ACTU
Doom a 20 ans !
par CBL,
email @CBL_Factor
1993. A l'époque, je me traînais encore un 386SX-25 sur lequel je venais d'installer une Sound Blaster 2.0 en ISA. Ca faisait tourner Day Of The Tentacle au poil mais pour Doom ce n'était même pas la peine. Même en réduisant la taille du viewport, le nouveau bébé d'id Software ramait comme c'est pas permis. C'est la première fois que j'ai réalisé qu'il me fallait un ordinateur plus puissant juste pour jouer à un jeu. Evidemment mon paternel n'était pas très chaud pour lâcher quelques milliers de francs juste pour jouer à Doom.
Mais un des mes potes avait un 486DX flambant neuf. Nos mercredi après-midi sont rapidement devenus des "mercredi Doom". C'était incroyable. Les graphismes envoyaient au tapis tout ce qu'on avait connu avec notamment une gestion de l'éclairage unique qui mettait bien les pétoches. Le mélange action/horreur fonctionnait à merveille et permettait de canarder au shotgun des créatures sorties tout droit de l'enfer. La violence était inouïe. On entendait la souffrance des ennemis qu'on tronçonnait et les bruits de tripes qui dégoulinent de ceux qu'on explosait au lance-roquettes. Les textures étaient maculées de sang quand elles ne montraient pas des visages d’âmes damnées. Le level design était exceptionnel. Le systèmes de clés multiples était déjà présent dans Wolfenstein 3D mais Doom allait bien plus loin et transformait un niveau finalement assez petit en un labyrinthe savamment ordonné. La troisième dimension était réelle avec des étages, des ascenseurs et des cacodemons qui flottaient librement dans les airs.
Moins d'un an après sortait Doom 2. Avec sa tonne de nouveaux monstres, ses niveaux énormes et ouverts et son canon scié, c'était la suite qui sublimait l'original. 20 ans plus tard, id Software n'est plus qu'une coquille vide et on n'a toujours pas fait mieux.
Mais un des mes potes avait un 486DX flambant neuf. Nos mercredi après-midi sont rapidement devenus des "mercredi Doom". C'était incroyable. Les graphismes envoyaient au tapis tout ce qu'on avait connu avec notamment une gestion de l'éclairage unique qui mettait bien les pétoches. Le mélange action/horreur fonctionnait à merveille et permettait de canarder au shotgun des créatures sorties tout droit de l'enfer. La violence était inouïe. On entendait la souffrance des ennemis qu'on tronçonnait et les bruits de tripes qui dégoulinent de ceux qu'on explosait au lance-roquettes. Les textures étaient maculées de sang quand elles ne montraient pas des visages d’âmes damnées. Le level design était exceptionnel. Le systèmes de clés multiples était déjà présent dans Wolfenstein 3D mais Doom allait bien plus loin et transformait un niveau finalement assez petit en un labyrinthe savamment ordonné. La troisième dimension était réelle avec des étages, des ascenseurs et des cacodemons qui flottaient librement dans les airs.
Moins d'un an après sortait Doom 2. Avec sa tonne de nouveaux monstres, ses niveaux énormes et ouverts et son canon scié, c'était la suite qui sublimait l'original. 20 ans plus tard, id Software n'est plus qu'une coquille vide et on n'a toujours pas fait mieux.