ACTU
[Hors-Sujet] Elysium
par CBL,
email @CBL_Factor
En 2154, le monde est divisé en deux : les pauvres vivent dans un dépotoir géant appelé la Terre et les riches se prélassent sur Elysium, une station spatiale tout confort disposant de machines capables de soigner n'importe quoi. Des clandestins arrivent à s'infiltrer dans Elysium pour être soigné de cette manière. Max bosse à la chaîne dans une usine de robots à Los Angeles. Suite à un accident, il lui faut absolument se rendre sur Elysium pour être soigné.
La deuxième grosse production de Neill Blomkamp reprend pas mal d'éléments de District 9 : de l'anticipation dans un futur dystopien, un type ordinaire qui devient un héros suite à un accident, les mêmes thèmes (immigration et lutte des classes cette fois teinté d'accès aux soins), des combats avec des super-flingues... Seulement avec nettement moins de succès. Alors certes Neill Blomkamp nous fait comprendre qu'il est des nôtres en mettant des ninjas avec des exo-squelettes et des champs de force sur Halo et en détruisant des robots avec kalash à balles explosives mais ça ne suffit pas à faire un bon film.
Tout d'abord le montage n'a ni queue ni tête et l'action est assez dure à suivre. Tout y passe : les plans en première personne, les plans en shaky cam, les plans de coupe avec trois points de vue différents, les plans "images satellites"... le tout en enchaînant 50 plans/s avant de tout arrêter pour proposer 20s de slow mo. Sharlto Copley (qui jouait le héros de District 9) a forcé son accent afrikaner et est incompréhensible. Matt Damon en fait le minimum vital et Jodie Foster fait du Jodie Foster à base de "je suis intelligente et froide et je parle français". Mais le plus triste est l'overdose de bons sentiments à grand renfort de musique hans zimmerienne, le pire étant la fin destinée à faire croire au public au peu con qu'il y a de l'espoir dans ce bas monde en y allant au rouleau compresseur.
On sent que le père Neill s'est déjà fait dévorer par Hollywood et a du accepter des gros compromis pour faire son film. C'est dommage car la DA est sympa et on ne s'ennuie pas mais ça aurait pu être tellement mieux. J'aurais mieux fait de squatter l'appart' d'un pote qui a AMC et de regarder Breaking Bad.
La deuxième grosse production de Neill Blomkamp reprend pas mal d'éléments de District 9 : de l'anticipation dans un futur dystopien, un type ordinaire qui devient un héros suite à un accident, les mêmes thèmes (immigration et lutte des classes cette fois teinté d'accès aux soins), des combats avec des super-flingues... Seulement avec nettement moins de succès. Alors certes Neill Blomkamp nous fait comprendre qu'il est des nôtres en mettant des ninjas avec des exo-squelettes et des champs de force sur Halo et en détruisant des robots avec kalash à balles explosives mais ça ne suffit pas à faire un bon film.
Tout d'abord le montage n'a ni queue ni tête et l'action est assez dure à suivre. Tout y passe : les plans en première personne, les plans en shaky cam, les plans de coupe avec trois points de vue différents, les plans "images satellites"... le tout en enchaînant 50 plans/s avant de tout arrêter pour proposer 20s de slow mo. Sharlto Copley (qui jouait le héros de District 9) a forcé son accent afrikaner et est incompréhensible. Matt Damon en fait le minimum vital et Jodie Foster fait du Jodie Foster à base de "je suis intelligente et froide et je parle français". Mais le plus triste est l'overdose de bons sentiments à grand renfort de musique hans zimmerienne, le pire étant la fin destinée à faire croire au public au peu con qu'il y a de l'espoir dans ce bas monde en y allant au rouleau compresseur.
On sent que le père Neill s'est déjà fait dévorer par Hollywood et a du accepter des gros compromis pour faire son film. C'est dommage car la DA est sympa et on ne s'ennuie pas mais ça aurait pu être tellement mieux. J'aurais mieux fait de squatter l'appart' d'un pote qui a AMC et de regarder Breaking Bad.