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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ARTICLE

IGN Live : Premiers pas dans l'étroit 2024

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
9H. Ma première dose de cafféine commençant à faire effet, j’enfile mon plus beau t-shirt Factornews et mon chapeau "Presse", je prends mon Nikon et me dirige vers le garage. Enfer et damnation. Mon fidèle destrier est manquant. Soudain je me rappelle que ma chère et tendre utilise le véhicule en question. Il ne me reste plus qu’à emprunter ce que la ville moderne de Los Angeles a de mieux à offrir en matière de transports en commun pour arriver à ma destination : le bus. Sans voie dédiée. 60 minutes plus tard (pour faire 16km !), j’arrive sur place.

Personne ne semble savoir que la presse a été conviée à l'évènement ... organisé pourtant par un organe de presse. On me met dans la file des VIP, à savoir un mélange de gens qui ont payé cher et d'influenceurs. Je finis par arriver à l'accueil presse tenue par une seule personne qui ne semble pas être débordée. Trouver l'espace presse fut un autre parcours du combattant. Coincé au milieu de nulle part, il s'agissait de deux tables et quatre chaises. Heureusement le bar était plus facile à trouver.
On sentait que c'était la première édition du IGN Live car certains trucs étaient assez chaotiques ou mal pensés. Typiquement, faire jouer les gens à un FPS debout au souris-clavier à 20 cm d'un écran installé trop bas n'est pas l'expérience la plus plaisante au monde. Devoir faire la queue trois plombes pour manger et n'installer qu'une poignée de tables et de parasols alors qu'il fait un soleil de plomb est aussi étrange. Mais passons. Dans l'ensemble, c'était un tout petit salon. On est plus au niveau d'un Indiecade que d'un PAX.



L'évènement en lui-même est divisé en trois parties :
  • une salle de projection dans laquelle se tiennent des discussions avec les créateurs et des projections de films
  • une grande salle avec une immense scène, des lumières dans tous les sens, la musique à fond et un type qui gueule
  • une grande salle remplie de bornes d'arcade et des démos de jeux
Il va sans dire que j'ai passé la majorité de mon temps à jouer car pour le reste, je suis trop vieux pour ces conneries comme dirait l'autre. Il n'y avait pas des masses de jeux mais c'était principalement de l'indie avec soit un des développeurs pour présenter, soit un représentant de l'éditeur. Tout était sur PC mais avec une certaine variété : il y avait des grosses tours, des PC portables, des Steam Deck et des Lenovo Legion Go. C'était la première fois que je testais la bête je n'en garde pas un souvenir impérissable. C'est vraiment trop gros et la croix directionnelle est à chier.

Wild Bastards

Dessus, j'ai joué à Wild Bastards, la suite spirituelle de Void Bastards par les mêmes développeurs. A bord de son vaisseau spatial, on vole de système en système pour recruter son équipe et accomplir des quêtes. Le jeu est divisé en trois phases. Dans la première phase, on bouge son vaisseau, on achète des bonus, on équipe ses personnages, on choisit son duo de choc et on le téléporte à la surface d'une planète. Dans la deuxième phase, il y a un poil de stratégie au tour par tour. On choisit où aller et qui affronter, on récolte du pognon, on parle à des gens... Puis viennent les phases de combat à proprement parler.

Elles prennent la forme d'un FPS tout en cel shading avec une palette de couleurs sortie tout droit de Factornews. On dispose de deux personnages et on peut basculer de l'un à l'autre à tout moment, chacun ayant son propre style et flingue. La sauce n'a pas pris du tout. C'est mou, les ennemis sont super cons et les niveaux sont petits. Il y a une démo sur Steam donc vous pouvez tester par vous-même au cas où je suis totalement passé à côté du truc. Sortie le 12 septembre sur PC et consoles.

ChainStaff

Nathan Fouts alias Mommy's Best Games fait des jeux principalement en solo depuis 2007. Serious Sam Double D XXL, c'est de lui. Il fait rarement dans la finesse et la DA est souvent quelconque mais ses jeux semblent plutôt fun. ChainStaff est sa nouvelle création et est publiée par Null Games, un éditeur fondé en 2022 par le co-fondateur de GitHub. ChainStaff est un jeu de plateforme/action à la Contra dans lequel on incarne un type qui a un parasite alien sur la tête, un genre de centipède.

Ce dernier est super utile vu qu'il fait aussi office de grappin, bouclier et plateforme tout en étant une arme terrifiante. Il est question de sauver la Terre d'aliens belliqueux qu'on pulvérise avec son flingue ou son parasite. On recontre aussi des humains qu'on peut aider ou dont on peut sucer le cerveau pour récupérer des bonus. Ca bouge super bien, il y a des boss immenses et la difficulté semble bien mesurée. Plus on progresse et plus on se rend compte de l'utilité du parasite qui ne nous rend pas invulnérable pour autant. Au final c'était une excellente surprise. Sortie cette année sur PC.

Demon Spore

Demon Spore était un autre des jeux Null Games en démo et c'est le premier jeu de DinoBoss. On joue le rôle d'un ou plusieurs scientifiques (le jeu est pensé pour être joué à 4 en co-op dans le canapé) qui tentent de se barrer du labo après qu'une expérience ait mal tourné. C'est présenté sous forme d'un shoot vu de dessus dans lequel on nettoie une salle après l'autre à la Smash TV sauf qu'à la place d'avoir des mecs surarmés on doit se battre avec les moyens du bord : des extincteurs pour geler les ennemis, des fioles d'acide, des bombes incendiaires artisanales...

Non seulement ce n'est pas toujours très efficace mais en plus ça nous retombe parfois sur la gueule. Les ennemis sont des blobs armés de tentacules et ces dernières peuvent grandir très vite et/ou envahir la pièce dans laquelle on est. Il faut faire des choix comme tenter de sauver un survivant ou continuer sa route vers la sortie. On ne peut aussi porter qu'un objet à la fois en plus de son arme.  Enfin on peut bloquer certains salles afin de ralentir la progression de l'ennemi. Vous l'avez déjà compris : on crève souvent. Le jeu est d'ailleurs un rogue-lite, l'agencement des pièces étant généré de manière procédurale. Je vous garantis d'avance les fous rire ou les engueulades entre potes. Sortie cette année sur PC.

Gori: Cuddly Carnage

On a parlé pour la première fois de Gori: Cuddly Damage pour le Guerilla Collective de 2020 et à l'époque je le décrivais comme "un mélange entre un beat'em all et un Tony Hawk dans lequel un chat massacre des licornes avec son skateboard volant". Quatre ans plus tard j'ai pu tester le jeu d'Angry Demon Studio et je confirme que c'est exactement cela. On joue le rôle d'un chat humanoïde, F.R.A.N.K, accompagné de son pote CH1-P qui évoluent dans un monde cyberpunk après la destruction de l'humanité. Le premier truc qui frappe dans le jeu est la DA. Imaginez une rave party remplie de licornes qui vomissent en permanence des arc-en-ciels sur un monde rempli de néons et vous serez encore loin du délire psychédélique affiché à l'écran.

Au niveau gameplay, on évolue donc sur un hoverboard avec tout ce que ça implique : double-sauts, glissades sur les murs, grinds sur des rails... C'est marrant mais c'est un peu mou et la sensation de flottement est assez désagréable. Accessoirement le jeu est super permissif : si vous ratez un rail, appuyez sur E et vous serez dessus. Au passage, j'aimerais comprendre pourquoi c'était un des rares jeux du salon qui n'était pas jouable avec un pad alors que c'était clairement pensé pour. Pour les combats, on utilise aussi son skate qui peut devenir une scie circulaire géante ou un marteau de guerre. Les différents types de licornes-zombies qu'on affronte n'ont aucune chance. Comme le tout se déroule dans des arènes, ça devient vite lourd, tout comme les blagues de son pote IA. C'est aussi difficilement lisible vu les tonnes de particules, d'effets visuels et de mouvements de caméra. Si vous cherchez un trip psyché réussi, faites plutôt le niveau Sensorium de Psychonauts 2. Il y a Jack Black en prime. Gori: Cuddly Carnage sortira le 29 août sur PC, PS4/PS5, Xbox One/Xbox Cerises et Switch.

Parcel Corps

Parcel Corps avait tout pour me plaire. Le nouveau jeu de Billy Goat Entertainment est un Crazy Taxi à vélo où on livre diverses choses en temps limité dans un mode coloré légèrement inspiré de Jet Set Radio. On évolue dans un monde ouvert sur plusieurs niveaux remplis de passages secrets, de rampes, d'half-pipes, de rails et de raccourcis. On roule sur les murs, on saute de toit en toit, on fait des glissades, on évite les voitures... Le tout se moque joyeusement des influenceurs, de l'Uberisation de l'économie, des grosses boites de tech... Graphiquement c'est franchement chouette avec un cel-shading bien propre même si ça manque un peu de vie et de détails.

Pourtant la sauce a eu du mal à prendre une fois la manette en main pour une raison très simple : Bomb Rush Cyberfunk. Le jeu de la Team Reptile proposait des contrôles parfaits purement arcade qui répondaient au doigt et à l'oeil. Pour Parcel Corps, il y a une certaine lourdeur dans l'ensemble et une vague tentative de respect de la physique. Mais le crime absolu vient de l'obligation d'appuyer sur un bouton pour grinder et de le laisser appuyer tout le long du rail. Je pense quand même lui donner sa chance quand il sortira car les bons jeux de vélo sont finalement assez rares.

Pipistrello and the Cursed Yoyo

Je vous passe mon avis sur  Still Wakes the Deep, le nouveau Chinese Room, car jouer à un jeu d'ambiance sans le son au milieu d'un salon ne rend pas exactement justice au titre. Je vais aussi zapper Dragon Is Dead car il est déjà sorti mais globalement c'est Diablo en vue de côté et à la sauce rogue-lite. Pipistrello and the Cursed Yoyo quant à lui n'est pas un rogue-like ou rogue-lite. C'est un bon vieux Zelda-like dans lequel on tabasse ses ennemis à coups de yoyo. Il y a des combats, des plateformes, des puzzles et on débloque petit à petit des améliorations pour son yoyo.

Il faut analyser son environnement car on peut faire rebondir son yoyo sur les coins pour atteindre des endroits impossible ou allumer plusieurs ennemis en même temps. En quelques minutes, on se sent comme à la maison. Les contrôles sont instinctifs, c'est plein de bonnes idées et même si ça ne révolutionne pas le genre, c'est super addictif. Les jeunes comme les moins jeunes qui essayaient avaient du mal à lâcher la manette. Niveau graphisme, on est dans de la 2D à la sauce Game Boy Advance et le jeu devrait être super riche avec plus de 1000 écrans de jeu. On a hate d'avoir la version finale dans le Steam Deck. Une démo est dispo.

Voilà pour la première édition de l'IGN Live. Je ne dirais pas non pour une deuxième édition et je remercie tous les organisateurs, surtout ceux qui m'ont regardé comme un extra-terrestre quand j'expliquais que je faisais partie de la presse. A titre personnel c'était cool de refaire un salon mais la prochaine fois d'embarquerai un pote. Rien à voir mais en face du bâtiment où se tenait le salon se trouvait un grand parking assez vide. Il n'y manquait plus que les caravanes de Devolver. Je dis ça...
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