PREVIEW
E3 2018 : Premières roulades dans Tunic
par Fougère,
email @JeSuisUneFouger
Dévoilé l’année dernière, Tunic est le jeu le plus choupi de cet E3. Aux commandes d’un petit renard, on explore une île pleine de blobs agressifs et de coffres à découvrir. Tout est beau, tout est mignon, et on meurt en 2 coups de cuillère à pot.
La démo présentée nous fait démarrer sur une plage, avec un renard qui a l’air de s’être échoué sur une île. Les graphismes sont très colorés, ça brille, c’est beau, c’est bien. Tout est composé de formes géométriques simples, avec une caméra fixe qui va vous permettre de voir toutes les choses que vous ne pouvez pas atteindre : un coffre derrière des supers buissons qu’on ne peut pas traverser, une épée en haut d’une falaise ou l’entrée d’une grotte située de l’autre côté d’une rivière infranchissable. Après avoir exploré 5 minutes, on tombe sur notre première arme, un bâton qui va nous permettre d’éradiquer les blobs qui infestent les environs. Le combat est également épuré : une touche pour lock l’ennemi, une touche pour attaquer et une touche pour esquiver. Les ennemis frappent fort, et ne s’interrompent pas quand on leur met des mandales, il faut donc faire attention à ses timings pour ne pas caner en 30 secondes. 5 minutes plus tard, pour peu qu’on ait suivi le bon chemin, on tombe sur notre première vraie arme, une épée, qui va nous permettre de trancher dans le lard des gros buissons qui bloquaient la route, tout en éradiquant en un seul coup les blobs et autres sauterelles qui n’arrêtent pas d’essayer de nous manger.
En jetant un coup d’œil à l’inventaire, on se doute que la progression va se faire à travers l’équipement qu’on ramasse. Hormis le bouton prévu pour l’esquive, les 3 autres pourront être associés aux objets de notre choix, il faudra donc sélectionner les bons équipements dépendamment des zones pour pouvoir progresser. Au final, c’est le scénario et même l’univers qui restent les plus mystérieux. Le personnage et les ennemis ne parlaient pas pendant cette courte prise en main, et les rares textes qu’on a pu apercevoir étaient composés de runes incompréhensibles. On imagine qu’à mesure qu’on progresse dans le jeu, ces textes commenceront à avoir du sens et dévoileront l’histoire du monde qui nous entoure, ainsi que les raisons qui poussent notre petit renard tout mignon à mettre sa fourrure en danger.
Rien que pour ses graphismes et son taux de mignognitude qui crève le plafond, Tunic vaut le coup qu’on s’intéresse à lui. Le combat est solide, l’exploration est intéressante, il n’y a plus qu’à voir si le jeu tient toutes ses promesses sur la longueur.