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CES 2022 : le résumé des annonces AMD, Nvidia et Intel
Début janvier, comme pour l'E3, tous les gros constructeurs y vont de leur petite conférence pour présenter leurs futurs produits durant le CES de Las Vegas (ou de nulle part quand la partie salon en dur est annulée pour cause de pandémie). On vous propose donc un petit résumé de ce qu'il fallait retenir des conférences de AMD, Nvidia et Intel.
C'est AMD qui a ouvert le bal avec une présentation de 45 minutes découpée en trois grandes parties : les nouveaux CPU pour laptops, les nouveaux GPU, et les nouveaux CPU pour ordinateurs de bureau. Pour les premiers, on accueille les Ryzen 6000U, basés sur l'architecture Zen3+, gravés en 6nm par TSMC et disposant tous d'un GPU intégré basé sur l'architecture RDNA2. Ca parle de CPU disposant de 8 coeurs au maximum, moulinant jusqu'à 5 GHz, et offrant globalement de 1,3 à 2 fois les performances de la génération précédente (chiffres fournis par le doigt mouillé d'AMD, évidemment). De grosses optimisations ont été faites sur toute la partie consommation, et on nous promet jusqu'à 24 heures d'autonomie en lecture vidéo. Les premiers modèles de portables équipés de ces nouvelles puces en provenance de chez Lenovo, Dell, Acer, HP, Razer ou Asus arriveront en février.
Pour la partie GPU, il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent : AMD a annoncé la Radeon RX 6500XT, proposant parait-il 20 à 50% de perfs en plus que la GeForce 1650, l'ultra entrée de gamme Nvidia d'il y a presque trois ans, tout ça pour un prix de 200$ - soit probablement 300 voire 400 quand les quelques exemplaires disponibles seront mis en vente le 19 janvier. Les laptops aussi auront droit à leurs nouveaux modèles de GPU, avec la gamme RX 6000S pour les laptops gaming fins comme du papier à clope, et la gamme 6000M XT pour les laptops gaming épais comme des parpaings. Enfin, AMD va faire comme Nvidia avec le NIS, et intégrer son FSR directement dans le panneau de contrôle de ses drivers : ainsi, plus besoin de compter sur les développeurs pour qu'ils l'intègrent proprement à leurs jeux. L'inconvénient, comme pour le NIS, est que cette version sera encore plus bête que le FSR "propre" et viendra donc en bout de chaine, ce qui implique que contrairement à ce dernier, toute l'UI sera également upscalée et donc floue. Ca sera toujours mieux que rien pour ceux qui cherchent à tout prix à gratter le moindre FPS.
Enfin, pour les CPU desktop, on reste encore plus sur notre faim : la famille Ryzen 5000 va accueillir un nouveau membre, le 5800X3D, qui sera une version dopée avec 64 Mo de 3D V-cache (le truc déjà évoqué ici). Niveau gains de perfs en jeux, on nous parle de 10 à 30% par rapport à un 5800X plat, et une dizaine de % de plus qu'un 12700k d'Intel. Toutefois, ce CPU arrive bien tard et ne semble être là que pour emmerder Intel, qui était repassé devant AMD avec sa dernière génération de Core 12x00 : la vraie nouveauté arrivera en fin d'année avec les Ryzen 7000 basés sur du Zen 4 gravé en 5nm et reposant sur la nouvelle plateforme AM5. Celle-ci proposera du PCI-e gen5 et de la DDR5, et on nous parle de cores tournant jusqu'à 5 GHz, une première pour les CPU AMD qui avaient toujours été à la traine niveau fréquence par rapport à Intel. Il faudra sûrement attendre septembre ou octobre pour en savoir plus sur cette nouvelle génération de CPU : la seule démo à laquelle on a eu droit aujourd'hui, ce sont quelques secondes d'un match multi de Halo Infinite, et il va sans dire qu'on a pu pleinement apprécier la puissance du Ryzen 6000 sur une vidéo Twitch en 1080p à 30 FPS.
Le résumé de la conférence Nvidia va être beaucoup plus rapide, tant la Team Green a brassé du vent pendant une grosse trentaine de minutes. À part l'annonce de l'arrivée de Battlefield 4 et 5 dès aujourd'hui sur GeForce Now, l'intégration de GFN dans les futurs modèles de télés Samsung (ça fera joli à côté de leur marketplace de NFT), et l'annonce de nouveaux modèles d'écrans orientés "e-sport" avec un taux de rafraichissement montant à plus de 300 Hz (et dont certains pourront même passer d'un affichage de 27" en 1440p à du 25" en 1080p tout en conservant un rendu "pixel perfect"), on retiendra que Nvidia étend aussi sa gamme de GeForce RTX 3000 vers le bas avec le RTX 3050 : celle-ci proposera 8 Go de GDDR6 et permettra de jouer en 1080p avec des effets de ray tracing à plus de 60 FPS grâce au DLSS. Cette GeForce RTX 3050 sera "disponible" le 27 janvier, pour "249"$.
Ceux qui préfèrent jouer sur des portables vont aussi avoir l'occasion de faire chauffer la carte bleue avec de nouveaux modèles de laptops embarquant des RTX 3070 Ti et 3080 Ti, aux prix respectifs de 1499 et 2499$. Ceux-ci seront basés sur la quatrième génération de plateforme Max-Q, qui devrait embarquer tout un tas de nouvelles optimisations pour améliorer les performances et rallonger la durée de la batterie.
Enfin, le "one more thing" qu'on avait tous vu venir était bien là : Nvidia va bien sortir une GeForce RTX 3090 Ti. On ne sait pas grand chose à son sujet, si ce n'est qu'elle aura un peu plus de cores et une mémoire un peu plus rapide. Globalement, on s'attend à 10% de perfs en plus par rapport à une 3090, avec le vent dans le dos. Nvidia donnera plus de détails sur ce nouveau modèle ultra haut de gamme un peu plus tard dans l'année, néanmoins les rumeurs parlent déjà d'une consommation de 450W pour le GPU seul (soit 100W de plus qu'une 3090), et d'un prix officiel de 2000$.
Pour bien terminer la journée, on s'est lancé dans une conférence Intel durant laquelle les rafales de vent ont également soufflé très fort. Tout d'abord, on a eu droit à l'annonce de nouveaux modèles de CPU desktop pour la famille Core 12th gen, les modèles KS. Ca sera les mêmes que les K, mais ils tourneront plus vite (5.5 GHz en single-core, plus de 5 GHz en multi-core). Ca fera plaisir à tous ceux qui viennent de s'acheter un modèle K tout neuf il y a quelques semaines. Les processeurs pour portables vont également avoir droit à des modèles Core de 12ème génération, avec les séries H (pour les gros laptops) et P (pour les laptops plus légers).
Mais même si on est contents de voir que Intel est enfin revenu dans la course sur les CPU après des années passées à dessiner de nouvelles moustaches sur Skylake, on espérait qu'ils allaient enfin balancer la purée sur leurs GPU Arc, après tout ce n'est pas tous les jours qu'un nouveau concurrent arrive sur le marché. Ce n'est donc pas peu dire qu'on a été déçus : les GPU Arc ont été évoqués du bout des lèvres, et uniquement pour les modèles qui intègreront les laptops. Pour ce qui est des modèles destinés aux ordinateurs de bureau, il faudra repasser, mais on ne sait pas quand. C'est vraiment inquiétant, surtout qu'on ne sait toujours rien des performances de ces GPU, qui risquent d'arriver peu de temps avant les nouvelles générations de cartes Nvidia et AMD qui ne manqueront pas de leur rouler dessus. Au final, la seule vraie annonce à retenir de tout ça, c'est que Death Stranding Director's Cut arrivera au printemps sur PC, et qu'il sera compatible avec l'upscaling XeSS. Ca ne fait pas lourd.
C'est AMD qui a ouvert le bal avec une présentation de 45 minutes découpée en trois grandes parties : les nouveaux CPU pour laptops, les nouveaux GPU, et les nouveaux CPU pour ordinateurs de bureau. Pour les premiers, on accueille les Ryzen 6000U, basés sur l'architecture Zen3+, gravés en 6nm par TSMC et disposant tous d'un GPU intégré basé sur l'architecture RDNA2. Ca parle de CPU disposant de 8 coeurs au maximum, moulinant jusqu'à 5 GHz, et offrant globalement de 1,3 à 2 fois les performances de la génération précédente (chiffres fournis par le doigt mouillé d'AMD, évidemment). De grosses optimisations ont été faites sur toute la partie consommation, et on nous promet jusqu'à 24 heures d'autonomie en lecture vidéo. Les premiers modèles de portables équipés de ces nouvelles puces en provenance de chez Lenovo, Dell, Acer, HP, Razer ou Asus arriveront en février.
Pour la partie GPU, il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent : AMD a annoncé la Radeon RX 6500XT, proposant parait-il 20 à 50% de perfs en plus que la GeForce 1650, l'ultra entrée de gamme Nvidia d'il y a presque trois ans, tout ça pour un prix de 200$ - soit probablement 300 voire 400 quand les quelques exemplaires disponibles seront mis en vente le 19 janvier. Les laptops aussi auront droit à leurs nouveaux modèles de GPU, avec la gamme RX 6000S pour les laptops gaming fins comme du papier à clope, et la gamme 6000M XT pour les laptops gaming épais comme des parpaings. Enfin, AMD va faire comme Nvidia avec le NIS, et intégrer son FSR directement dans le panneau de contrôle de ses drivers : ainsi, plus besoin de compter sur les développeurs pour qu'ils l'intègrent proprement à leurs jeux. L'inconvénient, comme pour le NIS, est que cette version sera encore plus bête que le FSR "propre" et viendra donc en bout de chaine, ce qui implique que contrairement à ce dernier, toute l'UI sera également upscalée et donc floue. Ca sera toujours mieux que rien pour ceux qui cherchent à tout prix à gratter le moindre FPS.
Enfin, pour les CPU desktop, on reste encore plus sur notre faim : la famille Ryzen 5000 va accueillir un nouveau membre, le 5800X3D, qui sera une version dopée avec 64 Mo de 3D V-cache (le truc déjà évoqué ici). Niveau gains de perfs en jeux, on nous parle de 10 à 30% par rapport à un 5800X plat, et une dizaine de % de plus qu'un 12700k d'Intel. Toutefois, ce CPU arrive bien tard et ne semble être là que pour emmerder Intel, qui était repassé devant AMD avec sa dernière génération de Core 12x00 : la vraie nouveauté arrivera en fin d'année avec les Ryzen 7000 basés sur du Zen 4 gravé en 5nm et reposant sur la nouvelle plateforme AM5. Celle-ci proposera du PCI-e gen5 et de la DDR5, et on nous parle de cores tournant jusqu'à 5 GHz, une première pour les CPU AMD qui avaient toujours été à la traine niveau fréquence par rapport à Intel. Il faudra sûrement attendre septembre ou octobre pour en savoir plus sur cette nouvelle génération de CPU : la seule démo à laquelle on a eu droit aujourd'hui, ce sont quelques secondes d'un match multi de Halo Infinite, et il va sans dire qu'on a pu pleinement apprécier la puissance du Ryzen 6000 sur une vidéo Twitch en 1080p à 30 FPS.
Le résumé de la conférence Nvidia va être beaucoup plus rapide, tant la Team Green a brassé du vent pendant une grosse trentaine de minutes. À part l'annonce de l'arrivée de Battlefield 4 et 5 dès aujourd'hui sur GeForce Now, l'intégration de GFN dans les futurs modèles de télés Samsung (ça fera joli à côté de leur marketplace de NFT), et l'annonce de nouveaux modèles d'écrans orientés "e-sport" avec un taux de rafraichissement montant à plus de 300 Hz (et dont certains pourront même passer d'un affichage de 27" en 1440p à du 25" en 1080p tout en conservant un rendu "pixel perfect"), on retiendra que Nvidia étend aussi sa gamme de GeForce RTX 3000 vers le bas avec le RTX 3050 : celle-ci proposera 8 Go de GDDR6 et permettra de jouer en 1080p avec des effets de ray tracing à plus de 60 FPS grâce au DLSS. Cette GeForce RTX 3050 sera "disponible" le 27 janvier, pour "249"$.
Ceux qui préfèrent jouer sur des portables vont aussi avoir l'occasion de faire chauffer la carte bleue avec de nouveaux modèles de laptops embarquant des RTX 3070 Ti et 3080 Ti, aux prix respectifs de 1499 et 2499$. Ceux-ci seront basés sur la quatrième génération de plateforme Max-Q, qui devrait embarquer tout un tas de nouvelles optimisations pour améliorer les performances et rallonger la durée de la batterie.
Enfin, le "one more thing" qu'on avait tous vu venir était bien là : Nvidia va bien sortir une GeForce RTX 3090 Ti. On ne sait pas grand chose à son sujet, si ce n'est qu'elle aura un peu plus de cores et une mémoire un peu plus rapide. Globalement, on s'attend à 10% de perfs en plus par rapport à une 3090, avec le vent dans le dos. Nvidia donnera plus de détails sur ce nouveau modèle ultra haut de gamme un peu plus tard dans l'année, néanmoins les rumeurs parlent déjà d'une consommation de 450W pour le GPU seul (soit 100W de plus qu'une 3090), et d'un prix officiel de 2000$.
Pour bien terminer la journée, on s'est lancé dans une conférence Intel durant laquelle les rafales de vent ont également soufflé très fort. Tout d'abord, on a eu droit à l'annonce de nouveaux modèles de CPU desktop pour la famille Core 12th gen, les modèles KS. Ca sera les mêmes que les K, mais ils tourneront plus vite (5.5 GHz en single-core, plus de 5 GHz en multi-core). Ca fera plaisir à tous ceux qui viennent de s'acheter un modèle K tout neuf il y a quelques semaines. Les processeurs pour portables vont également avoir droit à des modèles Core de 12ème génération, avec les séries H (pour les gros laptops) et P (pour les laptops plus légers).
Mais même si on est contents de voir que Intel est enfin revenu dans la course sur les CPU après des années passées à dessiner de nouvelles moustaches sur Skylake, on espérait qu'ils allaient enfin balancer la purée sur leurs GPU Arc, après tout ce n'est pas tous les jours qu'un nouveau concurrent arrive sur le marché. Ce n'est donc pas peu dire qu'on a été déçus : les GPU Arc ont été évoqués du bout des lèvres, et uniquement pour les modèles qui intègreront les laptops. Pour ce qui est des modèles destinés aux ordinateurs de bureau, il faudra repasser, mais on ne sait pas quand. C'est vraiment inquiétant, surtout qu'on ne sait toujours rien des performances de ces GPU, qui risquent d'arriver peu de temps avant les nouvelles générations de cartes Nvidia et AMD qui ne manqueront pas de leur rouler dessus. Au final, la seule vraie annonce à retenir de tout ça, c'est que Death Stranding Director's Cut arrivera au printemps sur PC, et qu'il sera compatible avec l'upscaling XeSS. Ca ne fait pas lourd.