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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
TEST

Deliver us the Moon: Fortuna

hohun par hohun,  email
Développeur / Editeur : Keoken
Alors voilà : moi, je suis comme vous, j’adore laisser ma chance aux petits nouveaux qui ont financé leur jeu via crowdfunding. Surtout quand ils viennent d’un pays comme la Hollande, pays célèbre pour ses tulipes, ses peintres sans oreille et ses magasins qui ferment trop tôt (enfin, à part ceux pour se défoncer et pour boire). Autant dire des mecs à fond dans la déconne mais pas avant 18h00. Aujourd’hui nous vient de ce pays singulier un jeu non moins singulier, Deliver Us The Moon, qui est singulier parce que c’est un walking simulator à la troisième personne où on peut sauter.
Alors de (van de) putte en blanc, vous allez me demander à quoi ça peut bien servir de sauter dans un walking simulator ? Quel intérêt ? Est-ce signe d'un traumatisme suite à une partie de Bulletstorm en 2006 ? Ne devrait-on pas renommer ça en jumping simulator ? Eh bien non, car dans DUTM, le saut n’est indispensable qu’une seule fois. Du coup, de là à parler de feature non exploitée par manque de temps ou d’argent, il n’y a qu’un petit pas pour l’homme. Mais je digresse (gresse).

Je sers la science un peu défoncé et c'est ma joie

Dans DUTM, vous incarnez un astronaute qui est le dernier espoir de l’Humanité. Le préambule du jeu vous fait comprendre que la Terre est dévastée et à court de ressources, et que le seul moyen de survie a été de construire une base sur la Lune, d’où on extrait l’Hélium-3 dont l’énergie est ensuite envoyée à la Terre via un gigantesque faisceau de micro-ondes. Oui, ta gueule, c’est magique.

Imaginons donc que le principe fonctionne, et que la moitié des habitants de la planète n’a pas immédiatement explosé sous l’effet de la puissance du faisceau. Eh bien il s’avère qu’un jour, le faisceau s’arrête subitement, et le contact avec la Lune est coupé. Sans autres ressources et sans guère d’espoir non plus, on construit une fusée presque de bric et de broc pour vous envoyer sur la Lune et découvrir ce qui s’est passé.

Classic of this shit

DUTM est un walking simulator classique, et j’oserais même dire plus classique que les autres, en fait. Beaucoup de WS ont tendance à avoir un environnement ouvert où l’on va et vient à mesure que l’intrigue progresse. Ici, non. DUTM est plutôt linéaire et dispose en plus d’un scénario assez simple, dont les informations se glanent avec les objets environnants et lors de saynètes à la Tacoma où l’on en apprend un peu plus sur ce qui s’est passé. Des puzzles parsèment le jeu ; enfin, j’hésite à appeler ça des puzzles vu comment leur simplicité insulterait un singe handicapé à 90 %. Alors, linéaire, peu profond et simple, serait-on devant un cas classique de jeu chiant ?


 
Eh bien non ! DUTM est en fait plutôt honnête dans l’ensemble. La linéarité est masquée avec une certaine adresse. Ceci est dû en grande partie à la variété des situations et au travail effectué sur les environnements. Le jeu est foutrement joli pour un petit jeu indé, c’est limite impressionnant, surtout quand on sort juste de Firewatch et de sa trogne de mod de TF2. Oui, je rédige ce test en 2016. L’Unreal Engine fait clairement des merveilles (malgré des ralentissements), mais il faut aussi tirer son chapeau aux artistes et mappeurs qui se sont vraiment démenés pour créer des environnements si pas fidèles à la « réalité », en tout cas crédibles, notamment dans les passages sans gravité. De plus, l’ambiance d’abandon et de vide fait bien son office et on se sent curieusement subjugué par elle.
Mais là où le jeu s’écarte du walking simulator, c’est dans les quelques moments où le joueur est mis sous pression pour une raison ou pour une autre. Impossible de rentrer dans les détails sans spoiler, mais ces moments donnent un coup de fouet au gameplay, ce qui est assez rare dans un WS pour être signalé. Ce qui m’amène à la dernière–

FIN DU TEST
 
J’espère que ce test vous a plu ! La fin du test sera bientôt disponible sous la forme d’un DLC gratuit.

Cordialement, l’équipe Factor.
Eh ouais. Le jeu se coupe abruptement juste avant sa dernière phase en nous promettant une fin-DLC gratuite. Du coup, difficile de recommander ce sympathique jeu tant qu’il ne sera pas véritablement terminé.

SCREENSHOTS

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