Katamari damacy
Prince, le héros du goûter.
Nous voici dans la peau d’un prince (« Ouji » en japonais) pour réparer les errements de notre décadent de père. En effet, suite à une soirée bien arrosée, il n’a rien trouvé de mieux que de détruire toutes les étoiles constituant la constellation de votre système. On se retrouve donc lâché sur la planète « Terre » avec pour mission de reconstituer toutes les planètes si chère à votre cœur. Pour reformer le ciel étoilé vous été muni au début du niveau d’une petite planète à forte puissance attractive. Cette force va vous permettre de coller les différents éléments situés sur votre parcours. Ainsi, au debout du jeu, votre boule ne mesure que 5 cm, donc les seules choses qui adhéreront à votre étoile en devenir seront des objets de petite taille telle que des gommes, des punaises etc… Par la suite la taille de votre boule augmentant, vous serez à même de coller des objets plus volumineux tels que des crayons ou bien des cartes à jouer. Cette croissance va se poursuivre de manière exponentielle au fil des niveaux, pour au cours du dernier niveau, permettre à votre boule d’atteindre jusqu'à 850m de diamètre. Ainsi, au fil du jeu, la simple chambre qui vous paraissait immense verra sa taille se réduire, et vous rirez bien en absorbant la maison des habitants qui vous ont tant martyrisés au cours de vos premiers pas dans l’aventure.
Planète qui roule, amasse la mousse.
Tranchant avec la tendance actuelle du réalisme extrême, les environnements sont modélisés de manière très simple, assez polygonale, et de chatoyantes couleurs pastel. Le nombre d’objets différents que vous pourrez coller est assez hallucinant. Certains sont bien évidemment assez rares et ne seront accessibles qu’avec une taille de boule donnée. Ainsi, un fois le jeu terminé, vous pourrez vous amuser à collectionner toutes les couleurs de chats qui vous attaquaient alors que vous n’étiez que petit cloporte à leurs yeux. Maintenant, ils tremblent devant la puissance de votre boule, ils fuient comme des couards et prient le seigneur des chats que vous les épargniez. Mais que nenni, vous les collez sans pitié et prenez un délicat plaisir à voir leurs petites pattes gesticuler à la surface de votre petite planète. Gniiiii, salauds de chats, je les hais, ils ont la belle vie… Mais que vois-je au loin ? Ne serais pas un uniforme de la marée chaussée ? Je m’en vais lui toucher deux mots… ‘*gnoup* (bruit de collage)
Na nanana na nanana
Le point le plus jubilatoire du jeu restent les musiques. Cela fait bien longtemps que nos oreilles n’avaient pas été à pareille fête dans un jeu. Du thème principal gravé au burin dans votre tête après seulement 5 secondes d’écoute, aux différents thèmes émaillant le jeu, tout est vraiment parfait et renforce parfaitement l’esprit du jeu : décalé. Mention spéciale à la musique de fin du jeu où des canards col-vert ainsi que des girafes vous entraîneront dans une samba endiablée.
Toutes les bonnes choses ont une fin.
A noter toutefois que la durée de vie n’est pas le point fort du jeu. La difficulté n’est pas très relevée et on remplit sans trop de peine les objectifs des 15 niveaux. Cependant, les objets cachés à découvrir et à débloquer, le jeu multi-joueur, et tout simplement le bon esprit de ce titre font que l’on y revient souvent. La maniabilité intuitive à l’aide des deux sticks directionnels, l’univers bien barré et les musiques formidables font de ce titre un « must have ». le plaisir de coller quelques chats, vaches, ultraman, poulpes géants après une dure journée de travail est un réel bonheur. D’ailleurs Namco ne s’y est pas trouvé et notre petit Ouji s’apprête à débarquer aux states et une suite est d’ors et déjà annoncée pour l’hiver prochain au japon.