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Jeux vidéo et handicaps

Buck Rogers par Buck Rogers,  email
 
Alors que Microsoft avait présenté, en mai 2018, une manette Xbox One pour les personnes atteintes de handicap, germait depuis décembre 2017 le projet HandiGamer de David Combarieu, père d'un joueur atteint de tétraplégie. Étant ingénieur, et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, il avait commencé par bricoler tout seul un boîtier sous une PlayStation pour y déporter les boutons de jeux, et permettre l'accessibilité du média à son fils Théo. Il avait ensuite souhaité partager son expérience, et ainsi naquit le projet.


Les joueurs handicapés, bien que tout aussi passionnés, sont confrontés, à l'image de ce qu'a connu DJ H, à une véritable pénurie de l'offre. Pour une demande, il est vrai, aussi variée qu'il y a de handicaps. Mais le fait de jouer, au-delà du défi que cela représente, a pour eux de véritables vertus thérapeutiques. Surtout en cas de victoire ! Il était donc urgent que des propositions plus adaptées en termes d'ergonomie et de prix voient le jour. Le projet HandiGamer, soutenu par Xbox France, la Banque Postale et le crowdfunding, a permis de proposer des produits adaptés à chacun, dans une fourchette de prix comprise entre 150 et 500 euros. Et les responsables espèrent encore baisser les tarifs. En effet, les deux problématiques majeures sont que la fabrication est encore très artisanale, et que les produits sont réalisés à partir d'une manette classique, plus coûteuse que des pièces détachées.

Il existe également d'autres solutions proposées cette fois par l'Association CapGame. Cette dernière, dont le président est Jérôme Dupire, enseignant-chercheur au Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris, a pour mission de favoriser l'accessibilité aux jeux vidéos. Elle a le mérite de proposer aussi d'accompagner les professionnels du secteur vidéoludique qui le souhaitent. Ces derniers étant bien évidemment encore peu enclins à franchir le pas. Invités à la Paris Games Week en octobre prochain, vous pourrez retrouver tout ce beau monde là-bas. Ils y présenteront leurs missions et leurs travaux respectifs. En espérant qu'ils puissent obtenir un aussi bon financement des pouvoirs publics que Webedia.
 

Commentaires

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M0rb
 
C'est une approche intéressante, je suis curieux de voir si le truc est assez robuste pour justifier de le relancer une fois le flim bouclé.
miniblob
 
Je ne pense pas que le film en lui-même justifie un second voire un troisième visionnage (déjà que pour profiter du premier il faudra certainement l'accompagner de quelques verres...), par contre la mécanique de la trahison est un truc qui peut fonctionner en soirée : une fois qu'on connait les embranchements on peut se faire des pièges et bien se vanner entre potes. Pour moi c'est typiquement un jeu apéro, je pense pas qu'il faille le considérer autrement sinon c'est un coup à être déçu.
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