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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
TEST

Assassin's Creed Shadows choisit la voie du shin-Ubi

billou95 par billou95,  email  @billou_95
Développeur / Editeur : Ubisoft Ubisoft Québec
Supports : PC / PS5 / Xbox Series
Plombée par des résultats 2024 en deçà des attentes de ses associés, la maison mère d'Ubisoft mise énormément sur la cuvée 2025 d'Assassin's Creed. Et pour mettre toutes les chances de son côté, elle ne lésine pas sur les moyens : retour de la formule en monde ouvert tant affectionnée par les fans, intrigue se déroulant dans un Japon féodal prétexte aux grimpettes et à l'infiltration, second personnage jouable radicalement différent et la promesse d'une exploration revue et corrigée. Jamais un Assassin's Creed n'aura été autant attendu ni n'aura autant déchaîné les foudres de ses détracteurs avant même sa sortie. Mais nous, ce qui nous intéresse, c'est ce qui se passe entre l'écran et le joueur, manette en main. Alors, la question qu'on se pose en lançant le jeu, c'est définitivement : est-ce que cette formule peut plaire à tout le monde ?
Et comme une petite pique envers les plus scandalisés des haineux, le jeu débute par une longue séquence en compagnie de Diogo, un jeune esclave noir alors aux mains de la congrégation catholique portugaise dans le Japon de l'ère Sengoku, bien avant qu'il ne devienne le premier occidental à être sacré samouraï. Mais pour l'instant, le voilà qui rencontre pour la première fois Oda Nobunaga, l'un des plus importants daimyō qui a unifié le Japon alors en proie aux guerres de clans. L'introduction continue et nous présente Nobunaga six mois plus tard, alors qu'il s'apprête à envahir la région d'Iga de nuit, accompagné par l'esclave affranchi qu'on appelle désormais Yasuke. C'est l'occasion de se familiariser avec le gameplay du bonhomme.

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que Yasuke ne fait pas dans la dentelle. Entre ses mains, le katana du samouraï est un véritable fil à couper le beurre. Les têtes volent, les tonneaux explosent, les portes sont soufflées sur sa course. Le pas du samouraï est lent, mais la force qu'il déploie permet d'en finir en deux temps trois mouvements, que ce soit en duel ou contre un groupe d'ennemis, notamment grâce à sa capacité à casser certaines attaques de ses adversaires. Les sensations manette en main sont assez jouissives, à grand renfort d'animations ultra-léchées et d'effets sonores qui vont de pair avec les giclées de sang. Dès les premières minutes, le ton est donné et ceux qui cherchent de l'action brute de décoffrage devront se tourner vers lui.



La même nuit, toujours à Iga, le jeu nous met ensuite dans la peau de Naoe, l'autre héroïne d'Assassin's Creed Shadows. Élevée dans la plus pure tradition des shinobi par son père, elle permet une approche plus aérienne, plus vive, où l'esquive et les armes rapides jouent un rôle primordial.

Oh, elle est tout à fait capable de se battre, mais elle préfèrera se faire oublier, pour fondre sur l'ennemi par surprise ou l'attirer vers des fourrés en sifflant avant de lui asséner un coup fatal, à la manière des héros plus traditionnels de la saga. Après une rapide introduction et l'obtention de la fameuse lame d'assassin par son père, on enchaîne avec une première infiltration dans un château qui donne la teneur de ce que vont être les quarante prochaines heures. On y découvre quelques nouvelles mécaniques de jeu, un grappin qui va faciliter grandement le parkour et l'infiltration ainsi que la possibilité de ramper, notamment sous certains bâtiments pour accéder à des zones cachées ou tout simplement de fuir en toute discrétion. On retrouve aussi le mode aigle iconique qui a enfin été revu et corrigé pour afficher en surbrillance les ennemis d'une simple pression du stick droit. Plus pratique, plus lisible, c'est une vraie bénédiction. Ces petits ajouts rendent l'infiltration encore plus fluide qu'avant, si bien que plus aucun obstacle ne vient perturber nos envies de parkour. Puis vient la rencontre fatidique avec les énigmatiques membres du Shinbakufu, une bande de voyous sans foi ni loi que Naoe va traquer pendant le reste de la trame principale. Et la partie peut enfin commencer.

Alors oui mais non, car au final le tutoriel est bien plus long qu'il n'y paraît et il faudra encore patienter quelques heures avant de pouvoir basculer librement entre Naoe et Yasuke à la volée, moyennant un court temps de chargement. Mais une fois l'option déverrouillée, la promesse du passage de l'un à l'autre est tenue, mis à part quelques rares moments scénarisés où l'on va jouer Yasuke, car lui seul est censé connaître telle ou telle personne.

Lors des instants clés des différentes histoires, le titre nous laisse la possibilité de planifier la prise d'une forteresse ou l'assassinat d'une cible en choisissant la manière forte ou la finesse. Et on n'exagère même pas. C'est bien tout blanc ou tout noir, sans mauvais jeu de mot. Car si Yasuke est une brute épaisse capable d'embrocher des types façon yakitori, il est bien incapable de grimper un simple muret à peine plus haut que lui, ou se faufiler sur une corde entre deux pagodes. C'en est presque ridicule par moments de le voir s'éffondrer lors d'une tentative de grimpette, car il n'y a physiquement rien qui l'empêche de le faire, mais les développeurs ont intentionnellement dissocié, voire cloisonné l'action et l'infiltration à chaque protagoniste. Et hélas, aussi puissant soit-il, Yasuke est également affreusement lent, et beaucoup moins mobile que sa cadette...



Et c'est en partie ce qui explique que j'ai passé 95 % du jeu en tant que Naoe. Impossible de me priver du plaisir de choisir mon point d'entrée dans un château, de décider de me hisser jusqu'à tel point de vue pour observer les alentours et scanner les ennemis puis de me faufiler discrètement pour assassiner des gardes depuis un rebord. L'autre repoussoir, c'est la relation improbable entre deux héros que tout oppose. D'abord ennemis (on le rappelle, Yasuke faisait partie des envahisseurs d'Iga au tout début du jeu), ils se rejoignent et font affaire ensemble sans réel but commun autre que la vengeance. Leurs histoires se croisent, mais ne se rapprochent jamais véritablement. Seules quelques rares séquences partagées comme celle où ils assistent à un combat de sumotori, ou lorsque Yasuke intervient lors d'une quête pour décider du sort d'un ennemi, rappellent au joueur qu'on est bien face à un duo. Les quêtes d'ailleurs, parlons-en.

En plus d'une trame principale nous demandant, "spoiler alert", d'aller couper la tête du Shinbakufu, de nombreux arcs annexes font leur apparition dans un journal copié-collé depuis Assassin's Creed Mirage. Et c'est une bonne nouvelle, car on avait particulièrement aimé l'indexation des quêtes autour de tel ou tel personnage et les sous-quêtes associées. On sait d'un coup d'oeil où l'on en est et ce qu'il nous reste à faire.

C'est tant mieux parce que le jeu regorge de PNJ et de missions. Pour être honnête, il y en a même beaucoup trop pour son propre bien. Entre la douzaine de cibles principales et la tonne de quêtes annexes, le titre nous noie sous une foule de personnages dans des micro-histoires qui durent entre deux et trois heures, avant de rebattre les cartes dans une nouvelle région du monde, avec de nouveaux PNJ et némésis. Les trames sont en outre toujours orchestrées de la même manière : une première sous-quête nous demande de rencontrer quelqu'un, qui nous envoie chercher un objet ou un autre personnage, qui nous amène à la localisation précise de notre cible, pour enfin l'assassiner, tant et si bien qu'on finit par se lasser des arcs scénaristiques déployés par les auteurs du jeu.

On retiendra davantage les histoires annexes liées aux seconds couteaux du duo, qui pourront conduire vers des romances. Surtout, on a adoré l'excellente back story de Yasuke, à l'époque où il s'entraîne dur pour devenir samouraï. Elle est vraiment dans le ton de la série Shogun, fait la part belle à la zénitude et met en avant les très nombreux panoramas proposés par le jeu, dès qu'on s'aventure dans son monde ouvert. D'ailleurs, sa proposition d'exploration est peut-être, disons-le, LE point fort du jeu. Avec Shadows, Ubisoft Québec a décidé d'abandonner l'angoissante gestion de la sempiternelle mappemonde et sa myriade de points d'intérêt pour proposer une aventure à la carte, et à la cool.



Chaque nouvel objectif commence par une localisation approximative du point de rendez-vous : "à Yamashiro, à l'est de Kyoto, dans le temple de Ginkafuji"... À nous ensuite de partir en balade et de parcourir la carte à notre rythme, que ce soit à cheval, sur les chemins balisés ou en explorant chaque recoin, en découvrant chaque lieu inconnu et en gravissant chaque point de vue. Peu importe notre approche, le titre ne va jamais polluer notre carte avec des camps ennemis inutiles, ou un pointeur pour chaque petit autel rencontré en chemin, de sorte qu'on respire et qu'on se concentre sur l'exploration. Et le jeu n'est pas avare en lieux traversés.

Le monde est à la fois immense et ultra-agréable à parcourir, et bien que les châteaux finissent tous par se ressembler, on prend plaisir à découvrir une nouvelle bourgade et à partir à l'aventure à travers champs à la recherche de notre vague objectif. Cette sensation de voyage est accentuée par le changement des saisons qui passent régulièrement en jeu et offrent de nouveaux panoramas sur des régions déjà traversées. On regrette juste qu'elles n'aient qu'un impact limité sur le gameplay, avec principalement la neige qui va ralentir la démarche des héros.

Autre nouveauté de cet épisode, le refuge promettait une gestion de base d'opérations, mais là par contre, c'est un peu la douche froide. Si effectivement, on peut y construire et agencer des bâtiments, leur intérêt est très limité, et en dehors de certaines quêtes annexes qui sont lancées via des PNJ sur place, on se concentrera juste sur les édifices permettant d'ajouter des espions supplémentaires sur la carte. Ces informateurs pourront ensuite être utilisés pour nous aider à déceler précisément nos objectifs au-delà de la localisation approximative apportée par le jeu, ou pour récupérer certaines ressources utiles au refuge dans les châteaux.

Pour revenir aux mécaniques de jeu, Shadows propose un panel de personnalisation, que ce soit dans les bonus de type buff/debuff sur les armes et équipements, ou dans des arbres de compétences très classiques que l'on peut réinitialiser à volonté, et dont les tiers se déverrouillent en accumulant les points de connaissance octroyés par des activités spirituelles dans les temples et autres sanctuaires. Côté bande son, après avoir sublimé les épisodes Black Flag et Odyssey, le duo The Flight rend ici une copie efficace, à défaut d'être mémorable. Il faudra se pencher sur de surprenants morceaux aux consonnances rock, façon western spaghetti japonais, pour dénicher le meilleur de ce que la bande originale du jeu a à nous offrir. 

Techniquement enfin, Ubisoft nous a habitué à des titres léchés et Shadows repousse une nouvelle fois les capacités du moteur maison Anvil, en offrant une distance de vue assez impressionnante, des éclairages qui subliment le passage des saisons ou les soleils couchants sur les environnements traversés. Fait rare pour être signalé, mis à part un plantage sauvage, je n'ai connu aucun bug pendant toute ma partie sur ma préversion de test.

Bon, on va avoir du mal à comprendre ceux qui préfèrent se la jouer bourrin avec Yasuke alors que le terrain de jeu d'Assassin's Creed Shadows est plus que jamais propice à l'infiltration, mais il faut bien avouer qu'Ubisoft a pensé à tout le monde avec son nouveau monde ouvert. Si on regrette à la fois une trame principale diluée qui se perd dans une succession d'histoires sans lien entre elles, davantage prétexte à l'aventure qu'autre chose, et un système de combat qui n'évolue pas d'un iota, on ne peut qu'apprécier les efforts faits sur l'infiltration, toujours plus fluide, et l'exploration qui devient enfin dépaysante et digeste, y compris par ceux qui sont allergiques aux mondes ouverts.

SCREENSHOTS

 

Commentaires

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BeatKitano
 
Moi ce que j'aime bien ici c'est que les connards bas du front vont devoir se farcir "l'anomalie historique", ou alors devoir jouer... ah putain... UNE FEMME.

:D
Jaco
 
A choisir entre Ghost of Tsushima et lui, tu conseilles lequel ?
billou95
 
Jaco a écrit :
A choisir entre Ghost of Tsushima et lui, tu conseilles lequel ?


J'ai hélas pas fait Ghosts of Tsushima (oui je sais shame on me, faudra que je me rattrape avant la sortie de Yotei), c'est pourquoi j'en ai pas parlé dans le test.
BeatKitano
 
Jaco a écrit :
A choisir entre Ghost of Tsushima et lui, tu conseilles lequel ?


Aucun. C'est pas du tout les même jeux. De la même manière que Rise of the Ronin et Wo Long n'ont rien a voir non plus avec tous les autres.
Palido
 
Chaque nouvel objectif commence par une localisation approximative du point de rendez-vous : "à Yamashiro, à l'est de Kyoto, dans le temple de Ginkafuji"... À nous ensuite de partir en balade et de parcourir la carte à notre rythme, que ce soit à cheval, sur les chemins balisés ou en explorant chaque recoin, en découvrant chaque lieu inconnu et en gravissant chaque point de vue. Peu importe notre approche, le titre ne va jamais polluer notre carte avec des camps ennemis inutiles, ou un pointeur pour chaque petit autel rencontré en chemin, de sorte qu'on respire et qu'on se concentre sur l'exploration. Et le jeu n'est pas avare en lieux traversés.


Je ne suis pas sûr de capter ce point qui a souvent été mis en avant comme une nouveauté dans tout ce que j'ai pu lire : ce n'est pas exactement la même mécanique qu'il y a dans les jeux Ubisoft depuis un moment ? Far Cry 6, Ghost Recon Breakpoint, Avata Pandorar, Star Wars, ou tous les Assassin's Creed depuis Origins ? Ou il y a une subtilité à côté de laquelle je suis passé dans Shadow ?

Pour le reste, je n'ai clairement pas assez joué : moins de dix heures à mon actif. Je doute FORTEMENT de la moyenne de 40h annoncés pour terminer le jeu. Mais peut être.

Le début est quand même sacrément chouette et me fait penser qu'un Assassin Creed plus linéaire et beaucoup moins open world me plairait énormément.

Mais en gros : ça fait sacrément du bien d'avoir enfin l'impression et le sentiment de jouer un assassin dans un jeu Assassin's Creed. Il y a un tas de mécaniques et détails chouettes qui rendent l'infiltration jouissive : ramper pour se cacher dans les hautes herbes ou se faufiler sous les habitations, l'utilisation (automatique) d'un bout bambou sous l'eau pour respirer et rester cacher, le parquet bruyant qui alerte les ennemis, l'utilisation de l'éclairage, les effets météorologiques qui ont un impact sur la détection, les opportunités offertes selon les saisons...

Apparemment, un tas de monde semble galérer dès le 1er chateau croisé à cause d'une trop grande difficulté. Au vu de toutes les options de gameplay que l'on a, j'ai du mal à comprendre pourquoi d'autant plus que le jeu me semble bien plus permissif que ses prédécesseurs (Valhalla, Odyssey). Les ennemis semblent nous perdre de vue facilement et nous oublient beaucoup plus rapidement.

Ma théorie : les joueurs sont nuls et cela explique que l'infiltration soit une niche et qu'elle ait été édulcoré au fil du temps. Double bravo donc à Ubisoft de ne pas avoir lâché le morceau et d'en avoir rajouté une couche. Vraiment, après Origin/Odyssey/Valhalla, ça fait du bien.

J'a presque espoir qu'ils réussissent à faire un bon remake de Splinter Cell.

Quelques petits points : le jeu est beau, très beau. Techniquement, le jeu tourne super bien, à part à certains moment où tout se met à ramer temporairement sans vraie raison (memory leak?). Les animations sont jolies à regarder, beaucoup plus fluides que la dernière trilogie et reflettent les coups portés. Les séquences narratives sont réussies. Globalement, il y a eu un vrai soucis du détail comme on avait pas vu depuis longtemps dans un jeu Ubisoft. Et comme d'hab, je tiens souligner la présence de toutes les options de gameplay, d'UI et d'accessiblité parce qu'Ubisoft doit être l'un des seuls à en proposer autant nativement.

Je n'avais pas prévu d'y jouer de manière assidue dans l'immédiat, mais cela faisait longtemps que je n'étais pas pressé de rejouer à un jeu à la moindre occasion. Reste plus qu'à espérer que sa taille et son contenu ne finisse pas par me démotiver.
Vector
 
Jaco a écrit :
A choisir entre Ghost of Tsushima et lui, tu conseilles lequel ?


Le seul rapport avec les deux c'est des jeux d'aventure qui se deroule dans le Japon. J'aime les deux pour des raisons differentes. Une meilleure, c'est de comparer Shadows avec les autres AC
toof
 
Jaco a écrit :
A choisir entre Ghost of Tsushima et lui, tu conseilles lequel ?

Ghost of Tsushima, sans hésiter.
Les deux jeux sont différents, mais Ghost of Tsushima est bien.
FraGG
 
Du coup dans shadow ça me manque de ne pouvoir ranger mon katana ni saluer à volonté... c'est con mais ça fait tout son charme à Ghost Of Tsushima.

Ghost tu n'a pas de lock par exemple aussi, très déroutant et franchement ça hausse la difficulté, on peut vite se sentir submergé !
clott
 
BeatKitano a écrit :
Moi ce que j'aime bien ici c'est que les connards bas du front vont devoir se farcir "l'anomalie historique", ou alors devoir jouer... ah putain... UNE FEMME.

:D


Mentalement ce n'est pas épuisant de tout voir sous un spectre politique?
Le vertueux
 
clott a écrit :
BeatKitano a écrit :
Moi ce que j'aime bien ici c'est que les connards bas du front vont devoir se farcir "l'anomalie historique", ou alors devoir jouer... ah putain... UNE FEMME.

:D


Mentalement ce n'est pas épuisant de tout voir sous un spectre politique?


Peut être, mais dans le cas présent c'est complétement légitime.
BeatKitano
 
clott a écrit :
BeatKitano a écrit :
Moi ce que j'aime bien ici c'est que les connards bas du front vont devoir se farcir "l'anomalie historique", ou alors devoir jouer... ah putain... UNE FEMME.

:D


Mentalement ce n'est pas épuisant de tout voir sous un spectre politique?


Ah non ! Pas de politique dans mon jeu vidéo !
Mais pas trop de noirs et surtout pas trop de femmes à moins qu’elles sortent de playboy. Ah et pas de gays ni lesbiennes marre de l’agenda woke! Ah et aussi pas de trans. Mais surtout pas de politique !
Vector
 
clott a écrit :
BeatKitano a écrit :
Moi ce que j'aime bien ici c'est que les connards bas du front vont devoir se farcir "l'anomalie historique", ou alors devoir jouer... ah putain... UNE FEMME.

:D


Mentalement ce n'est pas épuisant de tout voir sous un spectre politique?


Spoiler: Metal Gear Solid n'est pas juste un jeu d'infiltration et Fallout pas seulement un RPG post apo.
Feed
 
FraGG a écrit :
Du coup dans shadow ça me manque de ne pouvoir ranger mon katana ni saluer à volonté...


Tu peux ranger/sortir ton arme à volonté, il suffit de maintenir le d-pad vers la droite 1 sec.
Si tu fais ça après avoir tué un ennemi, ton perso fait un taunt.
clott
 
Vector a écrit :
clott a écrit :
BeatKitano a écrit :
Moi ce que j'aime bien ici c'est que les connards bas du front vont devoir se farcir "l'anomalie historique", ou alors devoir jouer... ah putain... UNE FEMME.

:D


Mentalement ce n'est pas épuisant de tout voir sous un spectre politique?


Spoiler: Metal Gear Solid n'est pas juste un jeu d'infiltration et Fallout pas seulement un RPG post apo.


Je parlais surtout du fait d'avoir systématiquement une réaction politique à tout comme ici à un test.
Le type sa première réaction au test c'est de se réjouir que des gens vont devoir jouer une femme.
Quel est le rapport avec la choucroute?
Vector
 
clott a écrit :
Vector a écrit :
clott a écrit :
BeatKitano a écrit :
Moi ce que j'aime bien ici c'est que les connards bas du front vont devoir se farcir "l'anomalie historique", ou alors devoir jouer... ah putain... UNE FEMME.

:D


Mentalement ce n'est pas épuisant de tout voir sous un spectre politique?


Spoiler: Metal Gear Solid n'est pas juste un jeu d'infiltration et Fallout pas seulement un RPG post apo.


Je parlais surtout du fait d'avoir systématiquement une réaction politique à tout comme ici à un test.
Le type sa première réaction au test c'est de se réjouir que des gens vont devoir jouer une femme.
Quel est le rapport avec la choucroute?


Il y a un paquet de gens qui avant même la sortie du jeu s'en plaignait au point que Ubisoft a du engager des avocats pour protéger ses travailleurs du harcèlement. C'est pas une polemique anecdotique, qu'on devrait ignorer en fait.

Mais t'as raison, le vrai problème, c'est les gens qui se rejouissent de voir le travail des devs rencontrer le succès au detriment des incels.
BeatKitano
 
toof a écrit :
Jaco a écrit :
A choisir entre Ghost of Tsushima et lui, tu conseilles lequel ?

Ghost of Tsushima, sans hésiter.
Les deux jeux sont différents, mais Ghost of Tsushima est bien.



Je suis en train de me faire Ghost of Tsushima et je dois dire que le jeu a du charme. J'ai vraiment du mal avec les open world mais l'ambiance est chouette et le jeu a une manière de présenter les quetes et les unlocks qui est vraiment agréable.
En plus le combat est assez tactique mine de rien.
Zakwil
 
Je me le ferai surement un jour... merci pour ce test
Requiem
 
N'ayant pas joué un Assassin Creed depuis le 2, je suis bien surpris. L'infiltration est pas mal avec plein de petites mécaniques et visuellement joli. Pour le gameplay avec Yasuke ben… C'est marrant 5 minutes.
Il me plait plutôt parce que la dernière fois que j'ai joué à un AC, c'était y'a 15 ans, mais pour ceux qui les ont tous fait ca doit être lassant, vu et revu.
Latium
 
Il y a un bug que j'ai eus, sur steam qui fait que le DLSS est instable puis disparait. Et un autre qui fait que les sons de la VF disparaissent.
Du coup je me le suis fait remboursé et je me le suis pris sur Uplay et je n'ai plus eus le bug du DLSS.
Pour les sons de la VF qui disparaissent on peut le résoudre en éditant un .ini

En ce qui concerne le jeu c'est une grosse tuerie, les AC ont encore franchi un cap.
Pour ce qui est des combats, ils ont quand même bien évolué avec le système des coups bleus (déviations), les coup de pouvoir, les contres, les esquives c'est plus compliqué que dans les précédents, mais on s'y fait (quand on est très habitué aux AC comme moi passer sur X pour se baisser c'est chaud. L'infiltration est beaucoup mieux aussi comme le dit le test.

Pour les graphismes mon seul reproche c'est qu'a certains moments quand on est dans l'ombre d'une montagne par exemple c'est très plat et on à l'impression qu'il n'y a pas de lights et pas d'ombre et que les couleurs des plantes sont fluos. Mais dans la plus part des cas c'est juste magnifique.

J'y retourne.
Zaza le Nounours
 
Latium a écrit :
Il y a un bug que j'ai eus, sur steam qui fait que le DLSS est instable puis disparait.

C'est une dinguerie ce bug du DLSS, ça me fait péter un câble. D'autant plus que ça concerne que la version Steam. Je comprends même pas comment c'est possible qu'une option soit aléatoirement visible ou non.
Requiem
 
Il est magnifique oui, mais les animations faciales n'ont pas changé depuis 15 ans. Et je déconseille de l'installer sur un SSD un peu vieillot.
Temujin
 
J'ai très envie d'y jouer mais pas du tout envie d'y jouer pour 70 boules.
FraGG
 
Feed a écrit :
FraGG a écrit :
Du coup dans shadow ça me manque de ne pouvoir ranger mon katana ni saluer à volonté...


Tu peux ranger/sortir ton arme à volonté, il suffit de maintenir le d-pad vers la droite 1 sec.
Si tu fais ça après avoir tué un ennemi, ton perso fait un taunt.


Ah merci !

Zaza le Nounours a écrit :
Latium a écrit :
Il y a un bug que j'ai eus, sur steam qui fait que le DLSS est instable puis disparait.

C'est une dinguerie ce bug du DLSS, ça me fait péter un câble. D'autant plus que ça concerne que la version Steam. Je comprends même pas comment c'est possible qu'une option soit aléatoirement visible ou non.


Idem ! Une fois sorti d'un tombeau ma carte s'est mise en mode soufflerie, DLSS on ou off idem..

Il est malade comme Indy, ou alors c'est le Driver... Et perso c'est la version UBI non Steam la mienne.

Mais je remarque que dès qu'il y a de l'eau ma carte crache ses tripes ! J'ai du baisser la qualité de l'eau pour être stable.
Jaco
 
BeatKitano a écrit :
Jaco a écrit :
A choisir entre Ghost of Tsushima et lui, tu conseilles lequel ?


Aucun. C'est pas du tout les même jeux. De la même manière que Rise of the Ronin et Wo Long n'ont rien a voir non plus avec tous les autres.


Je trouve quand même qu'il y a un lien, c'est un monde ouvert, tu as des quête FedEx, tu dois te venger et comme à chaque fois retrouver un équipement pour monter en puissance et mieux tu passes ton temps à nettoyer des camps ennemis en infiltration ou en mode bourrin. Et aucun des deux n'est plus réaliste que l'autre, Naoe qui se téléporte dans le dos d'un ennemi avec sa chaîne sans qu'il bronches c'est pas ce que j'appelle être fidèle historiquement ou physiquement possible mais c'est un détail. Je pense faire l'impasse si il est vraiment long car Odyssey m'a vraiment déprimé sur ce coup (Valhalla je n'en parle pas).

En tout cas si il y a une chose que je respecte dans les AC c'est que les fins sont toujours surprenante et que le voyage en vaut toujours la peine alors bonne aventure.
BeatKitano
 
Sous Linux les derniers drivers proprio nvidia font planter le jeu au premier écran à moins de tapper dans les drivers beta . Sous amd niquel. Je pencherais sur les drivers.
Latium
 
Ce matin je crash avec BSOD et redémarrage du PC dès que j'essaye de lancer le jeu.

Edit : bon, c'est le Gsync forcé dans Nvidia app, qui me faisait planter.
aelzhu
 
J'apprécie bien le jeu.
Ayant joué à Origins, Odyssey et Mirage, certains aspects commencent à me lasser, mais je suis agréablement surpris par les améliorations apportées à l'infiltration et à l'exploration.

Les animations faciales laissent encore à désirer et j'ai trouvé la musique OK mais j'ai préféré la désactiver. Pour le reste, je n'ai rien à redire, surtout en ce qui concerne les effets météorologiques et les magnifiques panoramas offerts par le jeu !

Réglage utile que j'aurais aimé connaître dès le début : dans les paramètres de difficulté, il est possible de configurer la lame secrète pour qu'elle tue les ennemis en un coup (ça s'appelle "Assassinat assuré"). Ça rend le jeu plus réaliste, bien que ça diminue légèrement la difficulté.
ptitbgaz
 
C'est cool de dire que AC Shadows et Tsushima sont différents (voire incomparables) mais ce serait encore mieux de dire en quoi ils sont différents... Je crois que c'est ce que veulent savoir ceux qui posent la question (dont moi).

Ce qui me fait peur la fadeur du gameplay sur la longueur. Odyssey m'a franchement plus puis il m'est tombé des mains au bout de quelques heures et j'ai jamais osé le relancer vu la taille du bordel et l'absence de renouvellement ou de variété.
Ici l'infiltration a l'air intéressante malgré tout.
Zaza le Nounours
 
Tsushima je l'ai fini mais je me suis vraiment forcé tellement je me faisais chier. C'est creux, le monde est vide, on fait toujours la même chose, les combats sont lourdingues avec le système de stance à changer en fonction du type d'ennemi + la caméra et le lock complètement éclatés, l'histoire et les personnages sont pas intéressants. C'est vraiment juste un open world Sony de plus, avec en plus un côté assez fauché où on voit vraiment où ont été faites les économies.

J'ai bien conscience d'avoir un avis assez biaisé sur les AC (j'adore la nouvelle formule apparue avec Origins), mais pour moi y a pas photo, Shadows roule sur Tsushima à tous points de vue. Maintenant ceux qui sont pas fan de la formule, qui ont peur du gigantisme du truc et de se faire assomer par tout le contenu, c'est pas cet épisode qui vous fera changer d'avis, ça reste globalement la même chose que depuis Origins avec des ajustements, c'est pas non plus une révolution.
ptitbgaz
 
Ok merci ça a le mérite d'être clair (mais je ne suis pas surpris ;) ) et c'est intéressant. Et c'est vrai que ne jouant plus autant, je préfère un contenu plus ramassé et direct. Tu confirmes pour l'infiltration plus intéressante ?
Zaza le Nounours
 
L'infiltration est effectivement assez centrale, il y a beaucoup plus de possibilités que dans les derniers épisodes, et si on se retrouve encerclé par un groupe d'ennemis, il y a de fortes chances que la meilleure solution soit la fuite. Après l'IA est toujours aussi conne et c'est pas bien dur de la cheeser.

Je précise que je joue pas en ultra hardcore réaliste machin truc, parce que j'ai pas besoin de souffrir pour prendre du plaisir et que j'ai pas à justifier mon statut de true gamer à mes copains d'internet.

Pour la durée de vie, j'en suis à 15-20 heures et je pense que je vais bientôt avoir fait le tour... de la première zone. Sachant qu'il y en a une demi-douzaine d'autres au moins aussi grandes.
BeatKitano
 
Latium a écrit :
Ce matin je crash avec BSOD et redémarrage du PC dès que j'essaye de lancer le jeu.

Edit : bon, c'est le Gsync forcé dans Nvidia app, qui me faisait planter.


Comme dit précédemment les derniers drivers NV sont de la merde
Latium
 
BeatKitano a écrit :
Latium a écrit :
Ce matin je crash avec BSOD et redémarrage du PC dès que j'essaye de lancer le jeu.

Edit : bon, c'est le Gsync forcé dans Nvidia app, qui me faisait planter.


Comme dit précédemment les derniers drivers NV sont de la merde


Oui au final c'est un combo qui me faisait crash, mais si je ne branche que l'écran sur le quel je joue ça passe et c'est stable.
Gsync + FG + Dual screen = Crash. Si je retire un des éléments c'est stable. Du coup quand je joue au jeu je débranche physiquement les autres écrans. Quand je suis sur un seul écran je peux dépasser les 120 hz en bonus.
Cyclope
 
C'est pris et je m'amuse bien dessus. C'est exactement ce a quoi je m'attendais. Merci pour le test !
Jaco
 
Je vais devoir faire baisser ma hype pour ce jeu sinon je vais l'acheter et ne pas finir Kingdom Come 2.
Zaza le Nounours
 
Le workaround proposé par Ubisoft pour les problèmes de DLSS qui apparait/disparait :

Temporary Workaround: Disabling “Steam input” for AC Shadows:

- In steam, select the AC Shadows with right mouse button
- In pop up window click on Properties
- Then go to Controller
- There, next to “Override for Assassin’s Creed Shadows”, click on “Use default settings “
- And choose “Disable Steam Input”.
- Restart the game


Je comprenais pas comment des options graphiques pouvaient apparaitre ou disparaitre aléatoirement, mais je comprends encore moins comment une modification des périphériques d'entrée pourrait avoir une quelconque influence dessus. C'est vraiment mystérieux l'informatique.
Temujin
 
Temujin a écrit :
J'ai très envie d'y jouer mais pas du tout envie d'y jouer pour 70 boules.


Bon, j'ai craqué et je me régale, zéro regrets.
Nashounet
 
Zaza le Nounours a écrit :
Le workaround proposé par Ubisoft pour les problèmes de DLSS qui apparait/disparait :

Temporary Workaround: Disabling “Steam input” for AC Shadows:

- In steam, select the AC Shadows with right mouse button
- In pop up window click on Properties
- Then go to Controller
- There, next to “Override for Assassin’s Creed Shadows”, click on “Use default settings “
- And choose “Disable Steam Input”.
- Restart the game


Je comprenais pas comment des options graphiques pouvaient apparaitre ou disparaitre aléatoirement, mais je comprends encore moins comment une modification des périphériques d'entrée pourrait avoir une quelconque influence dessus. C'est vraiment mystérieux l'informatique.



J'imagine que le jeuscanne toutes les capacités (propriétés) de tous les devices, et que la boucle a un bug sur celle du SteamInput. Et suivant l'ordre du scanne, la boucle plante avant ou après le check DLSS.

(souvenir de DirectX7 + Win2x, il se peut que cela date ;D )
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