ARTICLE
Le Guide Factor Apple Arcade, partie 6
par Ricardo,
email @Ricardo13Gaming
Et on continue au pas de course pour une 6e partie du guide. Ça tombe bien car, de course il en est question sur les 3 jeux de cette semaine, mais de la course un peu spéciale : avec un avion de papier, une course poursuite très 007 et de la course / danse / pose / rythme, rien que ça. Côté service, Apple n’a visiblement plus de cartouche à balancer, nous stagnons (le 04/12) à 101 jeux sur Mac et 102 sur iOS.
Lifeslide
Qu’est-ce que c’est ?
Une simulation d’avion en papier/jeu de « course ».C’est développé par Dreamteck et édité par Block Zero Games.
Sort aussi sur PC.
On y joue comment ?
Les contrôles sont pensés pour le gyroscope, mais c’est plus précis à la manette, à vous de voir ce qui vous correspond le mieux.Orientation paysage.
(Lancé sur iPhone XS, iPad Pro 11", et macOS Catalina, avec et sans pad Xbox One)
Et ça donne quoi ?
C’est pas mal du tout.Lancé sans savoir à quoi m’attendre, j’ai été tout de suite très dubitatif. Vous dirigez un avion en papier dans un décor bucolique. Ça m’a rappelé Flower sur PSN, jeu pour lequel je n’ai pas eu de coup de cœur particulier. Passé le tutoriel et le premier niveau de Lifeslide par contre, ça commence à s’emballer un peu.
Déjà le contrôle au gyroscope est immersif, et le challenge est au rendez-vous. Votre avion gagne en vitesse si vous piquez du nez, mais perd de la « vie » s’il touche le sol ou des éléments de décor. Vous devez de plus gérer différents aspects de votre avion comme la portance, la maniabilité, etc. via des upgrades échangeables contre des points glanés dans les niveaux en touchant des items bleus.
Votre autre ennemi est le chrono, qu’il faut maintenir au-dessus de zéro via des items jaunes à toucher, et qui remonte après les différents checkpoints des sous-niveaux. La tâche ne sera pas aisée, mais le sentiment de progression est appréciable, si bien que le jeu devient vite addictif. Ensuite vous pourrez passer sur différents bonus comme un boost temporaire, des vies supplémentaires, etc. et même des morceaux d’avion vous permettant d’avoir plusieurs aéronefs de papiers à disposition.
Votre autre ennemi est le chrono, qu’il faut maintenir au-dessus de zéro via des items jaunes à toucher, et qui remonte après les différents checkpoints des sous-niveaux. La tâche ne sera pas aisée, mais le sentiment de progression est appréciable, si bien que le jeu devient vite addictif. Ensuite vous pourrez passer sur différents bonus comme un boost temporaire, des vies supplémentaires, etc. et même des morceaux d’avion vous permettant d’avoir plusieurs aéronefs de papiers à disposition.
Niveau réalisation c’est de la 3D assez grossière, mais c’est très lisible et dans des tons pastels agréables à voir. Côté musique c’est pas fameux, et redondant, mais il fallait s’y attendre de la part d’un studio de cette envergure, et je ne leur en tiendrai pas rigueur pour autant.
Sur ce je vous laisse, et retourne virevolter au gré du vent.
Agent Intercept
Qu’est-ce que c’est ?
Un jeu de course-poursuite / Spy Hunter-Like.C’est développé par PikPok, ayant créé bon nombre de jeux mobiles dont « Into the Dead » ou « Turbo Racing League ».
Exclu Apple Arcade.
On y joue comment ?
Les contrôles sont pensés pour le pad, mais c’est (à peu près) jouable au tactile aussi.Orientation Paysage.
(Lancé sur iPhone XS, iPad Pro 11", et macOS Catalina, avec et sans pad Xbox One)
Et ça donne quoi ?
C’est bof.On entre tout de suite dans le feu de l’action au lancement du jeu par l’intermédiaire d’un tutoriel dynamique où l’on doit atteindre un point de RDV pour une extraction en avion-cargo. Le jeu utilise tous les codes des films d’agent secret, que ce soit par la musique, les dialogues, la voiture bardée de gadgets et pouvant se transformer en bateau, etc. C’est plutôt fun comme ambiance et m’a bien accroché. De plus, c’est beau et fluide.
Les réactions de la voiture sont un peu bizarres au début à cause de la vue en diagonale, mais on s’y fait assez vite vu le gameplay arcade et somme toute basique du titre.
Au chapitre des regrets, on peut noter que les dialogues et cut-scenes cassent assez souvent le rythme des courses poursuites et en même temps ne laissent pas le temps de lire tous les textes. On aurait gagné à ce que ce soit doublé, au moins en anglais.
Mais le principal défaut du jeu est son contenu rachitique : une seule mission jouable toutes les 24 h, aucun mode histoire, rien. On va dire que ça permet de se concentrer sur l’amélioration de son score sur le stage en cours et de voir son rang au niveau mondial monter. Ouais on va dire ça parce qu’on ne peut rien faire d’autre.
Un menu grisé laisse présager des défis pour plus tard, mais même avec cela on ne pourra décemment jouer que quelques minutes par jour à Agent Intercept. Un vrai gâchis, car à nous distiller les parties de la sorte, on risque de ne plus y revenir. Il y avait pourtant la base pour un bon jeu.
Un menu grisé laisse présager des défis pour plus tard, mais même avec cela on ne pourra décemment jouer que quelques minutes par jour à Agent Intercept. Un vrai gâchis, car à nous distiller les parties de la sorte, on risque de ne plus y revenir. Il y avait pourtant la base pour un bon jeu.
Sayonara Wild Hearts
Qu’est-ce que c’est ?
Un jeu de rythme / course / action.C’est développé par Simogo, ayant déjà créé plusieurs jeux, dont Year Walk.
Sort aussi sur PS4 et Switch.
On y joue comment ?
Les contrôles sont pensés pour le pad, mais c’est (relativement) jouable au tactile aussi.Orientation Paysage.
(Lancé sur iPhone XS, iPad Pro 11", et macOS Catalina, avec et sans pad DualShock 4)
Et ça donne quoi ?
C'est bof.
Fer de lance du service Apple Arcade, et encensé par la critique à sa sortie récente, j’attendais beaucoup (trop) de ce SWH. Et il est difficile à décrire.
C’est ultra coloré, nerveux, superbement chorégraphié, et porté par une musique de qualité, où tout s’enchaine sans temps mort. Niveau gameplay le titre propose pêle-mêle de la course, du tunnel rush, du jeu de rythme, etc., mais reste assez basique à chaque fois.
Fer de lance du service Apple Arcade, et encensé par la critique à sa sortie récente, j’attendais beaucoup (trop) de ce SWH. Et il est difficile à décrire.
C’est ultra coloré, nerveux, superbement chorégraphié, et porté par une musique de qualité, où tout s’enchaine sans temps mort. Niveau gameplay le titre propose pêle-mêle de la course, du tunnel rush, du jeu de rythme, etc., mais reste assez basique à chaque fois.
Et c’est bien là ce qui me gène personnellement : même s’il propose un emballage ravissant, je le trouve superficiel.
Néanmoins j’avoue que cela fait du bien d’avoir une véritable œuvre, qui ose des choses, disons-le : « artistiques », mais en tant que jeu vidéo, je le trouve creux. Je sais que beaucoup d’autres personnes ne sont pas de cet avis, mais... c’est mon article, pas le leur.
Ah au fait, si vous avez comme moi des yeux un peu sensibles, voire êtes carrément épileptique, évitez ce jeu comme un stroboscope mal calibré de fête de village. Je voulais vraiment t’aimer mon cœur sauvage, mais ne m’en veux pas, je dois te dire adieu.
On se retrouve la semaine prochaine pour la partie 7 du guide Factor Apple Arcade !