais, soit qu'il a été vendu à un prix trop élevé.

J'ai longtemps pensé que le prix d'un jeu, au lieu d'être fixe (60 €), devrait varier en fonction de la qualité du produit. Certains l'ont compris, comme Activision qui a lancé MW2 plus cher que les autres jeux xD, et il s'est super bien vendu. D'autres n'ont pas nécessairement fait un pas en ce sens, mais ils osent enfin en parler. C'est donc avec grand plaisir, en lisant début janvier les interviews (de GameKult) de quelques dirigeants des branches francophones de EA, Sega, Capcom, Nintendo... que j'ai pu relever deux phrases allant presque dans ce sens :

Chez Sega :
Je ne vais pas utiliser l'argument qui est de dire "ramené au nombre d'heures de jeux, c'est moins cher qu'un film", etc. Aujourd'hui, quand on joue à un Bayonetta, Call of Duty : Modern Warfare 2 ou Assassin's Creed II sur un écran LCD HD qu'on a payé 1.000 euros, avec une PlayStation 3 à 300 euros, on n'est peut-être plus prêt à mégoter. Il est possible, alors, qu'on n'achète qu'un seul de ces jeux, mais on ira prendre celui qui nous "transcende". On ne se dira pas qu'entre 50 et 70 euros, on va prendre le moins cher - on prendra celui qui nous plaît. [...] Sur la question du prix lui-même, et c'est l'intérêt de la crise : c'est dans une tempête qu'on voit les meilleurs navigateurs. Les produits qu'on vendait trop chers à une époque vont désormais être réajustés dès le départ, car les jeux moyens, à l'inverse des blockbusters, ne sont pas achetés s'ils sont jugés trop chers - les joueurs préfèrent encore plutôt s'offrir des titres de qualité à prix "budget".


Chez Capcom :
Aujourd'hui, le jeu vidéo a tendance à vendre des Twingos au même prix que des BMW, mais il y a une sanction de marché derrière. Maintenant, si le consommateur estime que la qualité du jeu ne correspond pas à son prix, peut-être attendra-t-il une baisse de prix.
Mais pas d'enthousiasme, la suite de la réponse vient pondérer les dires du monsieur :
Quant à baisser les prix pour vendre davantage de jeux ? Je ne pense pas. Quand on a sorti Street Fighter IV, étant donné le parc de consoles installé, on n'en aurait pas vendu deux fois plus en baissant son prix. Et puis, il faut aussi prendre en compte le business model : il était impossible pour Capcom de ne pas perdre de l'argent si l'on avait vendu SF IV à 20 euros de moins. Les coûts de développement, de distribution, les royautés payées aux développeurs et éventuellement aux ayant-droits... dans ce modèle, globalement, quand un jeu fonctionne, il permet souvent d'amortir les deux ou trois jeux qui n'ont pas marché à côté. L'éditeur réfléchit toujours avec l'ensemble de ses produits, et pour que l'un d'entre eux prenne un risque avec une nouvelle licence, il faut qu'il ait des franchises à succès à côté pour se le permettre. Sans vache à lait, pas d'investissements.
Le gars d'EA disait la même chose : sans vache à lait, pas d'investissements.

Mais c'est pas tout, puisqu'aujourd'hui, nous avons...

La dématérialisation popularisée

Ces dernières années, le prix de certains jeux a augmenté artificiellement à cause des DLC. Il fallait avoir les couilles d'entuber profondément les joueurs avec certains DLC qui donnent juste quelques costumes ou deux bagnoles. Pourtant, ça marche, alors que ce contenu supplémentaire était à une époque gratuit et de grande qualité pour certains jeux PC qui voyaient leur contenu fortement augmenté à coups de patch rajoutant du contenu. Aujourd'hui, les patchs servent avant tout à corriger des bugs ; ça a toujours été leur vocation première, mais rares étaient les patchs sans ajout de contenu il y a 10 ans. Cela dit, certains DLC sont probablement de grande qualité aussi, mais à quel prix ?

Autre aspect de la dématérialisation, les plates-formes de vente en ligne (Steam en tête de liste) où certains jeux sont vendus aussi cher que dans le commerce. Le phénomène débarque même sur console, où les jeux dématérialisés Xbox 360 sont parfois plus chers que leur version boîte (Assassin's Creed en budget coûte plus cher en dématérialisé qu'en boîte). Mais grâce à la dématérialisation, on se réjouit parfois de certaines bonnes affaires ou offres ponctuelles destinées à promouvoir un jeu (par exemple : les offres week-ends promotionnelles sur TF2 ou les soldes de Noël chez Steam). Et surtout, on se réjouit de découvrir des titres de petits développeurs ne pouvant pas sortir leurs jeux en version boîte (Braid, Machinarium).

Le temps qui passe

Au fil de la vie, on prend de l'âge et on n'a pas nécessairement les mêmes envie de jouer, ou d'utiliser son argent. Certains voient leur pouvoir d'achat augmenter, et se jettent donc sur des tonnes de jeux, alors que d'autres se dirigent vers d'autres loisirs ou on simplement moins le temps de jouer, donc achètent moins.

Pour mon exemple personnel, j'ai découvert les jeux vidéo et on m'a offert une NES (pack SMB + Duck Hunt) en 1989 (j'avais 6 ans). Mon pouvoir d'achat était nul, et je ne pouvais obtenir des jeux qu'en cadeau. On m'offrait ainsi environ 3 jeux par an, le plus souvent aux fêtes de Pâques, de Noël et à mon anniversaire (septembre). Ainsi, mon année de jeu était bien segmentée, et on se prêtait parfois des jeux avec les enfants du quartier. Ce comportement de consommation de jeux :nerdz: a perduré jusqu'en 1994 environ où j'ai commencé recevoir suffisamment de sous lors de certaines occasions pour finir par me payer des jeux en économisant (mon argent passait alors intégralement dans la BD et les jeux vidéo, j'avais 11 ans). Je tournais alors à 5 jeux par an grâce aux fêtes et aux économies. C'est monté à 6 jeux par an vers 1999 (N64), et c'est resté comme cela jusqu'à ce que je décroche mon premier job en 2004 (GC). Depuis, le marché a connu de multiples cassages de prix, mon pouvoir d'achat est bien plus conséquent que celui d'il y a quinze ans, et j'ignore à combien de jeux je tourne par an. Tout ce que je sais, c'est que j'achète au prix fort un maximum de 4 jeux par an, le reste étant de la bonne affaire en grande quantité. Le seul truc qui a changé, c'est que je ne reçois absolument plus de thunes ni de jeux de la famille, et que seul une personne de mon entourage (mon cousin) a de bons goûts vidéoludiques et peut donc me prêter des jeux.

Et vous, qu'est-ce que vous pensez du prix actuel des jeux, et qu'est-ce qui vous ferait plaisir de voir sur ce plan ? Et surtout, quel comportement d'acheteur avez-vous et comment a-t-il changé à travers les âges ?
 
D-Kalck
Membre Factor
Membre 2575 msgs
Comme j'aime bien enculer les mouches, je voudrais préciser qu'un jeu PS, c'était plutôt dans les 300 balles, donc 45€, un jeu PS2 60€ (GTA3 sur PS2 était à 45€). Et les jeux PS360 sont à 70€.
Évidemment, je parle en prix public à la sortie. Sur PS3, MW2 était au même prix que les autres jeux : 70€.

Maintenant, je vais parler de mon comportement au fil des années. J'ai commencé à l'age de 6 ans quand on m'a offert un excel100 d'excelvision, y'avait quelques jeux dessus et du coup je bidouillais plus avec certains logiciels qu'autre chose.
Ensuite, y'a eu l'Amiga, et forcément la majorité de mes jeux étaient piraté, j'ai acheté quelques jeux quand je voulais pas attendre de les avoir en version pirate. Pendant cette période, mes frères ont eu une Megadrive puis une Super Nintendo, mais j'ai jamais acheté de jeux sur ces plateformes.
Puis mes frères ont eu une PlayStation, et ça m'arrivait d'acheter (ou plutôt qu'on m'offre) des jeux dessus et comme c'était la même chose pour mes frères, ça permettait de ne pas être trop à court de jeux. Évidemment, tous ces jeux étaient payés au prix fort.

Ensuite, je me suis payé une PS2 (ainsi que mes frères) et toujours pareil, j'achetais les jeux au prix fort, du coup, j'en avais pas tant que ça.

Aujourd'hui, je bosse et j'ai une femme, je peux donc facilement claquer 70€ dans un jeu, mais j'essaye de pas trop abuser pour éviter de subir les foudres de ma femme, ça m'arrive donc d'attendre que certains jeux baissent avant de les acheter, ou alors d'acheter sur un site UK, mais c'est rare.
 
Cyberpunk
Membre Factor
Membre 4013 msgs
Pour ma part, je pense avoir eu un comportement commun: Gamin, j'avais tendance à acheter, comme beaucoup, un jeu plein tarif aux grandes occasions (anniv, noel...) qui me durait de nombreux mois et je complétais méchamment avec le piratage (les jeux CPC qu'on se copiaient entre potes / cousins).

A l'époque des jeux megadrive / snes, fini le piratage: j'avais moins de jeux mais je les faisais durer, jusqu'à ce que je découvre l'occasion et l'import vers 14 ans.

Et puis est arrivée la vente par internet, et là, ça a complètement changé ma façon de consommer: jeux moins chers sur les sites français, puis découverte des amazon.co.uk et autres play.com; je suis devenu un consommateur boulimique. Ce changement est arrivé en même temps que l'augmentation de mon pouvoir d'achat (et oui, la paye à la fin du mois et plus conséquente que l'argent de poche de quand j'étais gamin). Résultat, de 1 jeu par trimestre il y a 10 ans, je passe à 3 jeux en moyenne par mois.

Je ne pirate pas, et j'essaie de soutenir les créations un peu originales (Brutal Legend, Banjo 360, Darksiders...), j'achète souvent neuf plein tarif en UK, j'estime que les prix sont justes (Mass Effect 2 à 29£!).

Par principe, je ne débourserais jamais 70€ pour un jeu en France (même si j'en ai les moyens), encore moins acheter un jeu en occaz chez Games & co. La question est: si la vente en ligne / les prix au Royaume Uni n'existaient pas, comment je consommerais? Je pense comme avant: un jeu de temps en temps. Le problème est que les prix bas créent des besoins: il y a plein de jeux auxquels je n'aurais jamais joué si je ne les avais pas trouvé à moins de 10€: Turok, Alone in the Dark, Dark Sector...Ce ne sont pas forcément des bons jeux, je ne les aurais jamais acheté en temps normal, mais je ne regrette pas de les avoir terminé.
 
Feed
Peter La Fleur
Admin 1209 msgs
Pour raconter ma vie en express :


Avant :
Plus jeune c'était à peu près comme toi, en plus pauvre, plutôt de l'ordre de 2 jeux par an.
J'ai pas mal tipiak, jeune et con, et puis au début, sur amiga, quand mon père ramenait des jeux de ses collègues, je croyais que ça marchait comme ça. Ensuite, surtout un problème de pouvoir d'achat. C'est mal je sais, mais la priorité, c'était de vivre et financer les études, mais je n'avais pas envie pour autant de laisser une de mes passions de côté.
J'ai surtout beaucoup procédé par échange/prêt avec des amis, j'ai la chance d'en avoir pas mal qui jouent également. Par contre, ça faisait 0€ pour les développeurs/éditeurs.


Maintenant :
Depuis quelques années, un peu plus de sous, je suis retourné sur console, les prix du hardware ayant bien baissé (et mon pouvoir d'achat légèrement augmenté). Je me suis énormément approvisionné en occaz', de bons jeux entre 10€ et 30€. Là encore, ça fait 0€ pour les développeurs/éditeurs.
Et depuis quelques mois, j'ai un vrai boulot, avec un vrai salaire d'homme, donc je me fais un peu plus plaisir.

Malgré tout, je reste un consommateur averti, on ne squatte pas des sites comme factor pour rien et je ne vais pas acheter n'importe quoi.
Plus d'argent, mais moins de temps à consacrer, je n'ai plus l'envie de me plonger 7h d'affilée dans un jeu, d'où une utilisation plus pop-corn, comme un film.
De principalement pc, je suis redevenu un joueur console pour ces raisons (plus la convivialité).


Prix :
La question du prix me travaille sur plusieurs points. Comme tout consommateur, on veut payer moins pour avoir plus (logique). Néanmoins, en tant que joueur, on veut rémunérer (récompenser) les développeurs lorsqu'on s'est éclaté sur un bon jeu (et bon, étant donné que je veux développeur du jeu, vaut mieux que je pense comme ça).
Le problème, c'est que dans la distribution classique, y a pas grand chose qui va dans la poche du développeur. Travaillant bien souvent au forfait, c'est à peu près la dèche à ce niveau (en tout cas en france).

Dématérialisé :
D'où mon affection pour le support dématérialisé. En zappant le distributeur (en partie), une plus grosse partie du bénéfice revient au développeur (et ça j'aime). De plus, les frais de distribution étant beaucoup moins élevé, il est plus facile (relatif) pour un développeur de trouver un éditeur, et surtout pour des projets prenant un peu de risque.
Cela permet de trouver d'excellents jeu comme Trials HD, Shadow Complex, Castle Crashers, Braid ou AaaaaAAaaaAAAaa-AAAAaAAAAA!!! ‑ A Reckless Disregard for Gravity entre autre. De petits ovni de gameplay dans un environnement qui tend à s'homogenéiser.
Et à 15/20€ pièce, je n'hésite pas une seule seconde.

C'est la catégorie de jeux pour laquelle j'ai le plus de plaisir à mettre la main au porte-monnaie.

Ensuite, on trouve les bons/gros jeux pour 40€ (Left 4 Dead). Là encore, pour un joueur averti, un bon jeu à ce tarif, ça ne me pose aucun problème de mettre la main au porte-monnaie.

Collector :
Au niveau du neuf, 70€ dans un jeu , j'ai parfois du mal à le justifier, en me disant que plus de 40€ vont aller pour le marketing et la distribution, ça me fait un peu mal au fion.
En revanche, pour une belle edition collector, un chouette artbook, une belle figurine, là j'estime en avoir pour mon argent.

Soldes :
En ce qui concerne les soldes type steam, c'est un peu la caverne d'ali baba pour le joueur, avec d'excellents jeux pour des prix dérisoires. Souvent, ce sont des jeux ayant déjà vécu en rayon, et à ce niveau, toute vente supplémentaire est bonne à prendre.

Import :
Au final, comme beaucoup, c'est l'import et la vente sur internet qui correspond le mieux à mon besoin en tant que joueur/consommateur. Des jeux neuf pour 30/50€, un prix que j'estime correct, et un support physique quand même plus agréable que du dématérialisé.

Marketing :
Enfin, ayant en tête que la durée de vie moyenne d'un jeu en rayon est de 3 semaines. Passée ces 3 semaines, un jeu se vend beaucoup moins (sauf gros jeu), d'où un effort parfois pénible du marketing pour nous assomer à coup de pub michael-bay-esque. Si seulement il pouvait mettre la moitié du budget marketing dans le développement... (j'aime pas le marketing)
Avant que le jeu vidéo ne devienne un média de masse, la communication se faisait via les magazines spécialisés, et le bouche à oreille. Un mauvais jeu ne se vendait pas (trop) car il était mauvais et que ça se savait.
Aujourd'hui, si on veut vendre un jeu, au lieu d'ajouter des moyens au développement, on va booster le marketing.

Ca ne change peut être pas ma perception en tant que joueur "averti", mais c'est suffisant pour les masses. Et une bouse qui se vend bien, c'est un signal pour les éditeurs qu'ils ont raison et qu'ils doivent continuer comme ça (après tout on parle d'argent). ex : léa passion caca et 80% des jeux NDS/Wii.
 
Zaza le Nounours
Connard aigri
Membre 14263 msgs
Je me rappelle pas trop d'où je sortais les sous pour me payer mes jeux quand j'étais plus jeune, d'autant plus que la majeure partie de mon argent de poche devait passer dans les clopes et les biaires. Pourtant, je n'ai jamais eu de console flashée/crackée/warezable. En même avant d'avoir la PS2, je jouais uniquement sur PC, ça devait aider (/me sifflote).

Bref, maintenant je gagne tout à fait correctement ma vie, et mis à part mon loyer et le crédit/assurance pour ma bagnole je n'ai pas de gros gouffre à pognon inutile (femme, enfant, ce genre de chose), du coup je peux me permettre de claquer une montagne de fric dans des jeux neufs achetés plein pot à leur sortie en France. Parce que j'ai pas envie d'attendre x jours qu'une bande de rosbifs se décide à m'envoyer ma commande, j'ai suffisamment donné. Du coup, oui, je lâche un pognon monstre en jeux, mais puisque je peux me le permettre, pourquoi me priver ? Je ne suis pas trop du genre à attendre que les jeux passent en gamme Budget, par contre comme tout le monde je me suis fait plaisir sur des titres à côté desquels j'étais passé il y a un an ou deux lors des grosses promos Steam (comme l'exelan Dead Space).

Et pour en rajouter une couche sur mon côté consommateur crétin, contrairement à vous, la plupart des jeux que j'achète, je peux les recevoir gratos par les éditeurs.
 
kakek
Membre Factor
Membre 1643 msgs
C'est pas inintérréssant, mais tu ignore completement l'influence du piratage sur notre mode de consomation.
Notement sur PC, ou on s'échangeait des jeux qu'on copiait (sur 20 disquettes) dés nos 11/12 ans.
 
SupaPictave
Eleveur de champions
Membre 3859 msgs
Etudiant j'ai fait beaucoup de d'achat/revente chez de grandes enseignes jusqu'à ce que je me rende compte que, souvent, ça me faisait saigner de l'anus. L'occaz racheté 20€ moins cher que le neuf une semaine après la sortie, que l'on retrouve le lendemain revendu 3€ de moins que le neuf, non merci. M'enfin c'était pratique, j'avais la boutique en bas de chez moi...
Puis en plus du temps de glandouille entre les cours, j'avais encore les parents derrière, donc de la marge niveau budget, dans les grosses périodes il m'arrivait d'acheter jusqu'à 3 jeux par mois. Je me souviens de certaines périodes grandioses, encore il y a peu de temps, notamment lors du créneau des sortie de Mass Effect/Bioshock/Assassin's Creed y a quelques mois.

Maintenant je suis grand, j'ai mon salaire, un loyer, des impôts, des courses à faire... Je fais donc beaucoup plus attention, et n'achète quasiment rien plein pot.
Comme beaucoup, j'ai redirigé mes achats vers l'autre côté de la Manche, je privilégie les promos (pour le prix de deux jeux neufs, j'ai acheté de quoi jouer toute l'année sur Steam lors des soldes) et je choisis la plateforme qui coûte le moins cher quand je le peux (exemple les jeux multiplateformes à 70 euroboules sur consoles, mais 40 ou 50 sur PC, souvent en superior version).
Je regrette d'ailleurs qu'il n'y ait pas de soldes "à la Steam" sur le PSN et le Live. Les promos sont rares et souvent très frileuses niveau prix, dommage.

J'ai totalement zappé les éditions collectors, inutiles à mon goût et souvent injustement plus chères.

Je regarde aussi beaucoup plus du côté des indés, qui proposent souvent des perles à pas cher.

Ah, puis y a un truc que je supporte pas, c'est les plateformes démat' qui proposent un système d'achat par des "points". Je trouve ça bidon, si c'est censé rendre l'achat moins douloureux, c'est râpé. J'y regarde à 4 fois plutôt qu'à 2 avant d'acheter, je fais systématiquement la conversion, et comme je me souviens jamais du taux, et que j'ai pas souvent de calculatrice sous la main, au final ça me gave et je n'achète pas. Affichez les vrais prix dans la monnaie courante FFS !
 
SupaPictave
Eleveur de champions
Membre 3859 msgs
Zaza le Nounours a écrit :
Et pour en rajouter une couche sur mon côté consommateur crétin, contrairement à vous, la plupart des jeux que j'achète, je peux les recevoir gratos par les éditeurs.


Gnagnagna.
 
meduz'
Membre Factor
Membre 1198 msgs
D-Kalck a écrit :
Comme j'aime bien enculer les mouches, je voudrais préciser qu'un jeu PS, c'était plutôt dans les 300 balles, donc 45€, un jeu PS2 60€ (GTA3 sur PS2 était à 45€). Et les jeux PS360 sont à 70€.
Évidemment, je parle en prix public à la sortie. Sur PS3, MW2 était au même prix que les autres jeux : 70€.
Les jeux PS, j'ai le souvenir de prix entre 50 et 60 €. Les jeux PS360 ne sont plus à 70 € depuis un bail, c'était uniquement à la sortie comme je le mentionne. Peut-être que je me trompe sur certains points, ou qu'il y a de grosses disparités régionales :p.

kakek a écrit :
C'est pas inintérréssant, mais tu ignore completement l'influence du piratage sur notre mode de consomation.
Notement sur PC, ou on s'échangeait des jeux qu'on copiait (sur 20 disquettes) dés nos 11/12 ans.
J'ai volontairement écarté le piratage pour pas que la discussion ne se centre dessus (on y glisse vite d'un sujet à l'autre :D).

Aussi, j'ai eu ma première console de salon à 6 ans (1989, NES) et j'ai jamais vu un PC ni chez moi ni chez des potes avant mes 14 ans (1997). Par conséquent, j'ai découvert le piratage très tard (~1999) et n'y ai succombé que sur PC tout en continuant à acheter un jeu PC de temps en temps et en conservant un régime similaire sur consoles de salon.

Pour moi, le piratage, que ce soit pour les jeux, la musique et les films, résulte juste de ma curiosité de toucher à un maximum de choses et, quand ça me plaît vraiment bien, j'achète si je le peux. Je me sers du web comme d'une borne d'essai, en fait. Je crois que c'est le cas de beaucoup de monde.

Cela dit, j'ai jamais piraté au niveau des consoles de salon, mais j'ai jamais eu de console massivement piratée comme les PS ou la DC, par exemple.

L'import, j'aimerais tenter mais j'ai juste pas de carte de paiement en ligne, ha ha...
 
D-Kalck
Membre Factor
Membre 2575 msgs
meduz' a écrit :
Les jeux PS, j'ai le souvenir de prix entre 50 et 60 €. Les jeux PS360 ne sont plus à 70 € depuis un bail, c'était uniquement à la sortie comme je le mentionne. Peut-être que je me trompe sur certains points, ou qu'il y a de grosses disparités régionales :p.
Les jeux PS360 à 60€ je les vois que sur les sites internet français, en magasin, c'est plutôt 70€ (à la sortie du jeu).
 
meduz'
Membre Factor
Membre 1198 msgs
Bah justement, en magasin, j'en vois qu'à 60 €, dans les grandes surfaces comme dans les enseignes particulières (avec des rares pointes à 65 € cependant). J'habite en Belgique (où la TVA est à 21% et les biens de consommation généralement un poil plus cher), et je constate la même chose dans une enseigne comme Game quand je passe la frontière (je me rends dans ce Game, et le Auchan qui va avec, environ 2x/an pour quelques bonnes affaires).
 
D-Kalck
Membre Factor
Membre 2575 msgs
Ben, demande à Zaza combien il achète ses jeux en france le jour de leur sortie (ou même avant).
 
__MaX__
David Croquette
Admin 4967 msgs
Comme Zaza quasiment... pas spécialement pauvre donc je tourne à une moyenne d'un jeu neuf par mois sur les bonnes années. (toutes plateformes confondues donc ps3 + x360 + PC).

J'ajoute quand même que depuis 2/3 ans j'ai une flemme incommensurable de cracker les jeux... courir après les nocd, la version est pas la bonne... blahblahblah, donc je prends les jeux neufs, j'ai pas de problème.

Pour revenir à ce que tu disais sur SF4... perso j'en ai rien a branler de leurs problèmes de marketing. Ils n'ont qu'à mieux gérer leur budget, c'est une fausse excuse de dire qu'on ne peut pas baisser les prix... ce sont eux qui génèrent les prix du marché. Ils ont qu'à mieux négocier auprès des éditeurs et se faire un peu plus de marge. Quand tu développes un produit et que tu sais que tu vas te faire 2% de marge sur le prix final, euh wtf quoi... comment tu peux signer le contrat ? :x

Si les jeux sont bien moins cher a l'étranger c'est pas par hasard : Batman Arkham Asylum, commandé en angleterre ultimate collector du cul : 60 euros. Cherchez l'erreur.
 
Cyberpunk
Membre Factor
Membre 4013 msgs
Zaza le Nounours a écrit :je n'ai pas de gros gouffre à pognon inutile (femme, enfant, ce genre de chose)


Sans parler argent, être avec quelqu'un, ça conditionne énormément mes comportements de joueurs: célibataire, je pouvais passer sans soucis 5 heures d'affilée le soir tous les jours en temps de grosses sorties; depuis 2 ans que je suis avec ma copine, 4 heures c'est le temps que je passe en moyenne par semaine sur mes jeux (et encore, elle est pas vraiment chiante sur ce sujet. Ma copine, pas la console...). Pas qu'il y ait de la privation, c'est juste que l'emploi du temps est beaucoup plus rempli.
 
Gingembre
Membre Factor
Membre 421 msgs
Zaza le Nounours a écrit :
Bref, maintenant je gagne tout à fait correctement ma vie, et mis à part mon loyer et le crédit/assurance pour ma bagnole je n'ai pas de gros gouffre à pognon inutile (femme, enfant, ce genre de chose), du coup je peux me permettre de claquer une montagne de fric dans des jeux neufs achetés plein pot à leur sortie en France.


C'est malin, tu m'a donné envie de retourner faire un tour sur l'epic suskemachin thread...
 
pomkucel
Membre Factor
Membre 1831 msgs
Quand j'étais petit, j'avais une gameboy et une super nintendo et en plus mon père était un gamer PC (MonkeyIsland, FlashBack .... ont bercé ma jeunesse). Comme j'étais petit je n'avais évidement pas d'argent, c'était surtout des cadeaux chers (450 francs la cartouche de super nintendo). En fait, au video club de mes parents ils louaient les jeux donc c'était donc pour moi un bon moyen de jouer à pleins de choses pour quelques francs. En plus à cette époque j'avais pleins d'amis avec des super nintendo / mégadrive et l'échange était de mise. C'était cool, j'ai du acheter 6/7 jeux, pas plus. Déjà a cette époque je lisais Console plus et co pour ne pas me tromper. Entre la console et le PC de mon papa, j'avais de quoi faire.
Ensuite ado, je suis passé sur PC et la ça a été un peu n'importe quoi. J'avais un peu d'argent de poche mais je préférais le mettre dans les sorties ciné et autres revues pour adultes (sans oublier les CD de GEN4). Je continuais à acheter régulièrement quelques jeux à prix raisonnable (50 euros) (Fifa 98, Civilization, DeusEx, LBA, Half Life, Quake 3 = homme de gout ) mais je vivais surtout de l'échange de jeux. En plus, avec l'avènement du graveur de CD ca a vite été l'orgie (même si c'était compliqué de graver un jeu). Puis le haut débit est arrivé chez moi, j'ai appris qu'on pouvait jouer gratuitement et sans graver de CD : tout bénèf . J'ai donc profité pendant une année c'était : téléchargé, testé et corbeille meme si je continuais à acheter quelques jeux (5/6 par an à prix raisonnable). Puis quand je n'ai plus pu suivre la course à l'armement sur PC, je suis passé à la console : une 360. Payé 400 euros, j'ai acheté quelques jeux au prix forts et cette pute m'a rayé 2 jeux et a fait un ROD puis un deuxième. La j'ai dit stop. J'ai flashé et j'ai dl comme un porc. Meme si il m'arrivait d'acheter sur le XLA (Castle Crashers, Bomberman... ). Ca m'a un peu gâché le plaisir, j'avais tellement de jeux que je ne jouais à rien. Ma box m'a encore laché une 3ème fois. J'ai eu une période de doute, j'ai acheté TF2 en promo sur mon vieux PC, ca tournait nickel, j'ai passé quelques mois dessus (du dématerialisé donc) puis j'en ai eu marre. J'ai hésité à passer au PC puissant , puis finalement mon choix c'est arrêté à la PS3. Depuis j'achète mes jeux en soldes, en occaz et au UK ( 40 euros maxi) comme en plus je n'ai pas encore de sous.
Actuellement donc je joue sur PS3 et Mac à des jeux pas chers et qui tournent dessus (Civilization, Plant Vs Zombie, FM ...). J'achète donc régulièrement (1 fois par mois au moins, un jeu video avec la limite de 45 euros)
 
Gingembre
Membre Factor
Membre 421 msgs
Je ne prend plus de versions warez depuis longtemps. Mes consoles ne sont pas flashées, et je ne récupère rien sur le PC.
La raison est simple en fait: d'une part je touche les jeux au max de max à 50 euros via l'import, d'autre part il y a finalement peu de jeux qui me plaisent vraiment, c'est donc un véritable plaisir de les acheter.

Bon je suis moins sage sur la musique et les films j'avoue...
 
tetedebug
Membre Factor
Membre 645 msgs
Salut, voila ma méthodes de consommations pour les jeux consoles, je gagne ma vie mais rien d'exceptionnelle chaque fin de mois est méga short.

perso j'utilise l'occasion, j'achète un jeux neuf a 70 euros je le finis en 1 a 2 semaines suivant le jeux et mon temp libre, je l'échange aussi tôt contre un autre jeux neuf le jeux est repris minimum 45 / 50 euros(en bon d'achats évidement); tout les 2 3 jeux je bénéficie d'un bon d'achats de 10 euros (système de point de fidélité).
Chaque nouveau jeux neuf me coute entre 10 et 25 euros , la chaine d'achats s'arrête quand je tombe sur un gros titres très prenant ou sur lequel je m'investis beaucoup online.

il y a en plus énormément de sortie de bon jeux, période de septembre a décembre ou même la en ce moment.

après je n'est pas l'esprit d'un collectionneur je ne voit pas l'intérêt de le conserver sauf quelque rares exceptions (et encore je préfère les revendre et les récupérer plus tard) ou des jeux multi qui m'accroche particulièrement

je fait ca depuis 2 ans et ca me permet de jouer a tout les jeux qui me font envie, et de pas trop l'avoir en travers la gorge si le jeux me déçoit.
 
pouletmagique
P S G
Membre 2639 msgs
Ben comme pas mal, plus jeune, je favorisais l'échange entre copains pour alimenter mes consoles (NES, SNES, Megadrive).

Ensuite, j'ai commencé à toucher de l'argent de poche et je me suis orienté vers le marché de l'occaz ou de l'échange en magasin pour alimenter ma PS1 et ma PS2

Maintenant, ça varie selon l'importance du titre:

- Soit je prends le jeu en day one sans préco et je paye le prix fort car je VEUX vraiment le jeu (comme RDR)
- Soit je le prends en import ou j'attends qu'Okajeux me l'envois.
 
rEkOM
Membre Factor
Redac 1223 msgs
Tu oublies dans ton analyse qu'en Francs/Euros courants le prix des jeux à finalement "baissé". Le SMIC/h en 1990 bien plus bas qu'aujourd'hui http://www.mysalaire.fr/fr/insee_smic_1980.php (moins de 5euros/h) ce qui fait qu'un jeu à 400f (60euros) en 1990 était un putain de "bien de luxe". Je n'ai jamais eu de consoles mais je me rappelle que mes jeux C64 étaient tous pirates (donnés par les collègues informaticiens de mon père...) et la très grande majorité de mes jeux Atari/Amiga l'étaient également (échangés dans la cours d'école...) . Néanmoins je devais avoir 3 ou 4 jeux par an via mon anniversaire et la noël.

Aujourd'hui je gagne assez bien ma vie (cadre à Paris) et j'achète la grande majorité de mes jeux neufs. Par contre effectivement je n'achète rien à sa sortie (ou alors si vraiment j'attends le jeu je le downloade en pirate parce qu'il sort avant sur l'interweb) mais tout en .co.uk et quelques mois après lorsque le prix est au raz des pâquerettes.

D'ailleurs je n'ai jamais acheté un jeu d'occaz et jamais revendu un jeu en occaz et j'achète tout en boite.
 
Vous devez être connecté pour pouvoir participer à la discussion.
Cliquez ici pour vous connecter ou vous inscrire.

Règles à suivre

Écrire dans un français correct et lisible : ni phonétique, ni style SMS. Le warez et les incitations au piratage sont interdits. La pornographie est interdite. Le racisme et les incitations au racisme sont interdits. L'agressivité envers d'autres membres, les menaces, le dénigrement systématique sont interdits. Éviter les messages inutiles

 
Rechercher sur Factornews