Striking Distance Studios, la société où il fait bon vivre, va devoir mettre sur le carreau 32 employés. On va s’épargner le blabla inutile et confirmer que oui, c’est à cause des faibles performances du décevant The Callisto Protocol. En revanche, ça sent quand même très mauvais quand on apprend que la productrice associée Nora Falcon, l'assistant de conception de niveau Justin Fields, le concepteur de niveau associé Thomas Catalano, l'artiste VFX Matt Christopherson, le coordinateur de production Sebastian Marlow et l'artiste principal de l'environnement Matthew Smith sont dans le lot des départs. On espère que les personnes licenciées vont vite retrouver un nouvel emploi et on leur souhaite également bonne chance.

Lire la suite sur le site : The Callisto Protocol : Striking Distance Studios licencie.

Le dernier dlc c’était un bon « fuck this shit » pour les devs, rien d’étonnant donc.

Après y'a un truc à voir, vu que ce phénomène se reproduit souvent ces derniers temps: Glen Schofield qui a créé (ou co-créé) le studio, même si Dead Space a été rentable, j'ai un doute qu'il a les fonds monétaires pour monter un studio de 150 personnes.

Le studio est créé il y a 3/4 ans en arrière, il sort de nulle part (excepté "le CV de Schofield"), monte une team de plus de 100 employés pour faire un AAA, ça implique les salaires, le matos, le bâtiment/location, les charges. De là, ils font un bide... les créanciers ils sont juste derrière avec des bons gros emprunts qu'il faut rembourser.

Et ça on l'a vu sur pas mal de studios US en fait. C'est ultra risqué, peut importe la longueur de ton CV ou ton passif de jeux à succès. Je comprends pas vraiment la démarche, j'aurai tendance à monter une équipe bien plus raisonnable pour assoir un jeu de qualité et créer une bonne image du studio et si c'est l'objectif des associés de faire un gros studios, seulement là monter en effectif sur le projet d'après.

Mais la démarche initiale, c'est un gros pile ou face soit 50% de chance de se gaufrer et payer les pots cassés. C'est une manière super "court-termiste" de penser, j'suis pas super fan.

J'ai la sensation que c'est toujours le côté "american dream" où ces gars font prennent des risques de fou en espérant qu'ils vont toucher le pactole. Derrière c'est la team qui paye l'échec du projet. J'espère qu'ils retrouveront vite un job : )

Ça s'explique facilement: tu ne lèveras pas de thune auprès des gros investisseurs Californiens si tu ne leur promets pas un retour sur investissement x20 minimum.

__MaX__ a écrit :
Après y'a un truc à voir, vu que ce phénomène se reproduit souvent ces derniers temps: Glen Schofield qui a créé (ou co-créé) le studio, même si Dead Space a été rentable, j'ai un doute qu'il a les fonds monétaires pour monter un studio de 150 personnes.

Le studio est créé il y a 3/4 ans en arrière, il sort de nulle part (excepté "le CV de Schofield"), monte une team de plus de 100 employés pour faire un AAA, ça implique les salaires, le matos, le bâtiment/location, les charges. De là, ils font un bide... les créanciers ils sont juste derrière avec des bons gros emprunts qu'il faut rembourser.

Et ça on l'a vu sur pas mal de studios US en fait. C'est ultra risqué, peut importe la longueur de ton CV ou ton passif de jeux à succès. Je comprends pas vraiment la démarche, j'aurai tendance à monter une équipe bien plus raisonnable pour assoir un jeu de qualité et créer une bonne image du studio et si c'est l'objectif des associés de faire un gros studios, seulement là monter en effectif sur le projet d'après.

Mais la démarche initiale, c'est un gros pile ou face soit 50% de chance de se gaufrer et payer les pots cassés. C'est une manière super "court-termiste" de penser, j'suis pas super fan.

J'ai la sensation que c'est toujours le côté "american dream" où ces gars font prennent des risques de fou en espérant qu'ils vont toucher le pactole. Derrière c'est la team qui paye l'échec du projet. J'espère qu'ils retrouveront vite un job : )

Glen est avant tout un concepteur de jeux vidéo et pourtant, il a fondé une autre entreprise auparavant. Bien sûr, Sledgehammer n'aurait jamais existé sans la bénédiction d'Activision et je suppose que Kotick a surveillé de très près le projet. Il a certainement cru qu'il avait la tchatche nécessaire pour répliquer les succès passés.

Cependant, il a fallu un voyage en sous-marin a un milliardaire ingénieur pour qu'il comprenne que le succès d'hier n'est jamais une garantie qu'il se reproduira demain. Ou comme l'une de mes compagnes aime à le répéter : "le godemichet des conséquences te pénètre rarement avec du lubrifiant."

Buck Rogers a écrit :
En revanche, ça sent quand même très mauvais quand on apprend que...

Avec 32 développeurs impactés, c'est forcément pas la fête, mais je vois pas trop en quoi ces six là précisément révèlent quoi que ce soit.
C'est ceux qui ont parlé de leur départ sur Twitter apparemment.

Huitre a écrit :
Avec 32 développeurs impactés, c'est forcément pas la fête, mais je vois pas trop en quoi ces six là précisément révèlent quoi que ce soit.
C'est ceux qui ont parlé de leur départ sur Twitter apparemment.

Dans le lot en fait, il y a des personnes avec un rôle-charnière ou capital dans le développement d'un nouveau jeu. Ils devaient avoir de gros salaires certes (cela va faire de petites économies), mais avec la réputation qu'ils ont acquis, ce n'est pas garantie que Striking Distance Studios les remplacent rapidement. De plus, cela confirmerait qu'ils n'ont aucun jeu en production.

Après, c'est normal qu'ils aient parlé de leurs départs. Ils cherchent dorénavant un nouveau taf et ils le font savoir. Ils ont même remercié le studio pour l'expérience, pour envoyer le bon message à leurs futurs employeurs.

Mais que ce soit eux, ou les petites mains, ce sera la même chose. Je leur souhaite bonne chance et de trouver rapidement un nouvel emploi.

channie a écrit :
Ça s'explique facilement: tu ne lèveras pas de thune auprès des gros investisseurs Californiens si tu ne leur promets pas un retour sur investissement x20 minimum.

Ouaip ok, donc ça recoupe la sensation "court-termiste" que j'avais. Ceci explique cela, dans leur super pays du libéralisme débridé.

@Vector meilleures métaphores, merci pour cette rigolance :']

Il y a de tout: du senior, du mid, du junior, du design, de la prod, des artistes... mais je vois pas en quoi les six personnes citées sont capitales pour la preprod du prochain jeu du studio.
On souhaite en effet bonne chance à tout le monde. Mais la tournure de phrase implique un truc qui reflète pas vraiment la réalité selon moi!

Huitre a écrit :
Il y a de tout: du senior, du mid, du junior, du design, de la prod, des artistes... mais je vois pas en quoi les six personnes citées sont capitales pour la preprod du prochain jeu du studio.
On souhaite en effet bonne chance à tout le monde. Mais la tournure de phrase implique un truc qui reflète pas vraiment la réalité selon moi!

Oui, je comprends. On a une analyse différente sur les départs. Striking Distance Studios n'est pas un si gros studio, et du coup pour moi ces départs sentent mauvais dans le sens où cela pourrait confirmer qu'ils n'ont aucun jeu en cours (ou suffisamment avancé). Cela impliquerait peut-être d'autres départs voire pire (je ne le souhaite pas). Mais là, j'entends bien que je me trompe peut-être. Sans informations d'un insider, ce ne sont que des conjectures, je l'admets.