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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
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Hogwarts Legacy : L'héritage de Poudlard

Laurent, billou95 & Rozzo par Laurent, billou95 & Rozzo,  email
Il est enfin là, le jeu de toutes les polémiques, et non, on ne parle pas d'Atomic Heart qui lui aussi va faire probablement couler un peu d'encre, mais bien du monde ouvert largement inspiré par la saga Harry Potter. Même s'il est désormais de notoriété publique que celle-dont-on-ne-doit-plus-prononcer-le-nom est une insupportable transphobe, ici, on a décidé de s'intéresser à Hogwarts Legacy : L'héritage de Poudlard pour ce qu'il a à offrir en tant que jeu vidéo. Déjà parce que c'est ce pourquoi vous venez nous lire, et surtout parce que c'est le projet le plus ambitieux d'Avalanche Software, un studio longtemps cantonné aux jeux à licences dont les employés ont passé six années de leur vie à produire l'objet entre nos mains. Alors est-ce qu'on lui prédit le même avenir que leurs précédentes production ?
Mais avant qu'on ne mette en pratique les sortilèges appris en cours de divination, attardons-nous un peu sur l'histoire du jeu. Billou Katvinkinz est un sorcier de "sang pur" adepte de l'école buissonnière. En fait, il a carrément séché les 4 premières années de son cursus de sorcellerie (non, on déconne, c'est juste une pirouette pour vous faire revoir les bases une fois débarqué à l'école). Enfin bref, après une séquence d'introduction qui met en scène notre allié le professeur de théorie magique Eleazar Fig, un dragon, un Portoloin et des gobelins à Gringott, le voilà qui déboule pile à temps pour la cérémonie de répartition des maisons. Une fois cette dernière choisie, le jeu débute et va osciller pendant toute cette 5e année entre cours théoriques, apprentissages de sorts et mise en pratique dans les différentes quêtes scénarisées du jeu. Toutefois, on n'est pas vraiment face à un Persona 5 à l'américaine. Les devoirs qui suivent les cours sont juste des passages obligés, par exemple dans le cadre d'une mission pour débloquer tel sortilège indispensable à la résolution de puzzles dans un second temps.

Ce sont surtout des petits tutoriels qui vont expliquer comment fonctionnent les activités et quêtes annexes autour du château : jeu de boules, course autour du terrain de Quidditch, recherches de pages du manuel du sorcier ou autre collectibles, etc. Finalement, cette myriade de quêtes secondaires se résume à un ensemble de quêtes Fedex, de chasse aux objets et de quelques combats entrecoupés par pas mal de blabla qui vous feront découvrir les nombreux lieux à visiter sur la carte du jeu au passage. Pour rechercher le contenu un tant soit peu scénarisé, il faut se diriger vers la quête principale et des requêtes d'amitié. La première met en scène Rannrok, un gobelin vénère rencontré pendant l'introduction et ses acolytes humains. Sans spoiler, disons que tout ce petit monde s'intérèsse au passé des fondateurs de Poudlard et à la magie ancienne auquel notre héros semble être sensible, comme par hasard. Une fois qu'on s'est dit ça, on reste quand même sur notre faim. Les grands méchants ne sont pas vraiment charismatiques mis à part peut-être ce second couteau aux airs de Colin Farrell. Pour une première incursion dans le Potterverse, l'intrigue est cousue de fil blanc, les dialogues sont assez pauvres et les révélations tombent immédiatement à plat.



Après la trentaine d'heures nécessaires pour venir à bout du scénario principal, on est quand même pas mal déçus par un vrai manque d'ambitions à la fois dans l'histoire et dans les enjeux des uns et des autres ou encore l'impact de nos choix sur ce qui nous entoure. Aux yeux des professeurs, on reste cet élève candide jusqu'au final censé être épique. Le directeur de l'école campé par Simon Pegg se montre en tout et pour tout dans une scène sur tout le jeu... Non en fait, pour trouver un tant soit peu de piquant dans l'aventure, il faut se diriger vers les requêtes d'amitié que vont vous proposer trois élèves rencontrés pendant l'année et qui vont rajouter encore une bonne dizaine/quinzaine d'heures. En compagnie de Natsai Onai, vous irez débusquer les Serpencendres alliés avec Rannrok et l'un de ses sbires. Poppy Sweeting est une experte en créatures magiques qui vous embarquera dans une vendetta contre les braconniers qui rôdent autour de Poudlard pour libérer un dragon. Enfin, c'est surtout Sebastian Sallow qui semble sur le papier le plus intéressant puisqu'il vous permettra d'en apprendre plus sur Serpentard. C'est également à ses côtés que vous pourrez choisir ou pas d'apprendre les fameux sortilèges impardonnables Endoloris, Impero et el famoso Avada Kedavra.

Autant dire que le jeu devient absurde si vous choisissez de vous lancer sur la voie de la souffrance, notamment à la toute fin lorsque vous combattez aux côtés des autres professeurs, tout va bien. Enfin bref... les quêtes secondaires de Sebastian sont davantage recherchées que les autres et impliquent des décisions difficiles. On regrette par contre que comme pour la quête principale, l'implication du héros dans ces choix n'a aucun impact sur sa relation avec les autres élèves. Pire, les scènes qui devraient être éminemment dramatiques sont juste ratées. Là encore, on va pas vous raconter toute l'histoire, mais il y avait une scène à ne pas rater, hélas la mise en scène y est totalement ridicule et des problèmes de son (on va y revenir) n'arrangent pas l'affaire. Bon et sinon, le gameplay dans tout ça ? Et bien là, on est assez agréablement surpris. Les combats entre sorciers mollassons sur grand écran sont ici rythmés et ont ce qu'il faut d'impact pour être satisfaisants manette en main. Le système de combat est basé sur le type de sort lancé, chacun représenté par un code couleur. On peut les configurer comme on veut sur les 4 boutons de la manette et les activer à l'aide de la gâchette.



Une mécanique de ciblage automatique facilite le lancer de sorts et un cooldown évite le spam de sortilèges trop puissants. Enfin, les ennemis peuvent se protéger à l'aide de boucliers magiques colorés. Pour Les annuler, il faut jeter un sort de la couleur du bouclier. Simple et efficace. Les adeptes de l'infiltration seront également gâtés puisque les affrontements peuvent être "zappés" en utilisant un sortilège de dissimulation et en se faufilant derrière les ennemis avant de leur asséner un Petrificus Totalus. Une méthode efficace, mais qui montre les limites de l'IA ennemie qui fait régulièrement n'importe quoi dès qu'on aborde le nettoyage d'un camp par cette méthode. Déjà, elle ne détecte pas les bruits ambiants, on peut donc pétrifier un gus à 2m d'un autre sans alerter tout le monde. Et puis, elle a tendance à se bloquer et tourner en rond dans le décor pour aucune raison valable. La gestion de l'équipement héritée des pires "jeux sévices" à bases de statistiques qui vont augmenter de 2 ou 3 points à chaque nouvelle pièce d'équipement justifie le dégueulis d'objets à récupérer après un combat. Par contre, les développeurs ont oublié une option permettant de revendre l'intégralité de ses objets de bas niveau au marchand, ce qui fait perdre un temps fou.

On passera sur le contenu purement crafting et housing de la salle sur demande. Côté bestiaire, on rencontre beaucoup trop souvent les 3 mêmes types d'ennemis dans le jeu. Encore un détail qui trahit des premiers pas hésitants dans le genre. Et pourtant son monde ouvert possède quelques atouts : une capacité à le parcourir plutôt cool puisqu'on peut sortir son balai à peu près n'importe quand en extérieur et s'envoler ou atterrir environ n'importe où. Les Cheminettes qui permettent de se téléporter se déverrouillent en passant, ainsi, on ne perd pas de temps à courir sur la carte. Enfin, la carte des Highlands justement est assez cohérente et propose de tout, des forêts feuillues aux rivages léchés par l'océan, en passant par un complexe minier. L'ensemble propose de jolis panoramas au soleil couchant ou pendant une matinée d'hiver embrumée. Mais c'est surtout le level design de Poudlard qui est particulièrement efficace, puisqu'on se repère plutôt bien dans ce dédale après une bonne dizaine d'heures. Le déplacement dans l'immense bahut est organique, on reconnait ici un tableau, là une tapisserie et on enclenche de moins en moins le GPS au fil de l'aventure. Une vraie réussite ! On ne peut pas en dire autant de la technique du jeu sur PS5. On reconnait un effort effectué sur la mise à disposition d'un mode 120hz, de l'utilisation de la gâchette adaptative et des fonctionnalités tactiles de la DualSense.



Par contre, le moteur d'éclairage du jeu s'avère assez problématique. Les personnages sont tout le temps surexposés lors des dialogues. Pire, la texture de leur peau semble délavée tant et si bien que les personnages secondaires paraissent mieux travaillés. Les intérieurs sont bardés de défauts d'éclairages, de fuites de lumière sous les portes, de scintillement en pagaille, etc. Il semblerait également que les développeurs ne soient pas arrivés à optimiser le streaming des objets et textures autour de Poudlard puisque le jeu nous force trop souvent à attendre leur chargement le nez collé à la porte d'une salle ou donnant vers une cour intérieure. Malgré cela, et quelques défauts de spatialisation lors des scènes cinématiques, le son est de super qualité. Mention spéciale à la bande originale orchestrale composée par le trio Chuck E. Myers, J. Scott Rakozy et Peter Murray. C'est bien simple, on pourrait presque y entendre le maestro John Williams. On y retrouve aussi quelques petits rappels aux mélodies des films et énormément d'instruments déjà utilisés sur les thèmes des films. Ce qui en fait déjà l'une des plus belles BOs de l'année.

L'avis de Laurent :
Je rejoins Billou sur de nombreux points peu flatteurs, que ce soit les dialogues où notre personnage répète la phrase de son interlocuteur, le visage lissé des étudiants, dont notre avatar, moins beaux que ceux des professeurs, l'équipement abondant et redondant qu'on passe son temps à revendre, ou les petits défauts graphiques ici ou là. Pour autant, du moment qu'on adhère à l'univers léger et saugrenu de Harry Potter, je trouve le jeu bien sympatique, avec son univers magique parfaitement retranscrit, sa tonne de mini énigmes et de coffres cachés, et des choses plus discrètes mais présentes comme le fait que chaque pièce, même dans les villages, soit unique, richement meublée et démontre la personnalité de son occupant. A cela s'ajoute des nuages volumétriques temps réel ou la synchronisation des lèvres localisée par exemple.



Contrairement à Billou qui l'a fait sur PS5, j'ai testé le jeu sur PC (sans RTX) et n'ai majoritairement été gêné que par des chutes de framerate en extérieur (compensables par du FSR2). Il y a certes des cas où le moteur d'éclairage est mis en défaut mais la plupart du temps, le niveau de détail et le rendu en général sont impressionnants, que ce soit les boiseries torsadées d'un vestibule du chateau ou la silhouette d'un manoir en ruines sur fond de soleil couchant. De mon côté, aucune porte n'a mis plus d'une demi-seconde pour s'ouvrir et le calcul initial des shaders qui prenait plus d'une minute au lancement du jeu a été divisé par deux dès le premier patch.

Après avoir déjà passé 40 heures sur Hogwarts Legacy, je dois être à la moitié de sa quête principale, ayant vagabondé abondamment hors de celle-ci, et je pense que je vais y passer encore 20 ou 30 heures tellement il y a à faire et à voir, un tiers de la carte me restant encore à découvrir (conseil de pro : si vous commencez le jeu, ne faites pas trop comme moi et suivez un peu plus la quête principale pour obtenir un maximum de sorts jusqu'à celui de crochetage, sinon une grande partie des grottes, caves, caches et coffres vous seront inaccessibles et vous devrez y revenir une deuxième fois, d'autant que certains lieux ne révèleront leur utilité qu'une fois leur quête déclenchée).

Bref, le jeu coche pour moi toutes les cases de ce que j'attendais d'un jeu en monde ouvert Harry Potter et c'est tout ce que je lui demandais.



L'avis de Rozzo :
Je me range dans l'avis de mes deux autres comparses. Si le monde ouvert tombe à plat assez rapidement, rattrapé par un syndrome de remplissage un peu fainéant, Poudlard en tant qu'espace est la vraie colonne vertébrale du titre. On se prend à s'y perdre, de couloir en escaliers, à retrouver des endroits connus de nous autres moldus, mais également découvrir ces salles qu'on ne pouvait qu'imaginer étant enfant, accompagnant par la pensée nos héros entre ces murs. Alors certes, me direz-vous, si l'on enlève Harry Potter et son univers, le jeu ne serait pas autant réussi... Mais ça tombe plutôt bien, puisque c'est exactement pour la fantaisie de cet univers qu'on a signé. Et ce contrat, celui de l'immersion dans le Monde de la Magie, il le remplit avec une sincérité qu'on ne peut que saluer.
Loin du chef-d'œuvre vendu par les fans du sorcier balafré, Hogwarts Legacy: L'héritage de Poudlard est le premier projet de monde ouvert d'un studio pas tout à fait rompu au genre. On y retrouve donc, outre un système de combat qui a lui fait ses preuves et un Poudlard vraiment très agréable à parcourir, les défauts de la jeunesse et de nombreuses faiblesses techniques. Mais aussi, et c'est plus inquiétant, des problèmes d'écriture qui devront impérativement être corrigés dans sa suite.

SCREENSHOTS

 

Commentaires

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Poltro
 
" Par contre, le moteur d'éclairage du jeu s'avère assez problématique. Les personnages sont tout le temps surexposés lors des close-ups. Pire, la texture de leur peau semble délavée tant et si bien que les personnages secondaires paraissent mieux travaillés. Les intérieurs sont bardés de défauts d'éclairages, de fuites de lumière sous les portes, de scintillement en pagaille, etc. Il semblerait également que les développeurs ne soient pas arrivés à optimiser le streaming de leurs assets autour de Poudlard puisque le jeu nous force trop souvent à attendre leur chargement le nez collé à la porte d'une salle ou donnant vers une cour intérieure. "

Je n'ai pas ces problèmes pour ma part. Le seul moment où j'ai un ou deux petits lags c'est dans les quelques secondes qui suivent une téléportation, mais rien de gênant. Par contre moi j'ai une sorte de voile blanc permanent.
En ce qui concerne le jeu, je le trouve très sympa, surtout les 20 premières heures quand on débarque à Poudlard où j'ai trouvé que l'immersion était incroyable, à un niveau rarement atteint. Je me suis souvent baladé sans but ce que je ne fais que dans les meilleurs jeux.
Il y a beaucoup de moments merveilleux et rien que pour ça le jeu est pour moi une grande réussite.
J'aime aussi le côté cool et moins violent que la plupart des jeux, ça fait du bien.
Chardoman
 
Tout pareil, je n'ai pas détecté de défauts sur les éclairages de mon coté, et pourtant je suis relou avec ce genre de détails.
Je passe un super moment sur le titre pour l'instant, super ambiance, avec un gameplay classique mais efficace, dans un univers magique très accrocheur.

Pour le voile blanc, j'ai installé un mod (https://www.nexusmods.com/hogwartslegacy/mods/4?tab=files) pour le retirer.
Temujin
 
Moi je m'éclate dans ce jeu. Les combats sont joussifs et l'exploration et la plus satisfaisante dont j'ai fait l'expérience depuis longtemps. Le seul truc qu'est un peu difficile c'est la suspension of disbelief parce que le jeu essaye d'être deux choses à la fois : Un jeu sur l'école dans lequel nous somme un étudiant ou une étudiante de 14-15 ans avec des dialogues hyper enfantins, et un jeu de combat bien nerveux ou on tue pleins de gens (y'a un sort où on rapetisse un adversaire avant de l'écraser d'un coup de talon) dans lequel on joue un ou une énorme badass. Du coup la gymnastique mentale pour passer de l'un à l'autre sans que l'immersion s'effondre est difficile.
Laurent
 
Temujin a écrit :
...le jeu essaye d'être deux choses à la fois : Un jeu sur l'école dans lequel nous somme un étudiant ou une étudiante de 14-15 ans avec des dialogues hyper enfantins, et un jeu de combat bien nerveux ou on tue pleins de gens...

Le jeu essaye de te déculpabiliser d'ailleurs de façon peu discrète quand, une fois que tu as tué tous les gobelins, le héro lance "C'est Rannrok qui vous a conduit à votre mort" alors que tu les a brûlés, congelés puis explosés...
Temujin
 
En même temps c'est pas faux. C'est lui qui les as conduit. C'est nous le bourreau par contre.
lafayette
 
Pas un fan de Potter mais la perspective d'explorer Poudlard en VR est plus que séduisante !
Zakwil
 
Ah mais je croyais que c'était le même studio qui avait fait Mad Max.... c'était un(e) autre Avalanche
Doc_Nimbus
 
Merci pour ce test très intéressant à lire. Je me permettrais une petite critique en pointant du doigt la présence un peu trop nombreuses de termes en anglais qui nuisent (pour moi) à la fluidité du texte.
Goran
 
Moi c'est le viol de ma suspension consentie d'incrédulité permanent.
Je ne comprenais pas pourquoi ça me faisait ça et j'ai fini par comprendre. La collectionnite de merdouille dans tout Poudlard ou tu coures partout en balançant des sortilèges à tout va sous l'oeil morne des autres élèves, ça n"avait aucun sens. Pourquoi moi je fais cela et les autres élèves pas du tout.
En fait c'est un remake de Shutter Island. Je suis le seul fou de l'asile mais je ne le sais pas encore !

Je pense que ça choque moins dans d'autres AAA du même genre car on y incarne souvent un "étranger" par rapport à ceux que l'on croise (AC, Witcher and co)

Je passe sur le fait que j'ai aussi les problème graphiques mentionnés plus haut.
- le sens de sorcier qui te permet de savoir si une porte conduit dehors ou pas en te collant 5sec de freeze devant icelles.
- les éclairages random un peu partout (j'ai plusieurs fois cherché si il y avait une boule à facette).

N'étant pas un fan de Harry Potter, je reconnais que le chateau est vraiment top à explorer, mais la chasse aux collectibles était pour moi la pire chose à faire pour le mettre en valeur.

Je vais donc le laisser reposer en attendant des patchs, et y reviendrai peut être si je n'ai rien d'autre à me mettre sous la dent, mais je suis globalement heureux de l'avoir testé sur le compte de mon petit frère (qui a la dent encore plus dure que moi)

"je pense que c'est un jeu pour les enfants ou les personnes n'ayant quasiment jamais joué à un jeu vidéo. C'est pour faire l'élitiste mais je trouves que tout est épuré simplifié pour plaire à un maximum de gens.Le jeu est très facile (les combats), tu as des loots tous les 5m et qui donc sont absolument inintéressants, les quêtes sont nian nian et gentillette et tu passes ton temps à suivre les gens pendant qu'ils parlent, l'open world n'a aucun intérêt à être exploré parce que rien de ce que tu vas trouver ne va te servir
et le truc qui me rend fou c'est ton perso qui monologue tout le temps et qui dit tout le temps les mêmes choses. Un truc marrant aussi j'étais dans un donjon de la quete principale et y'avait un puzzle genre zelda (niveau CP) je m'arrête pour regarder ce qu'il faut faire et j'entends mon perso qui dit tout seul "je pense qu'il faut utiliser accio sur ces plateformes" O_O j'attends 2min et là il me donne la solution... C'est là que j'ai quitté et désinstallé
Faudrait surtout pas laisser les joueurs réfléchir par eux même"
Laurent
 
Doc_Nimbus a écrit :
Merci pour ce test très intéressant à lire. Je me permettrais une petite critique en pointant du doigt la présence un peu trop nombreuses de termes en anglais qui nuisent (pour moi) à la fluidité du texte.


Merci pour ce retour, la remarque est pertinente et a été entendue. Des modifications ont été effectuées en ce sens pour les prochains lecteurs.
Poltro
 
La suspension consentie d'incrédulité, seules les meilleures œuvres la provoquent.
A te lire j'ai plus l'impression que le jeu à échoué à te la faire consentir.

J'ai appris un truc en tout cas car je ne connaissais pas ce concept et la page wikipedia est très intéressante.
Laurent
 
je pense que c'est un jeu pour les enfants ou les personnes n'ayant quasiment jamais joué à un jeu vidéo. C'est pour faire l'élitiste mais je trouves que tout est épuré simplifié pour plaire à un maximum de gens.Le jeu est très facile (les combats), tu as des loots tous les 5m et qui donc sont absolument inintéressants, les quêtes sont nian nian et gentillette et tu passes ton temps à suivre les gens pendant qu'ils parlent, l'open world n'a aucun intérêt à être exploré parce que rien de ce que tu vas trouver ne va te servir
et le truc qui me rend fou c'est ton perso qui monologue tout le temps et qui dit tout le temps les mêmes choses. Un truc marrant aussi j'étais dans un donjon de la quete principale et y'avait un puzzle genre zelda (niveau CP) je m'arrête pour regarder ce qu'il faut faire et j'entends mon perso qui dit tout seul "je pense qu'il faut utiliser accio sur ces plateformes" O_O j'attends 2min et là il me donne la solution... C'est là que j'ai quitté et désinstallé
Faudrait surtout pas laisser les joueurs réfléchir par eux même


Vu comme ça...
Je pense cependant aussi que la cible principale du jeu est comme toujours les enfants ou ados, même si c'est jouable à tout âge. D'ailleurs, autant que j'ai pu voir, tous les jeux (les livres aussi) ont toujours été conçus pour être à leur portée. De fait, en normal les combats sont faciles pour ne pas frustrer, les histoires sont gentillettes, les équipements de combat sont des chapeaux ou des écharpes, etc, etc...
Le but ici est surtout de rester dans l'"univers" des livres/films, et c'est sûr que si tu n'aimes pas les châteaux en ruine et les maisons tordues, l'open-world ne t'apportera rien, car ce qu'on y trouve, c'est un paysage toujours renouvelé, et ces petites énigmes toutes différentes, pas difficiles mais qui demande une petite réflexion avant de venir rallonger ta liste de ta collection de succès.
J'ai eu aussi cet effet "le perso te dit quoi faire" qui a aussi plombé le dernier God of War Ragnarok. La plupart du temps, je les ai trouvées suffisamment génériques pour ne pas me donner la réponse et parfois bien venues pour justement finir par trouver comment passer un endroit (la fin de la zone avec les plateformes et le portail "entre les dimensions" commence à corser un peu les choses, même si on n'est pas dans Portal).
Je comprends ton point de vue ceci etant, juste le jeu n'offre pas un challenge, plus une immersion.
Doc_Nimbus
 
Laurent a écrit :
Doc_Nimbus a écrit :
Merci pour ce test très intéressant à lire. Je me permettrais une petite critique en pointant du doigt la présence un peu trop nombreuses de termes en anglais qui nuisent (pour moi) à la fluidité du texte.


Merci pour ce retour, la remarque est pertinente et a été entendue. Des modifications ont été effectuées en ce sens pour les prochains lecteurs.


Merci ! :)
lafayette
 
Goranje m'arrête pour regarder ce qu'il faut faire et j'entends mon perso qui dit tout seul "je pense qu'il faut utiliser accio sur ces plateformes" O_O j'attends 2min et là il me donne la solution... C'est là que j'ai quitté et désinstallé

Y a déjà un mod pour régler ça
Pas mal de bons mods qui arrivent en ce moment !

LaurentJe pense cependant aussi que la cible principale du jeu est comme toujours les enfants ou ados

C'est pour les enfants mais pourtant il y a un coté absurde et sadique à l'univers de Potter. Pensez : on met des enfants dans un château rempli de chausse-trapes, quasi sans surveillance, à coté d'une forêt encore plus dangereuse, on leur donne des baguettes magiques et des balais volants qu'ils peuvent utiliser quand ils veulent et avec lesquels ils peuvent tuer/se tuer à tout moment, etc.
pourradass
 
Alors je fais un aparté complet mais comment font ces gens pour modder un jeu aussi rapidement ?
Ca doit quand même être plus compliqué à trouver que des options dans des fichiers .ini ?
C'est parce que c'est du Unreal Engine et qu'on a des outils pour regarder sous le capot ?
__MaX__
 
pourradass a écrit :
Alors je fais un aparté complet mais comment font ces gens pour modder un jeu aussi rapidement ?
Ca doit quand même être plus compliqué à trouver que des options dans des fichiers .ini ?
C'est parce que c'est du Unreal Engine et qu'on a des outils pour regarder sous le capot ?


Yup t'as mis le doigt dessus.
L'UE est très "homogène" depuis l'UE3. C'est hyper facile d'aller taper dans les paks et de modifier du contenu :)
Gurvy
 
Pas super fan en soit de l'univers HP, mais après une première petite heure de découverte, franchement, je me laisse gentiment embarqué dans le jeu. Un plus pour les musiques vraiment top et le côté exploration que j'aime beaucoup, même si j'ai pas encore le balais pour voler ^^ Surpris alors que je ne m'attendais à rien.
kakek
 
Dites, j'ai lu quelque part un mec qui conseillait de rester sur les quêtes principales jusqu'à a avoir je-sais-plus quel sort, parcequ'il sert a plein d'endroit dans l'open world pour débloquer des passages, et que du coup attendre de l'avoir pour explorer evite de devoir tout re-parcourir plus tard.
Ca vous parles ? C'est quel sort ?
Laurent
 
kakek a écrit :
Dites, j'ai lu quelque part un mec qui conseillait de rester sur les quêtes principales jusqu'à a avoir je-sais-plus quel sort, parcequ'il sert a plein d'endroit dans l'open world pour débloquer des passages, et que du coup attendre de l'avoir pour explorer evite de devoir tout re-parcourir plus tard.
Ca vous parles ? C'est quel sort ?

Je ne sais pas si je dois être content que tu aies lu notre test et en particulier mon avis tout en bas ou si je dois être contrarié qu'en si peu de distance tu aies déjà oublié où tu l'as lu...

"conseil de pro : si vous commencez le jeu, ne faites pas trop comme moi et suivez un peu plus la quête principale pour obtenir un maximum de sorts jusqu'à celui de crochetage,"

Pour avoir été plus loin, il y a aussi des niveaux de crochetages, et encore d'autres choses à faire après dans la quête principale qui débloquent encore d'autres éléments dans l'open world mais bon, je reste sur mon conseil d'aller au moins jusqu'au sort d'Alohomora (crochetage) dans la quête principale (+ cours pour gagner les sorts) puis de vagabonder ou alors de bien être conscient que plein de trucs seront inaccessibles/indéblocables si vous y allez dès le début et que vous devrez revenir plus tard pour revisiter une deuxième fois si vous souhaitez visiter un max de lieux et obtenir des collectibles.
kakek
 
Ouuups.
En fait je n'ai pas oublié en arrivant a la fin de la lecture. J'ai lu le test quand il a été posté il y a deux jours, et j'ai oublié entre temps parceque je n'ai commencé le jeu que cet aprem'.
Alors oui, 48h de mémoire tampon c'est pas glorieux non plus ... mais heuu ... voila quoi.
Laurent
 
Non mais c'est pas grave, hein :p
Zakwil
 
J'ai bien aimé au final, la licence aide beaucoup. Les combats ne sont en effet pas bien compliqués et les quêtes annexes manquent en général un peu de profondeur si on les compare aux cadors.

Bravo aux équipes car c'était plus facile de rater le coche que de faire un bon jeu, surement le meilleur de la licence.
lalefi
 
un bon jeu qu'on apprécie pour son ambiance et qui arrive à faire à peu près oublier ses nombreux défauts.
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