ACTU
J2M quitte Vivendi Universal !
par Kaneda, d'après Informanews
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Jean-Marie Messier, PDG de Vivendi Universal qui depuis plusieurs années fait perdre de l'argent aux diverses sociétés qu'il dirige, pourrait se voir débarquer par ses actionnaires très bientôt !
Pour mieux comprendre voici une petite annalyse par le site Silicon.fr...
"Ils doivent être beaucoup, ce matin, à pousser des Ouf! De soulagement. Ca y est, Jean-Marie-Messier-Moi-Même-Maître-du-Monde-et-du-Multimédia (J7M) est poussé vers la sortie. Il n'a pas encore les deux pieds dehors mais il ne reste du patron, au sein du groupe, que la moitié d'un orteil maintenu en ces lieux par une fierté sans borne.
Il se disait en poste pour quinze ans encore!
La semaine dernière encore, il déclarait être: "Le seul rempart aux désirs de démantèlement du groupe par les Américains". Mercredi 26 juin dernier il osait même:"Je me vois encore président de VU pour les quinze années qui viennent".
Pourtant, à l'attente de tous sauf de lui, samedi 29 juin dernier, Henri Lachmann et Jacques Friedman -deux administrateurs de Vivendi Universal- ont demandé à J2M sa démission.
Bien sûr, J2M n'apprécie pas et accuse les deux patrons (de Schneider et d'UAP respectivement) de jouer contre les intérêts français. Pour Messier c'est évident : après lui le chaos. Les Américains opteront à n'en point douter pour le démantèlement et il en sera fini de la fierté française du groupe alors non, il ne lâchera pas son poste.
Lachmann et Friedman ont beau expliquer à J2M que le prochain conseil d'administration sonnera le glas de sa sortie, que tous sont contre lui et qu'il ne sert à rien de s'accrocher... Messier ne lâche pas prise.
Une décision prise du plus haut de la chiraquie
Bien sûr qu'ils sont en service commandé, les deux administrateurs qui réclament sa tête en face de lui! C'est vrai: ils sont effectivement tous deux mandatés par l'Elysée pour débarquer le gêneur. La chiraquie a peur d'une montée en puissance des Américains au sein du groupe et, selon les proches du président (Jérôme Monod, ancien P-dg de Suez Lyonnaise des Eaux et conseiller de Jacques Chirac, en tête), Jean-Marie Messier n'est plus l'homme de la situation.
Et puis personne n'a oublié ce lundi 24 juin, quand le titre de VU a chuté de 23% en une seule séance boursière.
Mais même lâché par les siens au plus haut niveau, l'homme ne faiblit pas et a refusé de donner sa démission comme on la lui demande depuis ce samedi 29 juin.
Un conclave pour décider de la bonne façon de mettre Messier dehors&
Alors dimanche 30 juin, les six administrateurs européens se réunissent. Des heures de discussions pour savoir comment organiser le départ de J2M qui, rappelons-le, ne veut toujours pas partir.
Décision est prise dans la soirée: soit Messier annonce son départ le soir-même, soit ils exigent, par voie de communiqué, sa révocation au poste de P-dg de VU. Même Serge Tchuruk (P-dg d'Alcatel) et Marc Viénot (ancien président de la Société Générale), depuis longtemps acquis à sa cause, acquiescent à la décision du conseil. Messier est seul. Toute la journée, Messier a fait savoir qu'il ne quitterait pas le navire ainsi, comme débarqué par "un misérable complot de petits barons".
Pourtant, en ce lundi premier juillet au matin, plus personne ne se pose la question du départ de Messier. Il est acquis aux yeux de tous, sauf peut-être à ceux du principal intéressé. Restent à régler les conditions financières de sa sortie.
Quant aux prétendants postulants, la liste comporte notamment le nom de Jean-René Fourtout, vice-président d'Aventis."
Pour mieux comprendre voici une petite annalyse par le site Silicon.fr...
"Ils doivent être beaucoup, ce matin, à pousser des Ouf! De soulagement. Ca y est, Jean-Marie-Messier-Moi-Même-Maître-du-Monde-et-du-Multimédia (J7M) est poussé vers la sortie. Il n'a pas encore les deux pieds dehors mais il ne reste du patron, au sein du groupe, que la moitié d'un orteil maintenu en ces lieux par une fierté sans borne.
Il se disait en poste pour quinze ans encore!
La semaine dernière encore, il déclarait être: "Le seul rempart aux désirs de démantèlement du groupe par les Américains". Mercredi 26 juin dernier il osait même:"Je me vois encore président de VU pour les quinze années qui viennent".
Pourtant, à l'attente de tous sauf de lui, samedi 29 juin dernier, Henri Lachmann et Jacques Friedman -deux administrateurs de Vivendi Universal- ont demandé à J2M sa démission.
Bien sûr, J2M n'apprécie pas et accuse les deux patrons (de Schneider et d'UAP respectivement) de jouer contre les intérêts français. Pour Messier c'est évident : après lui le chaos. Les Américains opteront à n'en point douter pour le démantèlement et il en sera fini de la fierté française du groupe alors non, il ne lâchera pas son poste.
Lachmann et Friedman ont beau expliquer à J2M que le prochain conseil d'administration sonnera le glas de sa sortie, que tous sont contre lui et qu'il ne sert à rien de s'accrocher... Messier ne lâche pas prise.
Une décision prise du plus haut de la chiraquie
Bien sûr qu'ils sont en service commandé, les deux administrateurs qui réclament sa tête en face de lui! C'est vrai: ils sont effectivement tous deux mandatés par l'Elysée pour débarquer le gêneur. La chiraquie a peur d'une montée en puissance des Américains au sein du groupe et, selon les proches du président (Jérôme Monod, ancien P-dg de Suez Lyonnaise des Eaux et conseiller de Jacques Chirac, en tête), Jean-Marie Messier n'est plus l'homme de la situation.
Et puis personne n'a oublié ce lundi 24 juin, quand le titre de VU a chuté de 23% en une seule séance boursière.
Mais même lâché par les siens au plus haut niveau, l'homme ne faiblit pas et a refusé de donner sa démission comme on la lui demande depuis ce samedi 29 juin.
Un conclave pour décider de la bonne façon de mettre Messier dehors&
Alors dimanche 30 juin, les six administrateurs européens se réunissent. Des heures de discussions pour savoir comment organiser le départ de J2M qui, rappelons-le, ne veut toujours pas partir.
Décision est prise dans la soirée: soit Messier annonce son départ le soir-même, soit ils exigent, par voie de communiqué, sa révocation au poste de P-dg de VU. Même Serge Tchuruk (P-dg d'Alcatel) et Marc Viénot (ancien président de la Société Générale), depuis longtemps acquis à sa cause, acquiescent à la décision du conseil. Messier est seul. Toute la journée, Messier a fait savoir qu'il ne quitterait pas le navire ainsi, comme débarqué par "un misérable complot de petits barons".
Pourtant, en ce lundi premier juillet au matin, plus personne ne se pose la question du départ de Messier. Il est acquis aux yeux de tous, sauf peut-être à ceux du principal intéressé. Restent à régler les conditions financières de sa sortie.
Quant aux prétendants postulants, la liste comporte notamment le nom de Jean-René Fourtout, vice-président d'Aventis."