ACTU
La Playdate veut votre argent
Vous vous souvenez de la Playdate, la petite console jaune qui monte malgré le silence des médias ? Bon, il faut bien avouer qu’elle monte plutôt par l’escalier que par l’ascenseur et qu’elle fait des pauses dès qu’elle le peut pour reprendre son souffle, sans doute son asthme… N’empêche qu’elle est presque arrivée à atteindre les objectifs fixés à son lancement : tous les acheteurs qui l’avaient pré-commandée vont bientôt l’avoir reçue, certes, plus d’un an et demi après avoir passé leur commande pour les moins chanceux, mais la patience n’est-elle pas mère de toutes les vertus ?
C’est en tout cas une aptitude requise lorsqu’il s’agit de suivre l’actualité de la Playdate, la rareté des annonces est telle que la moindre update fait événement dans la communauté autour de la machine (ne vous moquez pas, cette communauté existe, et pas seulement dans ma tête). La dernière déclaration en date de ce genre a déboulé mardi soir, en vidéo, et on peut retenir deux annonces de taille : la mise en place d’un catalogue pour acheter des jeux et la hausse du prix de vente de la console à partir du mois prochain.
Avant de rentrer dans les détails, petit rappel des faits pour ceux du fond qui avaient oublié l’existence de cette machine : la Playdate est une console portable, monochrome, dotée d’une petite manivelle et proposant des jeux néo-rétro-indé. Le projet est porté par Panic, l’éditeur de Firewatch et de Untitled Goose Game, mais la partie technique est assurée par Teenage Engineering, une boite connue notamment pour ses synthétiseurs de poche. C’est une machine originale à plus d’un titre, à commencer par sa façon de proposer ses jeux : acheter la console donne directement accès à la première saison de 24 titres, ils sont disponibles au compte-gouttes à raison de deux par semaine, téléchargés automatiquement chaque lundi pendant 12 semaines. Il est aussi possible de proposer et de récupérer d’autres jeux via itch.io, là il faut avouer que c’est un peu la jungle et que la procédure d’installation est un poil alambiquée.
C’est sans doute pour simplifier le processus et pour mettre en avant les jeux considérés comme les plus intéressants que débarque ce fameux catalogue. C’est ni plus, ni moins qu’une boutique dédiée accessible en ligne ou directement sur la petite Playdate depuis la dernière mise à jour. Pour l’instant, seulement 14 titres sont ainsi mis en avant pour un prix allant de 1 à 15 $ (dont Bloom proposé à 10 $ qui semble faire l’unanimité des quelques élus à l’avoir essayé). La petite surprise, c’est la présence de deux jeux gratuits, à savoir Reel Steal, un jeu de cambriole par hameçonnage, et Recommendation Dog, un simulateur d’agence d’intérim dirigée par un chien. Il ne vous aura pas échappé que l’un des atouts de la Playdate est de proposer des concepts que vous avez peu de chance de retrouver ailleurs…
L’autre grosse nouvelle, c’est la hausse du prix de la console à partir du 7 avril prochain : elle passera alors de 179 à 199 $. C’est cher ? Oui, sans aucun doute, mais on ne va pas se le cacher, c’est une machine qui se destine avant tout aux esthètes soucieux de découvrir des expériences ludiques originales et rafraîchissantes, en gros des snobs qui ne regardent pas à la dépense lorsqu’il s’agit de se démarquer de la plèbe des joueurs. Sachez que votre serviteur se permet de délivrer un tel jugement à l’emporte-pièce justement parce qu’il fait partie du lot : je l’avoue, j’aime ma Playdate. ses jeux parfois absurdes, souvent valables seulement sur de courtes sessions, et surtout son incroyable Smolitaire développé par Twenty Minute Mile qui intègre tellement bien l’usage de la manivelle dans sa prise en main...
C’est en tout cas une aptitude requise lorsqu’il s’agit de suivre l’actualité de la Playdate, la rareté des annonces est telle que la moindre update fait événement dans la communauté autour de la machine (ne vous moquez pas, cette communauté existe, et pas seulement dans ma tête). La dernière déclaration en date de ce genre a déboulé mardi soir, en vidéo, et on peut retenir deux annonces de taille : la mise en place d’un catalogue pour acheter des jeux et la hausse du prix de vente de la console à partir du mois prochain.
Avant de rentrer dans les détails, petit rappel des faits pour ceux du fond qui avaient oublié l’existence de cette machine : la Playdate est une console portable, monochrome, dotée d’une petite manivelle et proposant des jeux néo-rétro-indé. Le projet est porté par Panic, l’éditeur de Firewatch et de Untitled Goose Game, mais la partie technique est assurée par Teenage Engineering, une boite connue notamment pour ses synthétiseurs de poche. C’est une machine originale à plus d’un titre, à commencer par sa façon de proposer ses jeux : acheter la console donne directement accès à la première saison de 24 titres, ils sont disponibles au compte-gouttes à raison de deux par semaine, téléchargés automatiquement chaque lundi pendant 12 semaines. Il est aussi possible de proposer et de récupérer d’autres jeux via itch.io, là il faut avouer que c’est un peu la jungle et que la procédure d’installation est un poil alambiquée.
C’est sans doute pour simplifier le processus et pour mettre en avant les jeux considérés comme les plus intéressants que débarque ce fameux catalogue. C’est ni plus, ni moins qu’une boutique dédiée accessible en ligne ou directement sur la petite Playdate depuis la dernière mise à jour. Pour l’instant, seulement 14 titres sont ainsi mis en avant pour un prix allant de 1 à 15 $ (dont Bloom proposé à 10 $ qui semble faire l’unanimité des quelques élus à l’avoir essayé). La petite surprise, c’est la présence de deux jeux gratuits, à savoir Reel Steal, un jeu de cambriole par hameçonnage, et Recommendation Dog, un simulateur d’agence d’intérim dirigée par un chien. Il ne vous aura pas échappé que l’un des atouts de la Playdate est de proposer des concepts que vous avez peu de chance de retrouver ailleurs…
L’autre grosse nouvelle, c’est la hausse du prix de la console à partir du 7 avril prochain : elle passera alors de 179 à 199 $. C’est cher ? Oui, sans aucun doute, mais on ne va pas se le cacher, c’est une machine qui se destine avant tout aux esthètes soucieux de découvrir des expériences ludiques originales et rafraîchissantes, en gros des snobs qui ne regardent pas à la dépense lorsqu’il s’agit de se démarquer de la plèbe des joueurs. Sachez que votre serviteur se permet de délivrer un tel jugement à l’emporte-pièce justement parce qu’il fait partie du lot : je l’avoue, j’aime ma Playdate. ses jeux parfois absurdes, souvent valables seulement sur de courtes sessions, et surtout son incroyable Smolitaire développé par Twenty Minute Mile qui intègre tellement bien l’usage de la manivelle dans sa prise en main...