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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ACTU

Le crunch aussi à l'école

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
Les heures sup' sont monnaie courante dans l'industrie vidéoludique mais jusqu'à présent on a surtout parlé de ce qui se passait au sein des studios. Libération et Gamekult se sont associés pour écrire une série de papiers sur ce qui se passe au sein des écoles de jeu vidéo en France et le premier numéro porte sur le crunch que subisse les étudiants au sein de ces dernières.

On vous invite à les lire car ce sont d'excellents papiers à base de témoignages et de faits. Ils nécessitent tous deux de s'abonner mais c'est le prix à payer pour avoir une presse indépendante de qualité. Pour résumer en gros, les étudiants des écoles de JV sont surmenés entre les devoirs à rendre, les projets pour l'école, les projets persos et les game jams.

Cela fera rire jaune les étudiants en première année de médecine ou ceux qui enchainent les khôlles en Mat Sup mais il y a aussi un gros problème à ce niveau là. On pourrait aussi dire qu'une partie du travail demandé est facultatif et qu'on peut avoir son diplome sans trop en faire surtout dans les écoles privées. Mais le but des projets perso et des game jams est de gagner en exposition. Ils permettent de remplir sa page itch.io et/ou GitHub qui sont devenus des outils d'embauche. Enfin le milieu du jeu vidéo est finalement assez petit et les intervenants sont souvent des anciens d'Ubisoft et compagnie donc se faire des ennemis n'est jamais recommandé...

Il est vrai par contre qu'il est rare de bien savoir gérer son temps quand on a une vingtaine d'années. Soit on procrastine à fond soit on s'investit beaucoup trop. J'ai fait quelques game jams et il y a toujours cette pression interne de se dire "Si je bosse une heure de plus je peux ajouter cela !". Mais cela n'excuse en rien le crunch quand celui-ci est fortement encouragé par l'école. Bref, plutôt que de lire cette news écrite par un glandeur fini pendant ses études et qui les a finies en 2005, allez plutôt lire un vrai travail de journaliste chez les copains : Marius Chapuis et Erwan Cario chez Libé et Virgile Rasera et Valentin "noddus" Cebo chez GK. (Illustration empruntée à l'article de Libé)
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