Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
TEST

Kingdom Eighties

ZeP par ZeP,  email  @Ze_PilOt
Développeur / Editeur : Raw Fury Fury Studios
Supports : PC / Switch / PS5 / Xbox Series
En 2019, je testais Kingdom: Two Crowns. Un tower defense 2D vu de côté où vous incarnez un roi ou une reine essayant de survivre à des attaques nocturnes. Le seul jeu que ma compagne, en coop, a joué et terminé. Un jeu simple mais pas facile, agréable et addictif, qui s’est vu étoffé au fil du temps de DLC et de nouveaux défis, au point de devenir une sorte de GaaS.


Aujourd'hui, nous voilà de retour dans le monde de Kingdom, mais cette fois avec un spin-off : Kingdom: Eighties, qui comme son nom l’indique, surfe sur le revival  années 80 ambiant, Stranger Things en tête. On aura des références directes à Gremlins, retour vers le futur et cie. On est sur le ton de la parodie, mais si ça vous insupporte, il vaudra mieux passer votre chemin.
La musique n’est pas en reste. D’ailleurs je ne sais pas pour vous, mais pour les avoir vécues enfant, je n’ai aucun souvenir que les années 80 étaient baignées dans la synthwave, mais peut-être que je n'ai pas assez écouté Balavoine. Nous sommes donc plus dans le sillage de Stranger Things que dans une réminiscence de Michael Jackson, ce qui, en fin de compte, n'est pas plus mal.



Eighties reprend la même mécanique de base que son prédécesseur. C'est-à-dire construire et améliorer des bâtiments le jour afin de résister aux attaques la nuit, grâce aux richesses de votre peuple (on y reviendra). Le tout avec une interface minimaliste et des contrôles simples (5 boutons directions comprises).
Mais cette fois-ci, il ajoute une couche de narration et de scénarisation, cinématiques à l’appui, pour chaque niveau. Ceux-ci auront leur propre thème graphique (toujours dans un pixel art sublime) et objectifs, ce qui donne à chaque chapitre un vent de fraîcheur et évite le sentiment de répétition qui pouvait parfois se faire sentir dans Kingdom: Two Crowns. Le plus grand changement est peut-être l'introduction de l'exploitation de la main-d'œuvre enfantine.



Si dans Two Crowns on donnait des piécettes à des manants pour les aider à traverser la rue, ici on envoie des petits enfants se faire trucider par des monstres, tout en les dépouillant de leur argent de poche. Si c’est bien dans le thème du jeu (on joue un ado et ses 3 potes moniteurs d’un camps de vacances), et que le ton est léger, on est encore plus dans le malaise que sur Two Crowns à ce niveau, et, sans être choqué, j’ai quand même été un peu dérangé au premier contact. Ce qui est affreux, c’est qu’on s’y habitue vite à voir des bambins sachant à peine marcher manier un arc. Mais je suis peut-être un monstre sans coeur.

Alors que Kingdom: Two Crowns avait introduit un mode coopératif, Eighties fait un pas en arrière et revient à un gameplay exclusivement solo. C’est d’autant plus étrange qu’on va très vite débloquer un deuxième perso (non jouable donc) qui aurait pu être dirigé par un deuxième joueur. Les développeurs précisent qu’il n’y aucun plan actuel pour le rendre co-op, mais sait-on jamais. Eighties est plutôt un one-shot d’une huitaine d’heures à destination des nouveaux joueurs et Two Crowns reste le jeu principal et actuel de la série. Il est d’ailleurs fortement conseillé de mettre le jeu en “difficile” si vous êtes un habitué tant le mode normal est trivial. Ca restera très loin de la difficulté des modes “défis” de Two Crowns, mais ce n’est pas ce qu’on lui demande.

 
Votre appétence pour Kingdom: Eighties dépendra de votre tolérance et de votre affection pour la nostalgie des années 80. Et si vous n'avez jamais joué à un jeu Kingdom avant, Eighties pourrait être une bonne introduction à la série. Lorsque j’ai reçu le jeu, je l’ai lancé “juste pour voir”, et j’ai relevé la tête du Steam Deck 4 heures plus tard. Je n’ai rien de plus à dire pour sa défense.
Rechercher sur Factornews