ACTU
#notGDC, I got to bag it up
La GDC, rappelons-le, c'est la Game Developers Conference, cet événement trentenaire qui se tient chaque année à San Francisco et où les devs (friqués) de tous les pays (non blacklistés par Trump) se rencontrent pour parler de jeux vidéo. Nous étions présents à son chapitre européen en 2016, avant que celui-ci ne soit purement et simplement supprimé, et surtout avant de s'apercevoir qu'aucun journaliste français n'avait pris la peine de s'y rendre, considérant que de toute façon, ça ne servait à rien : les conférences de la GDC sont sur leur site web et leurs auteurs sont joignables sur Twitter. Une perte de temps et d'argent. On ferait aussi bien de directement tout mettre en ligne sans s'emmerder à faire se déplacer les gens.
Or donc, c'est exactement ce qu'ont fait les organisateurs de la #notGDC, avec un dièse devant, exigence marketing ridicule que je vais toutefois honorer ici juste pour casser les pieds à Niko. La #notGDC consiste simplement en une page web où sont publiés des liens vers des contributions. N'importe quel genre de contribution : on y trouve des billets de blogs, des threads de tweets et des inside jokes à la limite du shitpost, mais aussi des trucs vraiment intéressants comme les galères de Penny, développeuse philippine qui s'est fait refuser trois fois un visa pour aller aux États-Unis voir la véritable GDC, un exposé académique sur l'utilité des chiottes dans les jeux vidéo (à qui il manque hélas la contribution de Sos Sosovski, qui avait déjà abordé le sujet à la GDC Europe de 2016) ou encore cette vidéo du savoureusement britannique Sean Oxspring, qui parle de la réprésentation des abeilles dans le onzième art. Et ça, ce ne sont que les propositions du lundi, la première journée d'un événement censé durer jusqu'au vendredi 23 mars, soit la même période que la vraie GDC 2018. Vous pouvez vous-même soumettre votre PowerPoint ou quoi que ce soit en l'adressant aux organisateurs via le compte Twitter de la #notGDC.
Or donc, c'est exactement ce qu'ont fait les organisateurs de la #notGDC, avec un dièse devant, exigence marketing ridicule que je vais toutefois honorer ici juste pour casser les pieds à Niko. La #notGDC consiste simplement en une page web où sont publiés des liens vers des contributions. N'importe quel genre de contribution : on y trouve des billets de blogs, des threads de tweets et des inside jokes à la limite du shitpost, mais aussi des trucs vraiment intéressants comme les galères de Penny, développeuse philippine qui s'est fait refuser trois fois un visa pour aller aux États-Unis voir la véritable GDC, un exposé académique sur l'utilité des chiottes dans les jeux vidéo (à qui il manque hélas la contribution de Sos Sosovski, qui avait déjà abordé le sujet à la GDC Europe de 2016) ou encore cette vidéo du savoureusement britannique Sean Oxspring, qui parle de la réprésentation des abeilles dans le onzième art. Et ça, ce ne sont que les propositions du lundi, la première journée d'un événement censé durer jusqu'au vendredi 23 mars, soit la même période que la vraie GDC 2018. Vous pouvez vous-même soumettre votre PowerPoint ou quoi que ce soit en l'adressant aux organisateurs via le compte Twitter de la #notGDC.