ACTU
Tales from the Borderlands : jeu de dupes
Quand Telltale a annoncé développer Tales from The Borderlands l'an dernier, on s'est dit que c'était un peu comme mélanger les torchons et les serviettes. Marier le style narratif point and click de The Walking Dead (entre autres) à l'univers Borderlands pouvait alors sembler incongru. L'E3 est l'occasion d'en savoir un peu plus sur le titre avec une démonstration consacrée au premier épisode de la série. On savait déjà que les deux protagonistes de l'histoire seraient Rhys et Fiona et c'est ce premier ici qui sera à l'honneur. Selon Destructoid, l'épisode I commence devant un mystérieux individu affublé d'un masque de fer convoquant les deux protagonistes à leur insu. Ce dernier leur demande, Conference Call en main, de finir ce qu'ils ont entrepris une année auparavant. Les deux larrons refusent de travailler ensemble et l'expliquent en racontant tour à tour leur propre version de la même histoire. Ce sera donc la colonne vertébrale narrative du jeu. Le joueur suivra le récit des évènements survenus un an plus tôt qui les ont menés devant ce mystérieux individu.
Le récit de Rhys débute sur la fameuse base lunaire d'Hyperion Elpis. Le bonhomme apparait comme un personnage arrogant, imprudent et va se mettre en quête d'une clef de l'arche sur Pandore. Cette dernière est alors convoitée par le nouveau boss d'Hyperion, Hugo Sanchez. Afin de se prémunir face à la population psychotique de cette bonne vieille planète, Rhys aura la possibilité d'invoquer (ou plutôt de commander) des robots de la corporation à son acolyte Yvette. Elle lui balancera le colis depuis la lune, mieux qu'UPS. Pendant son récit Fiona accuse Rhys d'occulter la partie la plus importante de l'histoire. Le joueur devra alors choisir de quelle partie il s'agit. Ce choix aura manifestement une répercussion sur tout le reste de la narration.
Cette dualité des récits, des différents points de vue, est enrobée par une bonne couche de mensonges de la part des deux protagonistes. Cette mythomanie est motivée par la qualité numéro un qui règne sur Pandore : l'avidité. Comme l'explique Kevin Bruner, cofondateur de Telltale : "nous ne voulons pas faire un récit construit autour de choix style darkside/lightside, bon ou mauvais choix. Nous aimons les choix complexes qui ne sont ni tout noir ni tout blanc. Dans l'univers Borderlands, tout le monde est avide. Nous ne voulons pas d'un jeu moral, nous souhaitons des choix ambigus qui ne font pas ressentir au joueur de prendre des décisions binaires, c'est sur ce point que nous nous concentrons. Au fond, vous allez mentir à travers tout le jeu. Comme dans la vraie vie quand parfois vous mentez cela crée toute sorte de complications intéressantes."
Le jeu sera donc construit autour d'une narration conduite par des personnages avides et mythomanes. Cette vénalité ramène au fondement de l'univers Borderlands : le loot. Comme le souligne IGN, ce dernier sera bien sûr présent mais redéfini pour correspondre à la philosophie des jeux du studio. Il pourra notamment être obtenu au gré des conversations. On pouvait avoir de sérieux doutes sur comment Telltale allait introduire la licence Borderlands dans son style de productions narratives, toutefois le cocktail atypique semble plutôt séduisant. Tales from the Borderlands devrait sortir en fin d'année.
Le récit de Rhys débute sur la fameuse base lunaire d'Hyperion Elpis. Le bonhomme apparait comme un personnage arrogant, imprudent et va se mettre en quête d'une clef de l'arche sur Pandore. Cette dernière est alors convoitée par le nouveau boss d'Hyperion, Hugo Sanchez. Afin de se prémunir face à la population psychotique de cette bonne vieille planète, Rhys aura la possibilité d'invoquer (ou plutôt de commander) des robots de la corporation à son acolyte Yvette. Elle lui balancera le colis depuis la lune, mieux qu'UPS. Pendant son récit Fiona accuse Rhys d'occulter la partie la plus importante de l'histoire. Le joueur devra alors choisir de quelle partie il s'agit. Ce choix aura manifestement une répercussion sur tout le reste de la narration.
Cette dualité des récits, des différents points de vue, est enrobée par une bonne couche de mensonges de la part des deux protagonistes. Cette mythomanie est motivée par la qualité numéro un qui règne sur Pandore : l'avidité. Comme l'explique Kevin Bruner, cofondateur de Telltale : "nous ne voulons pas faire un récit construit autour de choix style darkside/lightside, bon ou mauvais choix. Nous aimons les choix complexes qui ne sont ni tout noir ni tout blanc. Dans l'univers Borderlands, tout le monde est avide. Nous ne voulons pas d'un jeu moral, nous souhaitons des choix ambigus qui ne font pas ressentir au joueur de prendre des décisions binaires, c'est sur ce point que nous nous concentrons. Au fond, vous allez mentir à travers tout le jeu. Comme dans la vraie vie quand parfois vous mentez cela crée toute sorte de complications intéressantes."
Le jeu sera donc construit autour d'une narration conduite par des personnages avides et mythomanes. Cette vénalité ramène au fondement de l'univers Borderlands : le loot. Comme le souligne IGN, ce dernier sera bien sûr présent mais redéfini pour correspondre à la philosophie des jeux du studio. Il pourra notamment être obtenu au gré des conversations. On pouvait avoir de sérieux doutes sur comment Telltale allait introduire la licence Borderlands dans son style de productions narratives, toutefois le cocktail atypique semble plutôt séduisant. Tales from the Borderlands devrait sortir en fin d'année.