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TEST

Final Fantasy VII Remake Episode INTERmission

billou95 par billou95,  email  @billou_95
Support : PS5
Passé l'incroyable mic-mac autour de la mise à jour PS5 de Final Fantasy VII Remake depuis la version PS4 (qui a lui seul pourrait carrément faire office de quête annexe), on découvre enfin la version définitive de cette première partie de l'aventure. Et il faut bien avouer qu'elle n'augure que du bon pour sa suite. Chargements quasi immédiats, effets visuels rehaussés, plus tout le contenu originel : on va vous la faire courte si vous n'avez pas lu le test de Zep publié à sa sortie : Final Fantasy VII Remake INTERgrade est un indispensable qui se laissera reprendre en main même si on a poncé le remake à sa sortie l'année dernière. Mais il ne débarque pas seul puisqu'un code inclus dans la mouture PS5 (et payant pour les autres) débloque un petit supplément d'une poignée d'heures dont on va vous parler dans ce test. Le retour d'une gamine espiègle introduite en 1997 : Yuffie.
Certains s'en rappellent comme de la ninja collectionneuse de matérias cachée dans les bois de Gaia sur PS1. D'autres fans de la licence s'en souviennent comme ce la "plus grande guerrière du Wutai" brièvement rencontrée dans Crisis Core et Before Crisis. La maîtresse d'arme revient donc reprendre son rôle dans un DLC nommé INTERmission censé nous faire patienter avant le retour de nos héros. D'ailleurs les scénaristes se sont arrangés pour la faire traverser des environnements déjà visités sans jamais croiser la A-Team, trop occupés à éviter la chute du Secteur 7 sur le bidonville. Fraichement débarquée, la demoiselle va s'allier avec le canal historique d'Avalanche dans sa quête de la "matéria ultime" développée en secret par la Shinra. Ainsi, après une introduction rapide et un tutoriel qui présente Fort Condor (on y reviendra), INTERmission s'articule autour de deux chapitres qui offrent un condensé de Final Fantasy VII Remake. Une première partie exploration/quêtes annexes au coeur du bidonville puis une suite de combats entrecoupés de couloirs façon Final Fantasy XIII dans le Département de l'Armement à la tour Shinra.

Yuffie ne sera toutefois pas seule dans sa visite de Midgar et sera rapidement rejointe par la vraie nouveauté de cet épisode à savoir un personnage créé spécialement pour l'occasion.



Combattant du Wutai formé par le père de Yuffie, Sonon accompagnera l'adolescente en combat sans qu'on puisse le contrôler directement. D'ailleurs, INTERmission mise tout sur le style de baston acrobatique des guerriers du Wutai qui profitent d'une fluidité accrue, merci les 60 images par seconde. Yuffie utilise principalement ses compétences pour effectuer des combos au corps-à-corps. En activant le mode synchronisation d'une pression sur L2, elle et Sonon peuvent non seulement concentrer leurs frappes sur un même ennemi, mais surtout remplir beaucoup plus rapidement leurs barres ATB. Ce qui permettra de déclencher les compétences en synchronisé et ce faisant faire un max de dégâts tout en profitant de petites cinématiques pas désagréables à l'oeil. Et c'est à peu près tout ce qu'il faut savoir du système de combat lié à Yuffie. Résolument orienté vers l'action plutôt que la stratégie/les aller-retours entre les différents membres du groupe, on peut y voir la volonté de Square Enix de mettre en avant le rendu 60fps et le déluge d'effets spéciaux de cette version PS5. 

Wu-Tai Clan

La petite aventure comprend également deux combats de boss certes spectaculaires, mais aux patterns hélas pas mal recyclés d'ennemis du remake. Côté mouvements, l'agilité de Yuffie lui permet maintenant de grimper et courir sur certains obstacles verticaux et de défoncer les caisses à distance en jetant des kunai. Pour le reste, on retrouve la même chose que dans l'original avec quelques matérias inédites dont le Boulet de canon Shinobi. En plus de ces ajouts, le jeu proposera de nouvelles armes à mettre à jour pour Yuffie et Sonon, une nouvelle série de quêtes annexes au bidonville (recherche de prospectus, mission de Chadley permettant de débloquer la matéria Ramuh) et quelques clins d'oeils inattendus comme une discussion avec motard complètement dingue (de Cloud) Rochey.



INTERmission signe également le retour du mini-jeu Fort Condor revu et corrigé. Dans ce jeu de plateau inspiré des succès mobiles de la stratégie en temps réel pour gros doigts boudinés, on doit invoquer des soldats au fur et à mesure du rechargement automatique de notre barre ATB pour combattre les troupes adverses sur une ligne de front en perpétuel mouvement et finalement tenter d'aller défoncer le fort adverse. La profondeur de jeu est limitée au triptyque pierre-feuille-ciseau qui fonctionne, mais dont on se lasse vite. Pour pimenter un peu les parties, on débloquera au fil des victoires de nouveaux plateaux de départ et surtout de nouvelles cartes de soldats qu'on trouvera aussi dans les coffres un peu partout pendant l'aventure. Si le bonus n'est pas bien palpitant passés les premiers affrontements, le nombre de combats reste assez limité et totalement optionnel.

En terme d'ambiance sonore, le jeu fait une nouvelle fois un sans faute avec une bande originale aux morceaux parfois surprenants : le loop jazzy dans l'usine, le thème des combats très agréable et surtout ce trip heavy metal "Happy Turtle" lors de la rencontre avec les sbires de Corneo, wow !. Côté doublages, pas de surprise, l'équipe japonaise est une nouvelle fois très efficace. Au final, on fait le tour de ce bonus (mais pas trop pour ceux qui viennent de la version PS4) en un peu plus de quatre heures. Et après un combat final contre deux vieux de la vieille issus de Dirge of Cerberus et une cinématique qui ne laisse pas de doute sur la suite des aventures de Yuffie... on ne résiste pas à l'envie de relancer le remake ne serait-ce que pour apprécier le mode Performances à 60 images par secondes.



Si ce sont surtout les chargements presque immédiats qui sauteront aux yeux de ceux qui ont attendus des plombes devant les écrans fixes lors de la sortie du jeu, les choix osés de mouvements de caméra dans les cinématiques ressortent encore plus aujourd'hui, maintenant que le jeu gagne en fluidité. Par contre, si comme on le disait en introduction les effets spéciaux sont plus nombreux, on constate quand même çà et là de petites imperfections qui sont passées entre les mailles du filet de la QA, des textures baveuses ou des effets paresseux, même sur le DLC.

Cet épisode INTERmission est donc plus un gros prétexte pour relancer Final Fantasy VII Remake qu'autre chose. On apprécie son humour, les quelques libertés que s'accorde son système de combat, mais on en fait bien vite le tour. Et malgré un final poignant et qui donne envie d'en voir plus, c'est véritablement devant la toute dernière cinématique qui présente Cloud, Barret et les autres à la croisée des chemins qu'on ne peut s'empêcher de s'écrier "ALLEZ LA, MAINTENANT LA SUITE !". Définitivement, Final Fantasy VII Remake est un jeu qui marque le joueur de la première heure, une prouesse qu'on aurait pas pensée possible et on a vraiment hâte de reprendre cette grande aventure.

SCREENSHOTS

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