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Arizona Sunshine Remake, retour VR le futur

Xavor2Charme par Xavor2Charme,  email
Développeur / Editeur : Vertigo Games
En 2016 sortait Arizona Sunshine, une aventure ambitieuse, entièrement et uniquement en VR, consistant à combattre des hordes de zombies dans une ambiance typée “zombie rigolo” parce-que-c'était-la-mode-à-l'époque. Le titre a été pas mal ringardisé depuis (je vais essayer de ne pas citer le jeu dont le nom commence par Half-life et finit par Alyx) et ses développeurs se sont dits qu’il serait bienvenu d’en proposer un remake modernisant la proposition, aussi bien visuellement que du point de vue du gameplay. Cette refonte réalisée par Vertigo Games est donc sortie le 17 octobre dernier et j’ai pu m’y essayer grâce à mon brave Meta Quest 2.
“Pan pan pan ! T’es mort !” : voilà le type de dialogue que vous pouviez entendre si vous passiez à côté du pavillon de la région parisienne dans lequel je vivais avec le reste de ma famille au début des années 2000. Avec mon frère, nous nous amusions à faire semblant de nous cribler de balles avec des reproductions d’armes de guerre en plastoc à bout orange, tout en imitant les gestes de rechargement aperçus dans nos quake-like favoris. Souvenirs chers à mon cœur qui ont été ravivés par cet Arizona Sunshine Remake car, en effet, le jeu propose une aventure consistant uniquement à tirer sur des zombies avec une multitude d’armes différentes (même si vous ne pouvez en trimballer que trois), à les découper au corps à corps, voire les exploser avec des grenades ou nos fidèles amis les barils rouges.



La découverte du jeu est donc assez réjouissante et j’ai pris un plaisir enfantin à tirer sur les infectés, jouer avec la physique des armes contondantes et recharger au milieu de la mêlée. Malheureusement, sur la durée, Arizona Sunshine ne propose rien d’autre que du tir aux pigeons-zombies, ne présente aucun infecté spécial ou boss et aucune énigme. Les situations ne sont pas spécialement variées et la progression consiste en une alternance entre exploration et combats contre des hordes alertées par le bruit du machin que nous cherchions à activer. 



Le jeu regroupe l’aventure principale, ses DLC, ainsi que les modifications apportées à l’époque à certains passages mal foutus. Passages que sont la mine et le terrain de caravanes et qui restent les niveaux les plus frustrants d’une campagne qui traîne en longueur malgré ses quatre petites heures. Le rythme est assez mal maîtrisé car, après un cheminement assez chouette culminant par l’arrivée dans la raffinerie à la tombée de la nuit, le jeu décide d’allonger la sauce avec la traversée de maisons et caravanes copiées-collées pendant la dernière heure. Combiné à la répétitivité du gameplay, j’ai terminé le jeu en traînant les pieds comme un zombie de Romero et je n’ai pas eu l’envie de me lancer dans les deux DLC ajoutant deux heures de bain de sang.



N’ayant pas touché à l’original mais ayant regardé quelques vidéos, j’ai pu constater que les décors ont été sérieusement étoffés et la physique largement améliorée. Même sur le Meta Quest 2, le jeu est assez beau malgré un clipping assez présent. La nouveauté principale est la présence d’armes de corps à corps et donc de nouvelles animations de démembrement réagissant plutôt bien à la manière dont vous balancez vos coups de machette. Les gestes à faire pour recharger votre arme ont été complexifiés et il est assez jouissif de réarmer le barillet du revolver d’un coup de poignet. Le jeu s’ouvre aussi sur un menu vous permettant de facilement configurer les options de confort et de positionner directement sur vous la ceinture de munitions. Bref, l’aspect refonte semble faire le taf malgré des petits bugs de physique, un ou deux plantages et surtout l’écran de “cargement” (sic) qui vous surgit au visage.

Il n’y a pas beaucoup d’activités sur terre aussi rigolotes que de tirer sur des trucs en réalité virtuelle et Arizona Sunshine Remake le fait très bien. Les armes sont satisfaisantes, certains combats haletants et quelques détails amusants (comme le fait de pouvoir s’allumer des clopes). Malheureusement, la rigolade s’estompe assez vite et le jeu ne se renouvelle pas suffisamment pour assurer sur la longueur. Néanmoins, si vous êtes en manque, le jeu n’est pas si cher que ça (30€) et ne coûte même que 10€ si vous avez déjà le titre de base.

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