ACTU
Lootboxes of the Storm
par Buck Rogers,
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Ah, la polémique Star Wars Battlefront II ! Si EA avait pu prévoir la fronde de novembre 2017, avec pour conséquence une mise au pilori de l'éditeur, et un plan d'urgence de refonte du système de progression du jeu, il s'y serait pris autrement. Trop tard, la boîte de Pandore est ouverte. Et elle n'est pas prête de se refermer, tout du moins en Belgique et aux Pays-Bas.
Valve et Take 2, les premiers à se plier à la nouvelle réglementation Belge rendant illégale ces « pochettes surprises », sont dorénavant rejoints par Blizzard. Ce dernier vient de supprimer les lootboxes payantes de deux de ses licences phares, Overwatch et Heroes Of The Storm. Évidemment, les intéressés s'y sont collés à contrecœur, non sans clamer leur désapprobation. On peut compter sur eux pour faire du lobbying ailleurs pour éviter trop de casse mais sans passer par la case Cour de justice de l'Union européenne de peur certainement d'une décision à leur détriment qui ferait jurisprudence dans tout le territoire de l'Union.
En attendant, c'est à chaque état, à la demande des pouvoirs publics, de régler la problématique des lootboxes. En France, c'est l'ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne) qui s'y était attelé, mais loin d'être d’irréductibles gaulois, ils ont préféré se tourner vers le GREF (The Gaming Regulators European Forum), forum européens des régulateurs pour trancher. Autant dire qu'une réglementation semblable à la Belgique, c'est pas pour demain. Les éditeurs ont encore le temps de remplir leurs coffres forts. Malgré tout, papy EA fait de la résistance. Le mode Fifa Ultimate Team (FUT) contient toujours ses packs de cartes aléatoires, et l'éditeur ne compte pas pour le moment changer de système. Aux Pays-Bas, les amendes pouvant aller jusque 830 000 euros, le jeu doit valoir la chandelle.
Valve et Take 2, les premiers à se plier à la nouvelle réglementation Belge rendant illégale ces « pochettes surprises », sont dorénavant rejoints par Blizzard. Ce dernier vient de supprimer les lootboxes payantes de deux de ses licences phares, Overwatch et Heroes Of The Storm. Évidemment, les intéressés s'y sont collés à contrecœur, non sans clamer leur désapprobation. On peut compter sur eux pour faire du lobbying ailleurs pour éviter trop de casse mais sans passer par la case Cour de justice de l'Union européenne de peur certainement d'une décision à leur détriment qui ferait jurisprudence dans tout le territoire de l'Union.
En attendant, c'est à chaque état, à la demande des pouvoirs publics, de régler la problématique des lootboxes. En France, c'est l'ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne) qui s'y était attelé, mais loin d'être d’irréductibles gaulois, ils ont préféré se tourner vers le GREF (The Gaming Regulators European Forum), forum européens des régulateurs pour trancher. Autant dire qu'une réglementation semblable à la Belgique, c'est pas pour demain. Les éditeurs ont encore le temps de remplir leurs coffres forts. Malgré tout, papy EA fait de la résistance. Le mode Fifa Ultimate Team (FUT) contient toujours ses packs de cartes aléatoires, et l'éditeur ne compte pas pour le moment changer de système. Aux Pays-Bas, les amendes pouvant aller jusque 830 000 euros, le jeu doit valoir la chandelle.