ACTU
HS mais pas trop : L'adieu aux rape games ?
par Pixel Mort, d'après Game Politics
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Dans les années 90, époque bénie où le summum du cool était de porter un t-shirt blanc sous un blouson noir, de nombreux jeunes gens connurent leurs premiers émois à la faveur d'un whirlwind kick de Chun-Li.
S'il n'existe aucune preuve que cette génération ait développé une attirance particulière pour les femmes aux cuisses hypertrophiées, on peut imaginer que les séquelles auraient été toutes autres si Rapelay avait été disponible dans le commerce en même temps que Street Fighter 2.
Dernièrement, une violente controverse autour des simulations de viol a éclaté aux USA, toujours premiers quand il s'agit de se mêler des affaires des autres. L'indignation fut telle qu'elle s'est communiquée aux politiciens japonais, sans doute surpris d'apprendre que le fait de mettre en scène un coït forcé interactif, avec ou sans tentacules, est relativement mal vu dans le reste du monde.
Le sort des rape games est resté en suspens pendant un moment, plusieurs solutions ayant été envisagées, avant la récente réunion de l'EOCS (Organisme pour le maintien de l'éthique dans le software) avec une centaine de représentants de différents développeurs spécialisés dans les jeux érotiques. On imagine assez difficilement l'ambiance, il n'est pas impossible que quelques blagues potaches aient fusé.
Il semblerait qu'un accord ait été trouvé, aboutissant à l'interdiction toute relative des jeux de viol. Kotaku donne l'exemple d'un jeu intitulé "Violées par tout le village - Filles couvertes de liquide laiteux", repoussé et modifié en catastrophe à la suite de cette décision, ce qui donne "Le piège tendu par tout le village - Corps couverts de liquide laiteux". Relisez, c'est assez subtil.
Quoiqu'il en soit, c'est un coup critique porté à la diversité culturelle et une raison de moins de visiter le Japon. On ne sait pas dans quelle mesure l'annonce de l'avènement imminent de la réalité virtuelle a accéléré le processus, l'interface se prêtant particulièrement bien à diverses expérimentations dans le genre. Pour conclure et à tout hasard, on rappelle que le taux de criminalité sexuelle au Japon demeure parmi les plus faibles au monde.
S'il n'existe aucune preuve que cette génération ait développé une attirance particulière pour les femmes aux cuisses hypertrophiées, on peut imaginer que les séquelles auraient été toutes autres si Rapelay avait été disponible dans le commerce en même temps que Street Fighter 2.
Dernièrement, une violente controverse autour des simulations de viol a éclaté aux USA, toujours premiers quand il s'agit de se mêler des affaires des autres. L'indignation fut telle qu'elle s'est communiquée aux politiciens japonais, sans doute surpris d'apprendre que le fait de mettre en scène un coït forcé interactif, avec ou sans tentacules, est relativement mal vu dans le reste du monde.
Le sort des rape games est resté en suspens pendant un moment, plusieurs solutions ayant été envisagées, avant la récente réunion de l'EOCS (Organisme pour le maintien de l'éthique dans le software) avec une centaine de représentants de différents développeurs spécialisés dans les jeux érotiques. On imagine assez difficilement l'ambiance, il n'est pas impossible que quelques blagues potaches aient fusé.
Il semblerait qu'un accord ait été trouvé, aboutissant à l'interdiction toute relative des jeux de viol. Kotaku donne l'exemple d'un jeu intitulé "Violées par tout le village - Filles couvertes de liquide laiteux", repoussé et modifié en catastrophe à la suite de cette décision, ce qui donne "Le piège tendu par tout le village - Corps couverts de liquide laiteux". Relisez, c'est assez subtil.
Quoiqu'il en soit, c'est un coup critique porté à la diversité culturelle et une raison de moins de visiter le Japon. On ne sait pas dans quelle mesure l'annonce de l'avènement imminent de la réalité virtuelle a accéléré le processus, l'interface se prêtant particulièrement bien à diverses expérimentations dans le genre. Pour conclure et à tout hasard, on rappelle que le taux de criminalité sexuelle au Japon demeure parmi les plus faibles au monde.