Un CEO de moins pour Sony Interactive Entertainment

Neuf mois après la nomination de deux CEO à la tête de Sony Interactive Entertainment, faisons un bilan rapide. Niveau matos, tout baigne. La PS5 se vend même plus vite que la PS4. Question jeux, c'est plus compliqué. La stratégie jeux-sévice est allée droit dans le mur. Sony a abandonné le développement de sept titres appartenant à cette catégorie et a fermé les portes de Concord deux semaines après sa sortie. Le tout a donné lieu à des licenciements et à la fermeture de deux studios.

• Bend Studio bossait sur un open world "military shooter". Annulé.
• Bluepoint Games était sur un God of War du sévice. Annulé.
• Bungie avait dans l'idée de faire un spin-off à Destiny, nom de code Payback. Annulé.
• Firesprite pensait qu'on avait besoin d'un GaaS pour Twisted Metal. Annulé.
• Firewalk Studios a fait Concord. On sait ce qu'il s'est passé et le studio a fermé.
• Insomniac Games a perdu du temps sur un Spider-Man live-service. Annulé.
• London Studio avait un jeu coopératif dans les cartons. Annulé et studio fermé.
• Naughty Dog, au lieu de faire un jeu narratif, était sur un The Last of Us Online. Annulé.

Du coup, Hideaki Nishino, CEO du Platform Business Group, a reçu une promotion, vu qu'il est désormais le grand patron de Sony Interactive Entertainment. Hermen Hulst, ancien CEO du Studio Business Group, a reçu une démotion, vu qu'il perd son titre de CEO mais reste en charge de tout le contenu first-party de Sony. L'histoire ne précise pas s'il a aussi dû trancher son petit doigt. Au passage, Hiroki Totoki est désormais le patron ultime (président et CEO) de tout Sony. Le groupe a dévoilé sa première voiture électrique, l'Afeela 1, développée en collaboration avec Honda. Eh oui, elle comprendra une PS5.