TEST
The Procession to Calvary
Développeur / Editeur : Joe Richardson SUPERHOT PRESENTS
Support : PC
Naguère vinct le grand chambellan Guillaume Quatre-vingt-quinze donner en miennes mainz l’amusement visuel desnommé « The Procession to Calvary », transcriptz albionnique du Portement de Croix de Pierre Brueghel. Pouah, peste ! Pensez adoncques, un jeu où l’on incarne un angloys guerroyeur, femme de surcroist ! Et puis quoi encor ? Mais ici, chez Nouvelles du Faicteur, nous sommez des colporteurs totaux, et je ne saurez souffrir quelque faute de profession que ce soit, car diligence je dois aux ours noirs et blancz d’Orient.
Ainsi doncques l’on incarne une donzelle qui ne vit que pour occire et qui se trouvast bien despourvue lorsque la guerre entre Nord et Sud prit fin. La paix ne lui seyant guesre, icelle demande au Roy si elle peut mestre fin aux jours du Roy ennemy, Heavenly Peter (Pierre le Celeste en bon françoys). S’ensuist une queste à travers monz et merveilles au bon goût des jeux d’aventure d’antan, où l’on poinctait et clicquait avec la charriotte de paume pour ramasser des objectz et interagir avec les gens.Adoncques un jeu classiques, certes, mais tres fraisz dans son approche. Les decorz sont tous issus de tabliaus de maistres de nostre temps, que l’on appelle depuis quelque temps Renaissance (ah ! les vils marchandeurs qui se sentent obligez de donner sobriquet pour nouveauté exagerez ! La peste soit du fat !). L’artiste a procedez a moult descoupages et recollages d’ueuvres picturales, et animé les personnages avec gout. Les tabliaus se voyent dotez d’une seconde vie par la prouesse du hault niveau de destail mille-quatre-vingt-petz (me dit-on ; de faict je ne connoys pareille desnomination). Le tout au sonnet de musiques bien cordiales et dont certaines parayssent d'avantgarde, c'est satanerie !
Aussi je fust seduit par le ton mocqueur des dialogues et par le faict que le jeu peut estre de plusieurs manieres jouez. Ainsi quelque trouble-feste qui ne vous laisse pas passez pourra estre occis promptement, vous espargnant maintes pirouettes de l’esprit dont seuls raffolent les fols de l’époque des Arts du sieur Georges Lucasz (epoque benite certes, mais o combien ingrate, moult amys miens finirent en camisole). Attention toutefoys, le désigneur du jeu a imaginé diableries pour donner consequence à vos actions.
Car oïl, plusieurs fins sont possibles et de vostres choix despendent les situations que vous recontrerez. Cela permest de rallonger un jeu sympathic mais relativement court (une heure et quelques minutes en choysissant la violence et en lisant tous les dialogues, bien plus en choysissant la voye de l'inteligence).
Je metz céans ma credibilitez de rue à l’espreuve en assertant qu’oïl, j’ai pris maintz plaisirs a risquez l’heresie en jouant à ce biau petit jeu protestantz qu’estoit The Procession to Calvary. Le défi ne sera rien d'infaisable pour les adeptes d’aventure sans queue ni teste d’antan mais le voyage en vaust la chandelle, pour peu que vous parloyez angloys. Allez, je vous laisse, c’est la Sainct-Barthélémy et j’entends le festoiement qui commence hors les murs !