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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ACTU

Musou, kesako?

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Musou, ça n'est pas un gros mot.

Pour les 20 ans de la série, on va vous présenter ce genre de jeu pas hyper connu par chez nous.
 

Si dynasty warriors premier du nom était un jeu de combat, le genre musou est né aved Dynasty Warriors 2 (Shin Sangoku Musou) sorti il y a maintenant 20 ans (oui en 2000, c'était il y a 20 ans).

Du beatem'up croisé avec du hack'n slash, la formule est typiquement japonaise, et est l'adage du studio Omega Force, une succursale de Koei, derrière tous les opus. La formule pour pouvoir apprécier un musou, c'est aimer le gameplay bagarre répétitif et aimer l'univers, à 50/50. Chaque jeu apporte ses propres mécaniques spécifiques en plus du noyau de base, mais la base, c'est de l'action mâtiné d'une pointe de stratégie, et bien sur jouable en coop pour encore plus de plaisir.

Dans les séries "historiques", on va retrouver Dynasty Warriors (Sangoku Musou) et Samurai Warriors (Sengoku Musou), qui respectivement retracent l'histoire de la romance des 3 royaumes en Chine et l'ère des provinces en guerre au Japon. Warriors Orochi est une espèce de compilation qui regroupe les 2 séries dans un scénario original et rajoute une couche avec des persos Koei et de la mythologie grecque ou nordique.

Mais la grande force des musou, c'est de se décliner à toutes les sauces, et particulièrement de s'attacher à une licence forte. Au fil des années, on a ainsi vu des musou dans l'univers de Gundam, Ken le survivant, Arslan, Berserk, Dragon Quest, Attack on Titan ou One Piece. La série s'est ouverte un peu plus en occident avec l'arrivée sur console nintendo d'Hyrule warriors sur WiiU, Nintendo 3ds puis Switch, et Fire Emblem Warriors sur Switch, deux excellents opus qui ont pu faire découvrir le genre à nombre de néophytes.

Etonnamment, malgré son grand succès sur l'archipel nippon, la formule s'exporte peu, et à part Omega Force, on trouve peu de jeu musou-adjacent. Une seule série a eu autant de succès : Sengoku Basara de Capcom, qui s'est trouvé décliné en manga et anime. La maniabilité y est plus technique, et ça transpire le style par tous les pores, mais elle ne s'est pas exportée en occident après l'échec du premier opus, travesti en Devil Kings sur PS2 en 2005. Pour les suites, il faut chercher du côté de l'import. Heureusement, les communautés sont actives et il n'est pas difficile de trouver des traductions pour pouvoir y jouer en toute sérénité. En étant plus souple sur la définition, on peut également ajouter la série des Earth Defense Force, qui partage clairement une partie de son ADN avec les musou. Pour ceux qui préfère tirer plutôt que taper, c'est du tout bon.

Tout ça pour dire qu'un genre de niche se porte toujours aussi bien, 20 ans après, que ça se partage très bien avec des amis et qu'on en parle parce qu'un nouvel opus grand public sort le mois prochain : Hyrule Warriors: Age of Calamity. Ne vous y trompez pas, ça n'est pas un zelda standard.

Tout ça a été streamé avec plus ou moins de succès, merci à ceux qui ont enduré la première partie avec son moisi, ça va mieux dans la deuxième.

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