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Un Rédacteur Factornews vous demande :

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Le dernier bouquin que vous avez bouquiné
Samax
Membre Factor
Membre 510 msgs
Hello tout le monde, bien sympa ce thread.
Je sens que je vais pouvoir y piocher des bonnes idées de lecture, comme je pioche des bonnes idées de séries à matter dans le thread qui va bien. Les factoriens sont des gens de bon goût en général :) J'ai d'ailleurs acheté le Désert des Tartares suivant le conseil de choo.t, il m'a l'air très très sympa ce bouquin.

Par contre vous ne me rassurez pas du tout sur Endymion, j'ai terminé récemment Hypérion que j'ai adoré, malgré la fin un peu moyenne, le reste est clairement de très haut niveau. D'ailleurs pour ceux qui disaient avoir du mal avec la narration du premier Hypérion, qui raconte surtout la vie passée des persos, la chute d'Hypérion repasse sur un mode de narration plus classique, qui se concentre sur l'avancée des évènements qui se déroulent au niveau des tombeaux du temps. Et même si la narration du premier tome ne m'a pas dérangée plus que ça, ça fait tout de même du bien.
Mais du coup, c'est si nul que ça Endymion?

Entre temps je me suis dans l'Espace de la Révélation, le premier tome du Cycle des inhibiteurs d'Alastair Reynolds, vu que j'en avais entendu pas mal de bien, mais j'avoue que pour l'instant j'ai du ma à être convaincu. On sent que l'auteur a une connaissance poussée de l'Astronomie et particulièrement de l'astrophysique, les descriptions des phénomènes qui s'y passent et de l'action sont très détaillées, un peu trop à mon goût.
Et franchement, n'ayant qu'une connaissance assez modérée de la physique et surtout de l'astrophysique, ça me paraît parfois assez lourd à lire. En plus de ça les évènements progressent finalement assez peu, et même si le premier tiers du bouquin est plutôt prenant, je commence à avoir du mal à rester plongé dedans.

Quelqu'un ici l'a déjà lu et sait si ça vaut le coup de persévérer?
 
GTB
Membre Factor
Membre 2055 msgs
C'est loin d'être nul Les Voyages d'Endymion. C'est juste qu'après un Hypérion magistral, tu sens une baisse de niveau. Moi j'ai tout de même beaucoup aimé. Ça met moins une tarte c'est sûr, néanmoins ça m'a quand même fait un drôle de refermer le livre. L'ensemble est un sacré morceau qui laisse des traces je trouve. Aucun doute que je relirai le tout un jour.

Qu'est-ce qui vous pose problème sur la fin d'Hypérion? Ça remonte un peu, et l’œuvre est bien bien dense et chargée j'ai surement oublié pas mal de trucs. J'ai souvenir justement d'avoir eut peur de comment Simmons allait boucler un tel truc et j'avais été satisfait de sa proposition globalement.


Je me plonge dans Dogra Magra de Yumeno Kyûsaku, qu'on m'a offert -selon les recommandations internet ça plait bien à ceux qui ont aimé La Maison Des Feuilles, livre absolument génial que je vous exhorte de lire-. Alors c'est un bon petit pavé de plus de 800 pages donc on en a profité pour me teaser un peu...et j'avoue que ça a bien marché.

Yumeno Kyusaku, qui a eut une vie un peu spéciale, écrit ce roman policier psychologique en 1935 en pensant écrire un truc médiocre. Ça passe totalement inaperçu. Dans les années 60 l'intelligentsia japonaise semble s'y intéresser de près, au point qu'aujourd'hui ce roman est considéré comme une œuvre majeure de la littérature japonaise du XXème siècle, et une œuvre unique dans la littérature mondiale encore largement étudiée et discutée. Le philosophe Tsurumi Shunsuke comparait l'auteur à Kafka et Edgar Poe, soulignant au delà du roman policier la profondeur et la richesse de sa pensée sans équivalent dans l'histoire du japon.

Apparemment l'écriture est une performance, à la fois extrêmement précise sur les concepts psychanalytiques et les doctrines bouddhiste abordées, et très parodique et dérangeante dans la forme. Et malgré un synopsis assez bateau, l'écriture malmène le lecteur qui se trouve aussi perdu que le narrateur.

le synopsis: Un amnésique se réveille en pleine nuit dans la chambre d'un hôpital psychiatrique. Nous le verrons se débattre au milieu d'une toile d'araignée tissée par les docteurs de l'institution, à la recherche de son identité et de son éventuel rapport avec une mystérieuse affaire criminelle. Le lecteur, entraîné dans une spirale de plus en plus serrée de coups de théâtre et de renversements de perspective, se trouve pris dans une intrigue labyrinthique où toutes les interprétations et leurs contraires sont autant de pièges tendus pour l'égarer.

Bref tout ça attise bien ma curiosité.
 
Tribe
Membre Factor
Membre 163 msgs
GTB a écrit :
Qu'est-ce qui vous pose problème sur la fin d'Hypérion? Ça remonte un peu, et l’œuvre est bien bien dense et chargée j'ai surement oublié pas mal de trucs. J'ai souvenir justement d'avoir eut peur de comment Simmons allait boucler un tel truc et j'avais été satisfait de sa proposition globalement.


J'ai pas de problème particulier avec la fin d'Hyperion. Je trouvais l'ensemble un peu confus mais le dénouement était correct je crois (par ce qu'en vrai j'en ai plus aucun souvenir ça fait trop loin). C'est juste Endymion que je trouve imbuvable. Le mieux reste encore d'essayer, ça se trouve à pas cher en poche ou même d'occase. Maintenant je sais que Simmons c'est pas un auteur pour moi, j'avais essayé sur les conseils d'autres personnes mais son style ne me plait pas, même s'il a de bonnes idées parfois.
 
wata_
Membre Factor
Membre 1661 msgs
Tribe a écrit : Peter F.Hamilton par ce que c'est plaisant à lire si on accepte les fins de type Deus Ex. Si les débuts des livres sont un peu lents ses romans deviennent vite des page-turner.

Les débuts et les fins des ses livres sont nazes ? C'est pas très vendeur.

edit : cela dit : "L'Aube de la nuit comprend plus de six mille pages, ce qui en fait le plus long roman de science-fiction jamais publié"
Enfin bon si c'est pour avoir une fin en haut de boudin, comme Simmons, bof.
 
Tribe
Membre Factor
Membre 163 msgs
wata_ a écrit :
Tribe a écrit : Peter F.Hamilton par ce que c'est plaisant à lire si on accepte les fins de type Deus Ex. Si les débuts des livres sont un peu lents ses romans deviennent vite des page-turner.

Les débuts et les fins des ses livres sont nazes ? C'est pas très vendeur.

edit : cela dit : "L'Aube de la nuit comprend plus de six mille pages, ce qui en fait le plus long roman de science-fiction jamais publié"
Enfin bon si c'est pour avoir une fin en haut de boudin, comme Simmons, bof.


Entre ce que tu penses que je dis et ce que je dis il y a visiblement un monde.
Je te cache pas que sur 6000 pages ouais c'est lent à se mettre en place, mais c'est toujours plus intéressant que le début du Seigneur des anneaux. Quand au Deus Ex Machina si on l'accepte le gars sait plutôt bien l'amener. Entre le deux ça se dévore.
 
wata_
Membre Factor
Membre 1661 msgs
Ha ok, "les fins de type Deus Ex", comme deus ex machina, pas le jeu vidéo, ok ok.
 
DVLish
Membre Factor
Membre 461 msgs
GTB a écrit :
[...] Je me plonge dans Dogra Magra de Yumeno Kyûsaku [...]


C'est marrant, je recommandais comme auteur Maruo dans le thread BD, et il a justement adapté "L'enfer en bouteille" du même auteur.
Du coup, c'est commandé, ça a l'air très bien, merci !

Edit : "La maison des feuilles" commandé également, j'en avais jamais entendu parler...
 
Nicaulas
Footix
Admin 1957 msgs
Toujours dans mon marathon SF, je teste The Space Machine de Christopher Priest (le mec qui avait pondu Le Prestige adapté par Nolan -que je n'ai ni lu ni vu).

C'est un hommage à Wells, une sorte de mélange entre Time Machine, War of the Worlds et First Men in the Moon.
Au début du bouquin j'étais très circonspect parce que la narration reprenait les codes de celle de Wells, mais sans le vocabulaire approprié, du coup ça ressemblait presque à une parodie lourdingue.
Le milieu du livre est un peu plus dense, plus intéressant et on le prend plus au sérieux.
Une fois qu'on a découvert le plot twist le livre passe son temps à nous hurler METAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!! à la gueule. Je ne spoile pas, mais je trouve ça assez niais et mal amené.

Si vous n'avez rien d'autre à lire ça reste un truc hors des sentiers battus, à tester.
 
choo.t
Saint rââle
Redac 3980 msgs

Neuromancer [William Gibson]
Apres mon marathon jeux/films/série cyberpunk pour me préparer à faire jouer Technoir, voila que je m'attaque à l'oeuvre qui à inspiré tout ça.
C'est là où je vois que mon niveau d'Anglais n'est pas encore suffisant pour tout lire, je me suis donc attaqué à l’œuvre dans sa traduction française, et si j'ai pourtant adoré le fond, la forme m'a paru bien laborieuse, et vu la mauvaise réputation du traducteur (Jean Bonnefoy), ce n'est probablement pas uniquement la faute à Gibson.

Il en reste tout de même une narration épileptique réellement imputable à l'auteur, qui saute de scène en scène sans prévenir ni donner de contexte, donnant souvent l'impression de lire un script sans sa storyboard.
Malgré tout, j'ai passé un très bon moment dans l'univers de Gibson, et je ne peux que chaudement le recommander.
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6692 msgs
Ah oui très fastidieux à lire Neuromancer, perso je n'avais pas du tout aimé à l'époque, faudrait que je retente mais depuis il y a du y avoir mieux sur le même thème je suppose.
 
Nicaulas
Footix
Admin 1957 msgs
J'avais oublié de dire que j'ai lu "Un Cantique pour Leibowitz".

Autant j'ai du mal avec le sous-texte "la religion sauvera le monde" comme j'avais eu du mal avec le militarisme forcené de Starship Troopers. Cela dit, c'est plus subtil et nuancé que chez Heinlein. Et c'est surtout diablement mieux écrit. C'est de l'excellente anticipation dans le sens où ça dissèque la manière dont une civilisation peut s'effondrer, mais surtout dont elle peut léguer à l'histoire des faits et des connaissances que les générations futures, faute d'outils pour les comprendre, transformeront en mythes, en légende ou en objet de dévotion.

Du coup, ça m'a aidé à accepter le postulat de base du bouquin qui est quand même bien capillotracté : la destruction volontaire de toute trace de savoir, de science et de technologie sur Terre. Perso, je pense que même sous un holocauste nucléaire, les gens continueront le vivront face à un écran en mangeant de la bouffe industrielle.
 
wata_
Membre Factor
Membre 1661 msgs
Neuromancer je classe ca dans mon tirroir "les oeuvres qui sont rentrées dans l'histoire parceque pionnières, mais à part le défrichage d'un nouveau territoire ca a peu de valeur, et qui plus est depuis on a sans doute fait mieux dans le même genre" ; le genre de trucs qui plait surtout aux historiens de l'art.
Moi je le ne recommande pas, je l'ai trouvé pas très buvable ni vachement intéressant ; cela-dit je n'ai pas d'alternative à proposer (d'ailleurs si quelqu'un à un bon bouquin cyberpunk à proposer je suis preneur).
 
tergat
Membre Factor
Membre 1022 msgs
J'avais lu un bouquin cyberpunk, écrit par un français il me semble, mais impossible de retrouver le titre ou l'auteur. De mémoire, la couverture est bleue avec un triangle. Au début de l'histoire, il y a une traque dans un centre commercial. La cible se prend de nombreux tirs qui sont absorbés par une combinaison auto-régénérante.
 
wata_
Membre Factor
Membre 1661 msgs
GTB a écrit :
wata_ a écrit :
GTB a écrit :
je suis un huge fan de Simmons

Tu me conseillerai quoi de lui ?

[...]Sinon le diptyque Illium/Olympos pour l'épopée SF



Ilium de Dan Simmons : mauvais (sans rancune GTB : les goûts et les couleurs...)
Les chapitres alternent entre les réçits de trois histoires : une principale qui contient quelques bons passages, et deux autres qui s'étendent pour garder cette construction en parallèle de la première, et qui oscillent entre passable et pénible.
Il y a un deus ex machina qui tient en un mot : quantique.
Comme j'ai trouvé le bouquin globalement mauvais, je me suis spoilé le second, et j'ai bien fait puisque c'est vraiment nul à chier et risible : http://www.cafardcosmique.com/Olympos-de-Dan-SIMMONS


L'agneau de Christopher Moore : médiocre
Vendu dans un thread sur reddit comme étant de la même veine humoristique que les bouquins de Douglas Adams, je me suis lancé sans plus de recherche... Et j'aurai dû car les tentatives d'humour y sont bien plus rares et beaucoup moins drôles que dans le Guide Galactique. J'imagine que ca plait aux ricains parceque ca imagine le début de la vie de jesus, ce qui est subversif dans leur société (faussement) puritaine ; une autre raison possible de son succé : il y a un peu d'érotisme.
Bref, c'est creux.
 
tergat
Membre Factor
Membre 1022 msgs
J'ai commencé Avance Rapide et calé à la moitié du bouquin (mais je pense en venir à bout).

Nicaulas a écrit :
Starship Troopers (...) j'en suis à la moitié (...) fini (...) Allez, salut les hippies !

Reviens Léon, j'ai les mêmes à la maison : https://fr.wikipedia.org/wiki/Catch_22
 
La cible
Membre Factor
Membre 4 msgs
Pardonnez nos offenses - Romain Sardou
Extrait : « ... le rapporteur était installé selon l'usage à la gauche de l'évêque, devant une petite écritoire en bois. La séance du 7 septembre 1290 n'avait pas encore débuté. L'inquisiteur prenait place sous sa grande croix verte ; le vicaire Quentin endossait son rabat noir et sa chape de dominicain, debout près d'un portail. Seul le rapporteur Méliesse était prêt, piétinant devant son pupitre depuis le petit matin. Ses feuillets étaient adroitement inclinés, tendus par des billes de plomb ; il avait affilé cinq plumes de barnache, disposé une corne à encre replie à ras, un grattoir de peau et une bassine d'eau fraîche pour se dégourdir les doigts : le scribe prévoyait une longue journée. Les inquisiteurs de Passier ne le désignaient jamais que pour des audiences délicates ou à caractère clandestin. Méliesse était un rapporteur célèbre : il écrivait au rythme de la dictée et pouvait rédiger sur une simple tablette le résumé de plusieurs jours d'interrogatoirs serrés. Il traduisait à l'oreille l'occitan et le provençal des témoins du Sud en un latin exemplaire. Ce modèle d'archives, très prisé des tribunaux d'Église, permettait aux juges du royaume de parfumer de fagot la moindre déposition. La plume de Méliesse, saluée par tous les édiles de son temps, était vive, lisible et sans biffure. L'audition de ce jour, interdite au public et aux bayles de la prévôté, ne pouvait se passer des talents de cet homme rond, bombé sur son plateau, constamment emmailloté dans une bure maculée d'encre. »
 
Le dernier bouquin que vous avez bouquiné

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