ACTU
Texas Stranglehold'em
par CBL,
email @CBL_Factor
"Chérie, nos invités vont arriver d'une minute à l'autre et nous n'avons rien à leur offrir. - Mais si j'ai toujours Stranglehold ! - Stranglehold ? Mais chérie tu sais que nos invités n'aiment pas les jeux à licence !" Pas de licence hein ? Midway sait qu'il aura du succès car Stranglehold c'est bien plus que cela. C'est un coeur fondant de gameplay enrobé d'une fine couche d'Unreal Engine 3 et emballé par John Woo.
Pour la sortie du jeu, Heaven et Midway avaient mis les petits plats dans les grands et les petits fours dans ma bouche. Répondant à l'appel du devoir d'un journaliste total, j'ai attaqué sauvagement le bar. Après 5 coupes de champagne, mon fanboyisme des films de John Woo période HK avait laissé place à un motion blur au rendu impeccable.
Je saisis un pad 360 pour vérifier mes impressions . Rien à dire, c'est toujours aussi bon. Certes les ennemis sont d'une stupidité sans borne et quelques textures laissent à désirer mais le fun est instantané et le jeu tourne à 60 FPS. Ca défouraille sec, les décors très chargés qui servent un temps de couverture volent en éclats dans tous les sens, les mafieux font des bonds de 10 mètres sous les coups de mon SPAS-12 et l'utilisation des pouvoirs est toujours aussi jouissive. Les temps morts sont inexistants et la résistance du héros permet de se lâcher et d'utiliser à fond les possibilités du jeu, par exemple en sautant d'une plate-forme à l'autre en s'accrochant à un lustre tout en flinguant tout ce qui bouge.
Entre deux parties, je file harceler les RPs de Midway qui ne veulent rien lâcher sur Unreal Tournament 3 à part un "malgré ce que , le jeu reste prévu pour les fêtes." Neill Glancy, le lead designer de Stranglehold, avait fait le déplacement donc j'en profite pour lui asséner mon anglais déplorable. Cet Ecossais fort sympathique habillé comme Tony Montana au début de Scarface m'apprend que le jeu durera entre 10 et 12 heures en mode normal. Si on le finit en hard, on a accès à un mode "Hard Boiled" qu'il compare au mode Insane de Gears of War et qui vous occupera une vingtaine d'heures. J'apprend enfin des éléments sur le mode multi : ce sera du deathmatch ou du team deathmatch dans 7 cartes différentes et les pouvoirs seront utilisables. En multi, le Tequila Time fonctionnera comme dans FEAR : une seule personne à la fois pourra l'utiliser.
Plus tard, un autre participant de la soirée questionne ce même lead designer sur la parenté avec Max Payne. Ce dernier répond très justement que Max Payne doit tout à John Woo. J'ajouterai que Stranglehold est bien plus proche d'un Dead to Rights : la narration est moins bien construite mais le gameplay est plus riche. Neill insiste surtout sur la collaboration étroite entre John Woo et Midway qui permet à Stranglehold d'être fidèle à l'oeuvre originale contrairement à Scarface ou Le Parrain.
Pour finir la soirée en beauté, on nous passe Hard Boiled (À Toute Epreuve) en VOST dans un cinéma et on se rend effectivement compte de la fidélité du jeu : dans le film, les morts pleuvent par dizaines, le chargeur de Tequila contient 600 balles, il grimpe sur des dossiers de banquettes en étant exposé aux balles ennemies sans jamais se faire toucher et les méchants sont complètement cons. Bref, un vrai jeu de fanboy qui plaira aussi aux amateurs de défouloir pas prise de tête.
Pour la sortie du jeu, Heaven et Midway avaient mis les petits plats dans les grands et les petits fours dans ma bouche. Répondant à l'appel du devoir d'un journaliste total, j'ai attaqué sauvagement le bar. Après 5 coupes de champagne, mon fanboyisme des films de John Woo période HK avait laissé place à un motion blur au rendu impeccable.
Je saisis un pad 360 pour vérifier mes impressions . Rien à dire, c'est toujours aussi bon. Certes les ennemis sont d'une stupidité sans borne et quelques textures laissent à désirer mais le fun est instantané et le jeu tourne à 60 FPS. Ca défouraille sec, les décors très chargés qui servent un temps de couverture volent en éclats dans tous les sens, les mafieux font des bonds de 10 mètres sous les coups de mon SPAS-12 et l'utilisation des pouvoirs est toujours aussi jouissive. Les temps morts sont inexistants et la résistance du héros permet de se lâcher et d'utiliser à fond les possibilités du jeu, par exemple en sautant d'une plate-forme à l'autre en s'accrochant à un lustre tout en flinguant tout ce qui bouge.
Entre deux parties, je file harceler les RPs de Midway qui ne veulent rien lâcher sur Unreal Tournament 3 à part un "malgré ce que , le jeu reste prévu pour les fêtes." Neill Glancy, le lead designer de Stranglehold, avait fait le déplacement donc j'en profite pour lui asséner mon anglais déplorable. Cet Ecossais fort sympathique habillé comme Tony Montana au début de Scarface m'apprend que le jeu durera entre 10 et 12 heures en mode normal. Si on le finit en hard, on a accès à un mode "Hard Boiled" qu'il compare au mode Insane de Gears of War et qui vous occupera une vingtaine d'heures. J'apprend enfin des éléments sur le mode multi : ce sera du deathmatch ou du team deathmatch dans 7 cartes différentes et les pouvoirs seront utilisables. En multi, le Tequila Time fonctionnera comme dans FEAR : une seule personne à la fois pourra l'utiliser.
Plus tard, un autre participant de la soirée questionne ce même lead designer sur la parenté avec Max Payne. Ce dernier répond très justement que Max Payne doit tout à John Woo. J'ajouterai que Stranglehold est bien plus proche d'un Dead to Rights : la narration est moins bien construite mais le gameplay est plus riche. Neill insiste surtout sur la collaboration étroite entre John Woo et Midway qui permet à Stranglehold d'être fidèle à l'oeuvre originale contrairement à Scarface ou Le Parrain.
Pour finir la soirée en beauté, on nous passe Hard Boiled (À Toute Epreuve) en VOST dans un cinéma et on se rend effectivement compte de la fidélité du jeu : dans le film, les morts pleuvent par dizaines, le chargeur de Tequila contient 600 balles, il grimpe sur des dossiers de banquettes en étant exposé aux balles ennemies sans jamais se faire toucher et les méchants sont complètement cons. Bref, un vrai jeu de fanboy qui plaira aussi aux amateurs de défouloir pas prise de tête.