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PREVIEW

Gamescom 2024 : Kingdom Come: Deliverance II

Xavor2Charme par Xavor2Charme,  email
Développeur / Editeur : Deep Silver Warhorse Plaion
Supports : PC / PS5 / Xbox Series
10h du mat', j'ai des frissons : accueilli par de solides messieurs virils me comparant à Axl Rose, je m'apprête à poser mes paluches sur Kingdom Come: Deliverance II. Après une présentation du jeu, qui sortira le 11 février 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series, nous sommes invités à commencer notre session. Alors que j'allais m'immerger dans le monde médiéval un peu cassé de Kingdom Come, vl'à t'y pas qu'un des développeurs de Warhorse Studios me tend une bière, que j'ai bien du mal à refuser.
La démo commence par un peu de bagarre dans les rues de Kuttenberg contre un maître d'armes allemand souhaitant évaluer Henry, le héros de la série, parce que pourquoi pas. Je n'ai pas joué au précédent mais, ayant une dizaine d'heures de Mount & Blade dans les grolles, j'ai retrouvé un système similaire où l'angle de nos attaques (indiqué par un curseur au milieu de l'écran) doit être pensé selon la garde de nos adversaires. Après avoir montré aux passants et au maître d'armes qui c'est le patron, une séquence de dialogue s'enclenche : la guilde du coin se pointe, affirme que l'Allemand n’a pas le droit de donner des cours dans la ville et est bien déterminée à le faire déguerpir.



Je prends parti pour le maître d'armes, parce que pourquoi pas. Selon nos caractéristiques, il est possible de mentir, corrompre ou juste convaincre les adversaires. Je décide de mentir en prétendant que notre passe d’armes est un duel car j'ai tué le chien du maître par accident et qu'il a bien le droit de défendre son honneur. Les bonshommes de la guilde me croient moyennement mais ça passe quand même. Les animations faciales sont basiques, malgré un jeu de regard convaincant et de magnifiques costumes. Le jeu d’acteur est réussi, les dialogues mélangeant en plus anglais et allemand. À l'opposé de Henry avec son regard de poisson mort et son doublage en anglais hors de propos. Le maître d'armes me propose de le suivre pour me proposer un petit job et c'est là que tout a dérapé.



J'avoue ne pas trop avoir compris le plan mais en gros l'Allemand me demande d'aller piquer une épée à la guilde pour la placer à la mairie de Kuttenberg. Henry accepte, parce que pourquoi pas. La démo me lâche alors dans la ville pour une mission d'infiltration. Ce n'est pas Novigrad mais la bourgade est assez animée et présente une architecture crédible avec des dédales de rues dans lesquelles se perdre. Je passe une première fois devant la guilde en pleine journée et me fais directement alpaguer par un garde sans trop de raison. J’ai quand même bien le droit de me promener et rien n’indique que je suis en territoire ennemi. Le gendarme médiéval commence à me donner des coups de poings et je l'attire dans une arrière-cours pour commencer la castagne en dehors des regards indiscrets, mais cela ne fonctionne pas. Je découvre néanmoins de chouettes animations de clés de bras avant de sortir ma grosse épée. Malheureusement lui aussi et la sienne est plus grosse que la mienne ; Henry termine alors sa triste vie embroché sur la terre battue d'une courette sordide.



Je recharge ma partie et décide alors d'attendre la nuit pour approcher la guilde. Il s'avère que depuis la cour où Henry est décédé, on peut accéder à l'arrière du bâtiment. Les portes sont fermées mais il est possible de les crocheter via un mini-jeu... En fait, je suis dans une immersive sim ! Prends garde Dishonored !



Une fois à l'intérieur, je me rends compte par contre qu'il n'y a pas vraiment de mécaniques d'infiltration stable : je croise une servante qui ne me repère pas, alors que je suis en pleine lumière, mais qui remarque la porte ouverte. Je finis par trouver l'épée à voler puis je me cogne dans la donzelle, qui me demande de l'argent, sinon elle me balance. Tout ce tintamarre réveille un type apparaissant en arrière-plan lors du dialogue avec la servante. Ce mec, soit dit en passant torse nu, commence à me poursuivre partout dans Kuttenberg pour récupérer l’épée à coup de salade de phalanges. Je finis par équiper l'épée volée grâce au menu tout en enluminures et tue le bonhomme en un coup. Bonhomme s'avérant être le maître de la guilde, échec de la quête.

Je ne sais pas si c'est le jeu ou si c’est l’alcool de bon matin mais je me suis bien amusé sur ce Kingdom Come: Deliverance II. L'enrobage médiéval hardcore est rafraîchissant (si on considère que c'était déjà le cas du premier) mais le n'importe quoi chaotique semblant surgir à chaque situation rend malgré tout l'immersion, mise en avant par la communication du jeu, difficile en l'état.
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