ACTU
Nintendo UK Press Tour [MAJ]
Factornews s'internationalise : nous avons été conviés hier au Science Museum de Londres, en compagnie d'autres rédacteurs de sites français, pour essayer quelques-unes des nouveautés qui devraient arriver sur les consoles Nintendo dans les mois à venir. Autant casser le suspense tout de suite : non, nous n'avons absolument rien vu de la Revolution (mais ça on s'y attendait), ni même de Zelda Twilight Princess (ça, c'et un peu plus surprenant), et pour tout dire, cette journée a finalement été assez pauvre en grosses nouveautés.
N'ayant pas eu le droit de prendre des photos de l'événement, nous rajoutons à l'article ces quelques photos "officielles" transmises par Nintendo.
Gamecube et GBA : de la figuration
C'est un peu triste à dire, mais même Nintendo semble avoir tiré une croix sur la Gamecube, comme le prouve la discrétion avec laquelle étaient montrées les rares nouveautés du support, tournant sur de pauvres télés cathodiques minuscules : ChibiRobo, le simulateur de robot domestique au concept un peu abscons et à la réalisation assez légère, et Harvest Moon : Magical Melody, le simulateur de ferme au concept un peu abscons et à la réalisation assez légère.
La vaillante GBA ne présentait pas non plus de titres vraiment bouleversants : outre les remakes plan-plan de Final Fantasy IV et Tales of Phantasia, RPG certes cultes de Square et Namco, mais tous deux vieux de plus de dix ans, on pouvait essayer le portage très discutable de Polarium, amusant à jouer sur DS mais qui perd ici tout l'intérêt du jeu sur écran tactile. Le seul titre vraiment accrocheur de la console était Wario Ware Twisted : si la forme et le fond ne changent pas radicalement par rapport aux versions déjà sorties sur GBA, NGC et DS, à savoir un impressionnant choix de mini-jeux tous plus débiles les uns que les autres mais furieusement addictifs, la cartouche se voit doter d'un capteur gyroscopique, analysant les mouvements que vous faites subir à votre console. Autant dire que vu à quelle vitesse s'enchaînent les mini-jeux, les plus maladroits risquent bien de faire voler leur console dans le mur.
DS : un catalogue plus conséquent
La console aux deux écrans s'est révélée être la vraie star de la journée, non pas grâce à la quantité de titres présentés, finalement assez peu nombreux, mais bien grâce à leur qualité et à leur variété.
On commence par Resident Evil Deadly Silence, le portage du tout premier Biohazard sorti sur PSOne, dont chaque nouvelle apparition était l'occasion pour moi de nombreuses moqueries. Toutefois, il faut reconnaître qu'une fois la console en mains, le tout ne se révèle pas aussi vilain que ce à quoi on pouvait s'attendre. C'est tout simplement du niveau du jeu original. Les quelques rajouts de ce remake n'apportent pas grand-chose au titre, même s'il est plutôt sympa de devoir zigouiller les zombies à grands coups de stylet. En revanche, depuis la sortie du magistral Resident Evil 4, il faut reconnaître que les mécanismes de jeu ont franchement vieilli, notamment les sauvegardes et l'inventaire ultra limités, déjà pénibles à l'époque de la sortie du jeu, qui en deviennent aujourd'hui presque absurdes.
Dans un registre complètement différent, on trouvait un jeu concept comme seul sait les faire Nintendo : le Programme d'Entraînement Cérébral du Professeur Kawashima : Quel âge a votre cerveau ? (plus connu sous le nom de Brain Training). Incroyable succès lors de sa sortie au Japon, ce titre au nom français imbitable et d'un intérêt ludique intrinsèque proche du néant absolu n'est rien d'autre qu'une sorte de test de QI avancé. À travers une quinzaine de petites épreuves, basées sur la mémoire, le calcul mental ou l'observation, vous pourrez évaluer "l'âge" de votre cerveau. Chaque jour, vous pourrez sauvegarder votre score, et en y revenant régulièrement, vous pourrez alors tenter de "rajeunir" vos facultés intellectuelles.
Mais le titre qui valait à lui seul le déplacement, c'était bien évidemment le très en retard Metroid Prime : Hunters, désormais attendu pour le 5 mai prochain. Adaptation sur portable de l'excellent FPS de Retro Studios sorti sur GameCube, le jeu se révèle tout simplement impressionnant à tous points de vue. Le mode solo reprend les ficelles du jeu NGC, à savoir un subtile mélange d'explorations, de combats et de plates-formes. La réalisation est réellement bluffante, et pas si éloignée de ce qu'affichait le jeu sur Gamecube, effets de lumières et textures filtrées en moins évidemment, mais quand on connaît les faibles capacités de la console en matière de 3D, c'est assez inespéré. Mais plus que la réalisation, c'est bien évidemment la jouabilité qui impressionne : croix pour avancer/reculer/straffer, gâchette de gauche pour tirer, et stylet pour viser et accéder aux différents viseurs ou au Morph Ball, on retrouve des sensations finalement très proches de ce que l'on peut trouver sur un FPS PC. Quant au mode multi, il se révèle assez plaisant à jouer, et grâce à cette maniabilité exceptionnelle, les combats sont très dynamiques. Malheureusement, les cartes sont vraiment très petites, et le jeu se résume rapidement à du spam intensif de lasers. On regrettera aussi le faible nombre d'armes proposées. Néanmoins, il faut reconnaître qu'on s'est bien amusés sur les quelques parties qu'on a pu faire, et on a hâte d'avoir le jeu final pour pouvoir s'affronter en multi, que ce soit en LAN, ou via le Net grâce à la Wi-Fi Connection qui fait déjà tant de miracles sur Mario Kart DS.
N'ayant pas eu le droit de prendre des photos de l'événement, nous rajoutons à l'article ces quelques photos "officielles" transmises par Nintendo.
Gamecube et GBA : de la figuration
C'est un peu triste à dire, mais même Nintendo semble avoir tiré une croix sur la Gamecube, comme le prouve la discrétion avec laquelle étaient montrées les rares nouveautés du support, tournant sur de pauvres télés cathodiques minuscules : ChibiRobo, le simulateur de robot domestique au concept un peu abscons et à la réalisation assez légère, et Harvest Moon : Magical Melody, le simulateur de ferme au concept un peu abscons et à la réalisation assez légère.
La vaillante GBA ne présentait pas non plus de titres vraiment bouleversants : outre les remakes plan-plan de Final Fantasy IV et Tales of Phantasia, RPG certes cultes de Square et Namco, mais tous deux vieux de plus de dix ans, on pouvait essayer le portage très discutable de Polarium, amusant à jouer sur DS mais qui perd ici tout l'intérêt du jeu sur écran tactile. Le seul titre vraiment accrocheur de la console était Wario Ware Twisted : si la forme et le fond ne changent pas radicalement par rapport aux versions déjà sorties sur GBA, NGC et DS, à savoir un impressionnant choix de mini-jeux tous plus débiles les uns que les autres mais furieusement addictifs, la cartouche se voit doter d'un capteur gyroscopique, analysant les mouvements que vous faites subir à votre console. Autant dire que vu à quelle vitesse s'enchaînent les mini-jeux, les plus maladroits risquent bien de faire voler leur console dans le mur.
DS : un catalogue plus conséquent
La console aux deux écrans s'est révélée être la vraie star de la journée, non pas grâce à la quantité de titres présentés, finalement assez peu nombreux, mais bien grâce à leur qualité et à leur variété.
On commence par Resident Evil Deadly Silence, le portage du tout premier Biohazard sorti sur PSOne, dont chaque nouvelle apparition était l'occasion pour moi de nombreuses moqueries. Toutefois, il faut reconnaître qu'une fois la console en mains, le tout ne se révèle pas aussi vilain que ce à quoi on pouvait s'attendre. C'est tout simplement du niveau du jeu original. Les quelques rajouts de ce remake n'apportent pas grand-chose au titre, même s'il est plutôt sympa de devoir zigouiller les zombies à grands coups de stylet. En revanche, depuis la sortie du magistral Resident Evil 4, il faut reconnaître que les mécanismes de jeu ont franchement vieilli, notamment les sauvegardes et l'inventaire ultra limités, déjà pénibles à l'époque de la sortie du jeu, qui en deviennent aujourd'hui presque absurdes.
Dans un registre complètement différent, on trouvait un jeu concept comme seul sait les faire Nintendo : le Programme d'Entraînement Cérébral du Professeur Kawashima : Quel âge a votre cerveau ? (plus connu sous le nom de Brain Training). Incroyable succès lors de sa sortie au Japon, ce titre au nom français imbitable et d'un intérêt ludique intrinsèque proche du néant absolu n'est rien d'autre qu'une sorte de test de QI avancé. À travers une quinzaine de petites épreuves, basées sur la mémoire, le calcul mental ou l'observation, vous pourrez évaluer "l'âge" de votre cerveau. Chaque jour, vous pourrez sauvegarder votre score, et en y revenant régulièrement, vous pourrez alors tenter de "rajeunir" vos facultés intellectuelles.
Mais le titre qui valait à lui seul le déplacement, c'était bien évidemment le très en retard Metroid Prime : Hunters, désormais attendu pour le 5 mai prochain. Adaptation sur portable de l'excellent FPS de Retro Studios sorti sur GameCube, le jeu se révèle tout simplement impressionnant à tous points de vue. Le mode solo reprend les ficelles du jeu NGC, à savoir un subtile mélange d'explorations, de combats et de plates-formes. La réalisation est réellement bluffante, et pas si éloignée de ce qu'affichait le jeu sur Gamecube, effets de lumières et textures filtrées en moins évidemment, mais quand on connaît les faibles capacités de la console en matière de 3D, c'est assez inespéré. Mais plus que la réalisation, c'est bien évidemment la jouabilité qui impressionne : croix pour avancer/reculer/straffer, gâchette de gauche pour tirer, et stylet pour viser et accéder aux différents viseurs ou au Morph Ball, on retrouve des sensations finalement très proches de ce que l'on peut trouver sur un FPS PC. Quant au mode multi, il se révèle assez plaisant à jouer, et grâce à cette maniabilité exceptionnelle, les combats sont très dynamiques. Malheureusement, les cartes sont vraiment très petites, et le jeu se résume rapidement à du spam intensif de lasers. On regrettera aussi le faible nombre d'armes proposées. Néanmoins, il faut reconnaître qu'on s'est bien amusés sur les quelques parties qu'on a pu faire, et on a hâte d'avoir le jeu final pour pouvoir s'affronter en multi, que ce soit en LAN, ou via le Net grâce à la Wi-Fi Connection qui fait déjà tant de miracles sur Mario Kart DS.