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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

Pawarumi : Ceci n'est pas un saucisson

FrereT0c par FrereT0c,  email  @FrereT0c
Développeur / Editeur : Manufacture 43
Support : PC
J’ai beau être le dernier arrivé sur Factornews, je sais respecter les traditions. C’est important. C’est en raison de ce respect cher à mon coeur que j’ai essayé de rendre ma preview de Pawarumi, jeu auquel j’ai pu toucher à l’IndieCade, le plus tardivement possible. J’avais même prévu de finir ça cet été mais c’est un Joule en sueur qui m’a rattrapé par la manche en me disant “Arrête tes conneries sinon t’es viré” qui a fini de me convaincre que les traditions, c’est plus ce que c’était.

“Vous êtes Inca, Binet”

Les faits remontent donc à fin novembre. Une bouteille à la mer balancée sur Twitter “Amis développeurs, si vous avez un jeu à nous montrer faites le nous savoir”. Le message envoyé par les bordelais de chez Manufacture 43 était bref et concis “On a un shmup à vous montrer. Rdv près de la VR, assurez vous de ne pas être suivis”. Pawarumi nous fut montré très discrètement dans ce coin un peu désert et sombre de l’IndieCade de manière non-officielle. Inutile de dire que le côté transgressif nous mettait en danger avec l’ami Fougère, mais que voulez-vous, pour Factor on hésite pas à courir des risques. Journalisme total tout ça.



C’est ainsi que nous fûmes accueillis par Alexandre Lutz qui nous a tendu une manette sous le manteau en nous détaillant rapidement le pitch du jeu. “C’est un shoot’em’up dans un univers Aztèque. On décrit ça comme un mélange entre Ikaruga et d’autres shmup à scoring”. Le terme “Ikaruga” suffit à trigger votre fidèle serviteur. Mais trêve de blabla, l’écran titre coloré de Pawarumi appelait.

Pérou faut aller ?

Pawarumi est donc un shmup à l’ancienne. Ici l’objectif sera de faire péter le high score. Pour ce faire, le vaisseau que nous contrôlons est équipé de trois armes, chacune d’une couleur différente. La bleue est un laser qui tire tout droit, la verte une gatling qui tire assez large, et la rouge un lance-missiles. En plus de ça il y a la subtile et traditionnelle “Smart bomb” qui fait péter tous les ennemis à l’écran. Déboulent alors des ennemis de différentes couleurs à l’écran, et c’est alors que la comparaison avec Ikaruga prend tout son sens.



Chaque arme peut avoir trois effets. Soit des dégâts doublés (le Crush) en tirant sur un ennemi d’une couleur opposé (par exemple l’arme bleue sur un ennemi vert), soit des soins pour notre vaisseau (le Boost) en tirant sur un ennemi de la même couleur (le tir rouge sur un ennemi rouge) ce qui aura pour effet de booster l’ennemi en question donc attention, et le tir qui charge la super-attaque (le Drain) en faisant l’inverse du Crush (tirer avec l’arme verte sur un ennemi bleu). Si ce concept de couleur est très intéressant, il est un peu confus au début et il faudra quelques minutes d’adaptation pour se coordonner en fonction de nos besoins sur le moment. En revanche, cela donne une indéniable dimension tactique au jeu qui oblige à prendre des décisions très rapidement (surtout face aux boss) alors que des vagues d’ennemis nous arrivent sur la tronche.



Côté gameplay le jeu est assez proche du modèle évoqué, à savoir Ikaruga. On est loin du danmaku (ou bullet hell pour les intimes, le truc à la Dodonpachi avec des milliards de boulettes à l’écran) pour être plus proche du shmup lisible. Le jeu se paye en plus une difficulté plutôt bien dosée et le challenge proposé est déjà très convenable sur les deux niveaux auxquels on a pu jouer. De plus la mise en scène avec les différentes transitions au sein d’un même niveau sont intéressantes et rajoutent au dynamisme du jeu. Inutile de dire que Pawarumi gagnera encore plus en intérêt une fois que les 5 niveaux prévus seront disponibles. Comme tout jeu de scoring, les développeurs nous ont dit que le jeu sera plutôt court, mais rejouable. Deux modes de jeu sont déjà prévus, un mode Training pour tester les niveaux et parfaire sa stratégie, et le mode Story qui demandera de faire tout le jeu d’une traite sans mourir pour squatter le haut des leaderboards.

L’as de la tech’

Visuellement le jeu est vraiment sympathique avec une direction artistique très comics avec ses influences futuristico-aztèques plutôt originales pour le coup. L’univers proposé a le mérite d’être atypique et on sort du classique bourré de robots et de vaisseaux géants pour quelque chose mélangeant vraiment de l’antique mâtiné de technologie.



Musicalement on est aussi sur quelque chose d’un peu expérimental avec du metal electro-péruvien très surprenant mais qui passe étrangement bien. C’est un peu comme si les types qu’on croisait sur les marchés le dimanche se mettaient à jouer de la gratte un peu grasse en plus de la classique flûte de pan. Un choix intéressant qui donne quelque chose d’assez unique en jeu. On a hâte d’entendre les autres morceaux composés pour l’occasion car la BO a vraiment un côté exotique qui fait plaisir à l’oreille.
Si le jeu vous intéresse autant qu’il nous a plu sur ce court aperçu, on vous recommande de faire un petit tour sur la page Greenlight de Pawarumi qui a déjà gagné son passe-droit pour Steam. Un Kickstarter ne devrait plus trop tarder et on ne manquera pas de suivre le projet pour vous tenir au courant. On a hâte de mettre nos mains sur la version finale en tout cas !
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