ACTU
John Riccitiello s'explique sur le Online Pass
Vous pensez probablement que le Online Pass, mis en place dans les derniers jeux labéllisés Electronic Arts, ne sert qu'à soulager les acheteurs de jeux d'occaze de 10€, et accessoirement à tenter de tuer ce marché ? Quels méchants cyniques rétrogrades vous faites ! C'est du moins le sentiment de John Riccitiello (le CEO de l'éditeur), qui explique à IndustryGamers les formidables opportunités offertes par le systèmes à vous autres, joueurs ingrats.
Selon Mr EA, le marché a évolué : alors que le suivi des jeux était limité à deux mois il y a cinq ou dix ans, les joueurs veulent désormais un support sur la durée, pour un an voire plus (disons un an; après tout, le gentil joueur doit acheter la nouvelle version du jeu chaque année). Tout comme le monde de la musique lors du passage au numérique, les éditeurs de jeux vidéo doivent donc adapter leur modèle. Ainsi, l'argent généré par le Online Pass permettrait de maintenir des équipes sur la durée, pour améliorer les softs et ajouter tout un tas de chouettes features.
Le problème, c'est que tout cela est -pardonnez notre cynisme- totalement théorique. Le seul exemple concret concédé par Riccitiello est le DLC Ultimate Team pour FIFA 10 (une sorte de mix entre album Panini et cartes Magic), en vente pour 5€ actuellement, que l'on pourrait imaginer fourni gratuitement avec ce système. Essayez d'avoir l'air enthousiastes. Notez au passage que Fifa Ultimate Team génère également des revenus après l'achat, certains "decks" de cartes étant payants.
Bref, officiellement, le Online Pass ne sert pas à tuer l'occaze mais à assurer le suivi des jeux et à y ajouter des putains des jeux de cartes pour collectionneurs régressifs.
Selon Mr EA, le marché a évolué : alors que le suivi des jeux était limité à deux mois il y a cinq ou dix ans, les joueurs veulent désormais un support sur la durée, pour un an voire plus (disons un an; après tout, le gentil joueur doit acheter la nouvelle version du jeu chaque année). Tout comme le monde de la musique lors du passage au numérique, les éditeurs de jeux vidéo doivent donc adapter leur modèle. Ainsi, l'argent généré par le Online Pass permettrait de maintenir des équipes sur la durée, pour améliorer les softs et ajouter tout un tas de chouettes features.
Le problème, c'est que tout cela est -pardonnez notre cynisme- totalement théorique. Le seul exemple concret concédé par Riccitiello est le DLC Ultimate Team pour FIFA 10 (une sorte de mix entre album Panini et cartes Magic), en vente pour 5€ actuellement, que l'on pourrait imaginer fourni gratuitement avec ce système. Essayez d'avoir l'air enthousiastes. Notez au passage que Fifa Ultimate Team génère également des revenus après l'achat, certains "decks" de cartes étant payants.
Bref, officiellement, le Online Pass ne sert pas à tuer l'occaze mais à assurer le suivi des jeux et à y ajouter des putains des jeux de cartes pour collectionneurs régressifs.