ACTU
[Popcorn] The Imitation Game
C'est bientôt le week-end, et on a envie de prendre un peu de bon temps avec un film un minimum intelligent, pas trop arty comme Birdman mais pas trop con non plus comme cette grosse daube de Jupiter Ascending. Ça tombe bien, The Imitation Game est un biopic dans les règles de l'art et en plus Benedict Cumberbatch joue le rôle principal. Bien entendu, comme toute personne normalement constituée, j'ai un énorme man-actor-crush sur ce bon Ben et ce serait malhonnête de dire que je n'y suis pas allé en partie pour avoir le plaisir de le voir se lâcher.
The Imitation Game est donc un biopic, comme je l'ai dit, absolument classique. Le film raconte, en portions scindées, trois périodes différentes de la vie d'Alan Turing, le fameux mathématicien anglais très amateur de bits : son enfance, la période Enigma et la période post-Enigma. Ce découpage sera la seule tentative de sortir la narration de son classicisme. Ceci étant, a-t-on vraiment besoin d'une cinématographie audacieuse dans un film qui parle de la vie d'un mathématicien ? Je pose la question, d'autant plus que le réal et les scénaristes ont quand même réussi le tour de force de faire un film sur un mec qui construit une machine de décryptage sans qu'on s'ennuie une seule seconde.
Les esprits chagrins pourront critiquer que certaines parties de sa vie soient passées sous silence ; d'autres, à juste titre, pointeront du doigt l'inexactitude, voire la fausseté absolue, de certaines facettes de l'histoire. Reste un bon film qui tient bien sur la longueur, correctement interprété et qui, vœu pieux, donnera aux spectateurs l'envie d'en savoir un peu plus sur ce grand homme qu'estBenedict Alan Turing.
The Imitation Game est donc un biopic, comme je l'ai dit, absolument classique. Le film raconte, en portions scindées, trois périodes différentes de la vie d'Alan Turing, le fameux mathématicien anglais très amateur de bits : son enfance, la période Enigma et la période post-Enigma. Ce découpage sera la seule tentative de sortir la narration de son classicisme. Ceci étant, a-t-on vraiment besoin d'une cinématographie audacieuse dans un film qui parle de la vie d'un mathématicien ? Je pose la question, d'autant plus que le réal et les scénaristes ont quand même réussi le tour de force de faire un film sur un mec qui construit une machine de décryptage sans qu'on s'ennuie une seule seconde.
Les esprits chagrins pourront critiquer que certaines parties de sa vie soient passées sous silence ; d'autres, à juste titre, pointeront du doigt l'inexactitude, voire la fausseté absolue, de certaines facettes de l'histoire. Reste un bon film qui tient bien sur la longueur, correctement interprété et qui, vœu pieux, donnera aux spectateurs l'envie d'en savoir un peu plus sur ce grand homme qu'est