PREVIEW
[E3 2017] Premières légendes dans Swords of Ditto
Tiens, donc, un jeu cromeugnon chez Devolver ! Ca sentait l’embrouille dès le premier visuel. Bien évidemment, sous ses airs de jeux pour enfants avec son look de BD jeunesse, The Swords of Ditto laisse entrevoir une profondeur de jeu qui pourrait en faire l’une des belles surprises du salon 2017. Explications.
Une demie heure en compagnie du jeu a suffi à nous conquérir. Il faut dire qu’un croisement entre A Link to the Past et Rogue Legacy jouable seul ou en coop a de quoi séduire sur le papier. Chaque partie se déroule sur une île générée aléatoirement et dure environ deux heures. On doit se balader dans un open world, torcher trois donjons afin d’occire le boss final pour gagner la partie. L’idée, c’est que, gagnant ou perdant, le héros laissera une trace dans la future partie, et ainsi de suite. Si la plupart des items seront perdus, les stickers permettant d’octroyer des bonus passifs seront reconduits, permettant ainsi une progression en douceur.Ca se joue avec une vue top down chères aux action RPG, avec une action en temps réel assez limpide. Une attaque, une roulade, une prise/jet et un gadget. On peut équiper jusqu’à quatre gadgets, dont certains sont réellement loufoques, comme le pied de gorille qui descend de nulle part, le club de golf ou le cookie régénérant. Une simple pression sur le D-Pad permet de passer d’un gadget à l’autre. Il y en a une multitude à trouver dans les différents coffres et planques secrètes dont regorge le monde. Pour progresser, il faudra bien entendu combattre la vingtaine de types d’ennemis différents mais aussi résoudre des énigmes et puzzles, dont les solutions promettent parfois d’être assez biscornues.
Petite cerise sur le gâteau, un ami peut vous rejoindre à tout moment en coopération. Le jeu prend alors une autre dimension, vu qu’il a été pensé pour. L’inventaire est entièrement partagé, la difficulté bien évidemment adaptée et on a la possibilité de ressusciter son pote tombé au champ d’honneur/mort comme une merde. Hélas, ce mode ne sera jouable qu’en local uniquement, pas de online au programme. Bon, la petite équipe de onebitbeyond, quatre développeurs disséminés à Londres et aux US, a déjà suffisamment de boulot comme ça pour peaufiner son beau bébé avant sa naissance programmée pour début 2018 sur PC et PS4.
Un look de bande dessinée magnifique mis au service d’un action RPG fourmillant de bonnes idées et jouable en coop. On en boufferait.