R-Type Final
Un CV bien rempli
Un bref historique pour rappeler la tranche de vie vidéo-ludique que représente à lui seul ce titre. R-Type est apparu tout d’abord en arcade, puis rapidement après sur la Nec PC-Engine, qui lui fera acquérir toutes ses lettres de noblesse par une adaptation tout à fait hallucinante pour l’époque. Suivrons ensuite de multiples adaptations principalement sur consoles Nintendo. S’en suivra une petite traversée du désert pour un retour fracassant sur la PS1 sous le nom de R-Type Delta. Référence pour certain, ce jeu a marqué à l’instar de ses prédécesseurs le genre assez exclusif qu’est le shoot’em up.
Mais recentrons-nous sur le sujet, à savoir ce R-Type Final. A la suite d’un intro qui présente une myriade de vaisseaux différents, on se rend rapidement compte qu’ils vont tous pouvoir être débloqués. Oui ma bonne dame, pas 1, pas 2, mais juste 109 vaisseaux. Pour ceux qui ne connaissent pas la série, elle se distingue par une option en cours de jeu appelée Force qui est en fait une sorte de boule d’énergie qui peut soit se placer à l’avant ou à l’arrière afin de vous protéger, soit être mobile pour aller au devant de vos ennemis. Contrairement à la mode actuelle des maniac-shooters (Dodonpachi, Shikigami No Shiro), le nombre de projectiles à l’écran n’est pas colossal mais la promiscuité des décors et des vagues d’ennemis bien placés rendent le jeu savoureux.
Un jeu pas comme les autres
Certes, quelques uns râleront à la vue du nombre assez peu élevé de niveau. Cependant, cinq variantes météorologiques (jungle, désertique, inondé…) pour le stage 2, trois différentes pour le 6 qui mènent à trois différentes pour le Final, ce n’est pas n’importe quel jeu qui le propose. Il faudra comprendre les mécanismes pour déclencher ces modifications et découvrir le moyen de voir l’intégralité du jeu. On ne dévoile bien évidemment pas tous les secrets mais ils sont encore nombreux (on parle d’un stage 3.5 accessible avec un seul vaisseau à caractère coquin, comprenne qui pourra…).
Une réalisation juste princière
On ne reviendra pas sur l’intérêt conséquent pour tout fan du genre, cependant la réalisation n’est parfois pas au sommet que veut atteindre ce titre. On pense notamment à quelques ralentissements conséquents alors que l’écran n’est pas surchargé. Le style assez épuré n’est pas pour déplaire et les boss sont pour la plupart magnifiques. La durée de vie est assez courte pour le joueur qui voudra juste finir le jeu (des crédits se rajoutent au fur et à mesure de votre temps de jeu). Toutefois, celui qui voudra l’explorer de fond en comble en a pour des décades de jeu.