ACTU
Nintendo stagne, Iwata grimpe
par Nicaulas, d'après Gamescharts
email @nicaulasfactor
Vous avez sûrement lu ici ou là que Nintendo allait mal, et que Satoru Iwata jouait sa tête sur les résultats annuels annoncés aujourd'hui. Préférant les chiffres concrets d'une présentation officielle aux estimations des analystes, nous avons sagement attendu la conférence de ce matin, et ses publications officielles que vous pouvez trouver ici, ici et ici. Et c'est sans surprise qu'on apprend que Nintendo voit son activité stagner, enregistre des pertes opérationnelles, mais garde la tête hors de l'eau. Pour son année 2012-2013, il a réalisé un peu plus de 4,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires (soit une baisse de 2% par rapport à l'an dernier), dégageant un bénéfice net d'environ 55 millions d'euros (contre une perte nette de 330 millions l'an dernier).
En effet, comme on avait pu le constater il y a quelques mois, Nintendo a profité du décollage (enfin) de la 3DS, de la résistance des ventes de Wii, de la rentabilité des jeux WiiU et surtout de l'évolution du yen pour compenser ses pertes opérationnelles liées à des ventes de hardware plombées par la WiiU. Avec moins de 400 000 WiiU vendues entre janvier et mars 2013, Nintendo conclut l'année sur un symbole douloureux : il a vendu moins de consoles qu'en 2001, année de lancement du Gamecube (24 millions contre 26 à l'époque).
Pour l'année à venir, l'éditeur est résolument optimiste et table sur des ventes de 18 millions de 3DS, 9 millions de WiiU et 2 millions de Wii. Ce qui boosterait le chiffre d'affaires de 45% pour atteindre les 7 milliards d'euros, et le bénéfice de 675% pour atteindre les 430 millions d'euros. Op-ti-miste, on vous dit.
Quant à Satoru Iwata, il reste en place pour le moment, ce qui est assez logique puisque les résultats sont bien meilleurs que l'an dernier, où Nintendo avait enregistré son premier exercice déficitaire depuis plus de trente ans. Il glane même un nouveau fauteuil dans l'histoire : il devient CEO de Nintendo of America. Rassurez-vous (enfin, façon de parler), Reggie Fils-Aime reste en place, puisqu'il n'est que vice-président exécutif.
Pour l'instant on a du mal à comprendre ce que ça va changer, mais on peut supposer qu'il va s'agir d'optimiser la stratégie mondiale pour reconquérir le marché occidental, en particulier l'américain. Car si le chiffre d'affaires global de Nintendo s'est écroulé entre 2009 et 2011, c'est principalement en Occident que ça se passe : en 2009, 84% du chiffre d'affaires était réalisé hors archipel. Aujourd'hui, c'est 67%, ce qui veut donc dire que les ventes en Occident ont baissé nettement plus qu'au Japon.
En effet, comme on avait pu le constater il y a quelques mois, Nintendo a profité du décollage (enfin) de la 3DS, de la résistance des ventes de Wii, de la rentabilité des jeux WiiU et surtout de l'évolution du yen pour compenser ses pertes opérationnelles liées à des ventes de hardware plombées par la WiiU. Avec moins de 400 000 WiiU vendues entre janvier et mars 2013, Nintendo conclut l'année sur un symbole douloureux : il a vendu moins de consoles qu'en 2001, année de lancement du Gamecube (24 millions contre 26 à l'époque).
Pour l'année à venir, l'éditeur est résolument optimiste et table sur des ventes de 18 millions de 3DS, 9 millions de WiiU et 2 millions de Wii. Ce qui boosterait le chiffre d'affaires de 45% pour atteindre les 7 milliards d'euros, et le bénéfice de 675% pour atteindre les 430 millions d'euros. Op-ti-miste, on vous dit.
Quant à Satoru Iwata, il reste en place pour le moment, ce qui est assez logique puisque les résultats sont bien meilleurs que l'an dernier, où Nintendo avait enregistré son premier exercice déficitaire depuis plus de trente ans. Il glane même un nouveau fauteuil dans l'histoire : il devient CEO de Nintendo of America. Rassurez-vous (enfin, façon de parler), Reggie Fils-Aime reste en place, puisqu'il n'est que vice-président exécutif.
Pour l'instant on a du mal à comprendre ce que ça va changer, mais on peut supposer qu'il va s'agir d'optimiser la stratégie mondiale pour reconquérir le marché occidental, en particulier l'américain. Car si le chiffre d'affaires global de Nintendo s'est écroulé entre 2009 et 2011, c'est principalement en Occident que ça se passe : en 2009, 84% du chiffre d'affaires était réalisé hors archipel. Aujourd'hui, c'est 67%, ce qui veut donc dire que les ventes en Occident ont baissé nettement plus qu'au Japon.