ACTU
Nouveau jeu des années 90 : STRAFE
Il y a quelques jours, nous vous reparlions de Drift Stage, un jeu de bagnoles qui a épaté plein de monde il y a six mois (nous compris) en suscitant des évocations maladroites de la décennie Mitterrand, avant de montrer son vrai visage en réclamant des sioux. C'est là grosso modo la stratégie qu'a adopté STRAFE, en arborant un "©1996" dans sa tagline, des balises <blink> et <marquee> sur son site web, et un teaser enregistré sur VHS qui a rendu fou les journaleux dans le vent, ce qui tombe à point nommé parce que voyez-vous, STRAFE nous réclame des sioux.
Mais présumons que pour une raison quelconque, vous ne voudriez pas contribuer à ce Kickstarter sur la seule foi de ce que Polygon n'hésite pas à qualifier de "best game trailer ever" (le réalisteur du jeu, Thom Glunt, est aussi vidéaste). Si l'on creuse au-delà des accroches rigolotes comme "Unsigned 32 bit colors!", on se rend compte que STRAFE est un FPS pour ordis, tendance "ludicrous gibs", dont les niveaux sont générés aléatoirement à chaque décès, promettant "une expérience solo rapide, gore et fun, avec une rejouabilité illimitée". Le jeu aurait également une technologie très sophistiquée de projections de sang détaillée sur son devblog, des niveaux-cachés-clins-d'œil-à-d'autres-jeux-indés comme dans Super Meat Boy, et un support Oculus Rift, cette plateforme incontournable présente dans tous les foyers. Un jeu vidéo brave et honnête, donc, qui certes se donne un genre pour se faire remarquer, mais qui pourrait aussi bien s'avérer très sympa à jouer. Pour peu qu'on donne 146 608 dollars à leurs développeurs (à l'heure où nous écrivons ce billet).
Mais présumons que pour une raison quelconque, vous ne voudriez pas contribuer à ce Kickstarter sur la seule foi de ce que Polygon n'hésite pas à qualifier de "best game trailer ever" (le réalisteur du jeu, Thom Glunt, est aussi vidéaste). Si l'on creuse au-delà des accroches rigolotes comme "Unsigned 32 bit colors!", on se rend compte que STRAFE est un FPS pour ordis, tendance "ludicrous gibs", dont les niveaux sont générés aléatoirement à chaque décès, promettant "une expérience solo rapide, gore et fun, avec une rejouabilité illimitée". Le jeu aurait également une technologie très sophistiquée de projections de sang détaillée sur son devblog, des niveaux-cachés-clins-d'œil-à-d'autres-jeux-indés comme dans Super Meat Boy, et un support Oculus Rift, cette plateforme incontournable présente dans tous les foyers. Un jeu vidéo brave et honnête, donc, qui certes se donne un genre pour se faire remarquer, mais qui pourrait aussi bien s'avérer très sympa à jouer. Pour peu qu'on donne 146 608 dollars à leurs développeurs (à l'heure où nous écrivons ce billet).