ACTU
Sony, la passion de la provocation
Quand ce n'est pas Ken Kutaragi lui-même qui dit des conneries, ce sont les marketeux qui s'en chargent. Et c'est donc en Italie, l'autre pays des cathos intégristes que Sony a sorti son Jesus de pacotille pour fêter les dix ans de la Play Station. Physique de beau gosse façon Queer, sourire aux lèvres et couronne d'épines en formes de croix-triangle-rond-carré vissée sur le crâne, l'éphèbe enfonce le clou en s'accompagnant du slogan « dix ans de passion ».
Passion faisant référence à celle du Christ, encore récemment mise en image avec une grande délicatesse, une grande sobriété et sans la moindre démagogie par un Mel Gibson tolérant. C'est dire si les intégristes transalpins ont su prendre avec humour l'hommage de Sony à la culture de ses hôtes.
En dehors de la réaction hystérique habituelle des cathos, on peut s'interroger sur le sens d'une publicité transformant un symbole douloureux en moment de plaisir, peut-être une manière de saluer le masochisme de leurs fanboys qui continuent à supporter les graphismes atroces de la PS2. Les voies du marketing sont décidément impénétrables.
Passion faisant référence à celle du Christ, encore récemment mise en image avec une grande délicatesse, une grande sobriété et sans la moindre démagogie par un Mel Gibson tolérant. C'est dire si les intégristes transalpins ont su prendre avec humour l'hommage de Sony à la culture de ses hôtes.
En dehors de la réaction hystérique habituelle des cathos, on peut s'interroger sur le sens d'une publicité transformant un symbole douloureux en moment de plaisir, peut-être une manière de saluer le masochisme de leurs fanboys qui continuent à supporter les graphismes atroces de la PS2. Les voies du marketing sont décidément impénétrables.