ACTU
Ubisoft collection 2020 / 2021
Si dans les apparences, Ubisoft va bien, et même finalement, va très bien vu l’argent engendré ses dernières années. Mais le studio français se rend enfin compte d’une chose : ses jeux ne sont pas forcément des succès garantis. Et c’est via un communiqué envoyé hier après la clôture en bourse, qu’Yves Guillemot, PDG d’Ubisoft, prend ses responsabilités et annonce les douloureuses.
La première annonce tient dans le fait que les ventes et réceptions critiques de Tom Clancy's Ghost Recon Breakpoint n’ont pas été autant positives qu'espéré. Le titre développé par Ubisoft Paris, avec en collaboration pas moins de 7 autres studios Ubisoft dans le monde, a en effet effectué des ventes décevantes. Les raisons sont assez simples : les joueurs en ont ras le bol des microtransactions quasi obligatoires pour avancer sans pour autant passer 200h à faire la chasse aux loots. Pourtant, Yves et ses équipes étaient confiants, déclarant que « Cependant, nous n'avons pas exploité le potentiel de nos deux dernières versions AAA. Pour Ghost Recon Breakpoint, alors que la qualité du jeu est apparue comme bonne (suite aux retours basés sur l’E3 2019, la Gamescom 2019, les previews et derniers tests de jeu internes), la réception et les ventes des premières semaines du jeu ont été très décevantes. Comme nous l’avons fait avec les précédents titres, nous continuerons à soutenir le jeu et à écouter la communauté afin d'apporter les améliorations nécessaires. »
Le problème, c’est que ce gros jeu de fin d’année n’est pas le seul à s’être un peu loupé, puisque Tom Clancy's The Division 2, sorti le 15 mars 2019, fait lui aussi des ventes plus basses que prévues. Ce qui est tout à fait logique, compte tenu du fait qu’il s’agit (en tout cas vu de loin), d’un copier/coller du premier épisode sorti 2 ans plus tôt, lui-même dérivé de toute la sphère Tom Clancy's - coller un nom badass ici -.
De part ces deux échecs, le chiffre d’affaires annuel (terminant au 31 mars 2020) initialement attendu autour des 2,1 milliards d'euros, Ubisoft se doit d’être réaliste et annonce que celui-ci sera bien inférieur, puisque la société table maintenant sur 1,45 milliard d'euros. Une très forte baisse, qui fera mécaniquement baisser le résultat opérationnel, prévu à 480 millions d’euros, à une fourchette allant de 20 à 50 millions. La réaction à la bourse ne s’est pas fait attendre : -27% pour Ubisoft.
De ce fait, rien ne sert de se presser pour sortir les prochains titres et le groupe français annonce que l’année 2020/2021 sera riche en jeux avec 5 AAA et table sur un chiffre d'affaires de 2,6 milliards d'euros et un résultat opérationnel de 600 millions d'euros. Un effet d'annonce pour rassurer les actionnaires volatiles, et pour résumer, on sait maintenant que Watch Dogs Legion (initialement au 6 mars 2020) et Gods & Monsters (25 février 2020) sont décalés avec des sorties se calant entre juillet et décembre 2020. Quant à Tom Clancy's Rainbow Six Quarantine, il faudra probablement attendre encore un peu.
Mais dans le fond, peut-être serait-il temps pour Ubisoft d'arrêter de sortir un "Tom Clancy's" tous les 6 mois ? Cela a été bénéfique dans le cas de la licence Assassin's Creed, alors pourquoi ne pas prendre ce risque ?
La première annonce tient dans le fait que les ventes et réceptions critiques de Tom Clancy's Ghost Recon Breakpoint n’ont pas été autant positives qu'espéré. Le titre développé par Ubisoft Paris, avec en collaboration pas moins de 7 autres studios Ubisoft dans le monde, a en effet effectué des ventes décevantes. Les raisons sont assez simples : les joueurs en ont ras le bol des microtransactions quasi obligatoires pour avancer sans pour autant passer 200h à faire la chasse aux loots. Pourtant, Yves et ses équipes étaient confiants, déclarant que « Cependant, nous n'avons pas exploité le potentiel de nos deux dernières versions AAA. Pour Ghost Recon Breakpoint, alors que la qualité du jeu est apparue comme bonne (suite aux retours basés sur l’E3 2019, la Gamescom 2019, les previews et derniers tests de jeu internes), la réception et les ventes des premières semaines du jeu ont été très décevantes. Comme nous l’avons fait avec les précédents titres, nous continuerons à soutenir le jeu et à écouter la communauté afin d'apporter les améliorations nécessaires. »
Le problème, c’est que ce gros jeu de fin d’année n’est pas le seul à s’être un peu loupé, puisque Tom Clancy's The Division 2, sorti le 15 mars 2019, fait lui aussi des ventes plus basses que prévues. Ce qui est tout à fait logique, compte tenu du fait qu’il s’agit (en tout cas vu de loin), d’un copier/coller du premier épisode sorti 2 ans plus tôt, lui-même dérivé de toute la sphère Tom Clancy's - coller un nom badass ici -.
De part ces deux échecs, le chiffre d’affaires annuel (terminant au 31 mars 2020) initialement attendu autour des 2,1 milliards d'euros, Ubisoft se doit d’être réaliste et annonce que celui-ci sera bien inférieur, puisque la société table maintenant sur 1,45 milliard d'euros. Une très forte baisse, qui fera mécaniquement baisser le résultat opérationnel, prévu à 480 millions d’euros, à une fourchette allant de 20 à 50 millions. La réaction à la bourse ne s’est pas fait attendre : -27% pour Ubisoft.
De ce fait, rien ne sert de se presser pour sortir les prochains titres et le groupe français annonce que l’année 2020/2021 sera riche en jeux avec 5 AAA et table sur un chiffre d'affaires de 2,6 milliards d'euros et un résultat opérationnel de 600 millions d'euros. Un effet d'annonce pour rassurer les actionnaires volatiles, et pour résumer, on sait maintenant que Watch Dogs Legion (initialement au 6 mars 2020) et Gods & Monsters (25 février 2020) sont décalés avec des sorties se calant entre juillet et décembre 2020. Quant à Tom Clancy's Rainbow Six Quarantine, il faudra probablement attendre encore un peu.
Mais dans le fond, peut-être serait-il temps pour Ubisoft d'arrêter de sortir un "Tom Clancy's" tous les 6 mois ? Cela a été bénéfique dans le cas de la licence Assassin's Creed, alors pourquoi ne pas prendre ce risque ?