ACTU
Cette nesw n'est pas une nesw sur le libéralimse
par Nicaulas, d'après Gamasutra
email @nicaulasfactor
"Beuuuhaaar 'tite n'employé indien, bienvenue dans le monde merveilleux de la World Company." C'est en substance ce qu'a annoncé Gameloft à l'intégralité des 250 salariés de son studio d'Hyderabad, situé dans l'état d'Andhra Pradesh, en Inde. Spécialisée dans les jeux mobiles, l'autre entreprise de la fratrie Guillemot est leader sur ce secteur du marché, et emploie plus de 3000 développeurs, principalement dans des pays où le coût de la main d'oeuvre est avantageux. Chargé de la conversion Android des jeux iOS, le studio indien cesse son activité dès aujourd'hui et les développeurs sont mis à la porte. Et toute l'opération a été menée avec une certaine classe.
On commencera par souligner que les salariés ont appris la nouvelle le jour même où Gameloft a annoncé un chiffre d'affaires annuel en hausse de 27%, mais l'entreprise est loin d'être la première à procéder de la sorte. Non, le plus classe dans tout ça, c'est que les employés indiens auraient été mis devant le fait accompli : on leur aurait ordonné de ranger leurs affaires et de quitter immédiatement les lieux, et surtout de signer deux papiers. L'un, antidaté du 28 janvier et rédigé à leur place, serait une lettre de démission. L'autre, daté du 29 janvier, serait l'acceptation par Gameloft de ladite démission.
Comme quoi, on peut écrire "français" et "pratiques néolibérales décomplexées" dans la même phrase. Monde de merde.
On commencera par souligner que les salariés ont appris la nouvelle le jour même où Gameloft a annoncé un chiffre d'affaires annuel en hausse de 27%, mais l'entreprise est loin d'être la première à procéder de la sorte. Non, le plus classe dans tout ça, c'est que les employés indiens auraient été mis devant le fait accompli : on leur aurait ordonné de ranger leurs affaires et de quitter immédiatement les lieux, et surtout de signer deux papiers. L'un, antidaté du 28 janvier et rédigé à leur place, serait une lettre de démission. L'autre, daté du 29 janvier, serait l'acceptation par Gameloft de ladite démission.
Comme quoi, on peut écrire "français" et "pratiques néolibérales décomplexées" dans la même phrase. Monde de merde.