ACTU
Hardgamers de tous les pays, unissez-vous !
par AmdC, d'après The Escapist
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The Escapist, hebdomadaire américain en ligne consacré à la culture du jeu video, publie la (longue, très longue) diatribe en trois volets de Greg Costikyan, un développeur en colère.
Dans son introduction, Greg fustige en vrac, et avec une certaine dose de naïveté, la dictature des performances des machines et l'inflation corrélative du coût des jeux, les marketeux davantage préoccupés de l'aspect des graphismes que du gameplay, jusqu'aux revendeurs qui choisissent les jeux qu'ils distribueront en fonction du budget promo plus que de leur qualité intrinsèque.
Déplorant l'absence, dans l'économie actuelle du jeu video, de canaux de distribution pour des créations originales, indépendantes, peu chères et à l'écart du mainstream, il développe dans le second volet les orientations nécessaires selon lui à la survie d'un jeu video de qualité : renforcer l'indépendance financière des développeurs, abandonner la distribution actuelle en points de vente physiques au profit du téléchargement.
Mais avec l'écueil du marketing, Greg est nettement moins convaincant : c'est une chose d'affirmer qu'il faut mettre en place un marketing efficace et strictement dédié à la production indépendante, mais c'est une autre paire de manches que de réveiller chez les joueurs le rebelle puriste fan d'indé tel qu'il existe (et consomme) dans le marché de la musique.
Finalement, l'équation est peut-être insoluble : peut-on réellement espérer d'enfants ou de post-ados, cibles majoritaires du jeu video, un soupçon de maturité dans leur démarche ? Peut-on s'attendre à ce que le jeu video, loisir de pur fun, soit porteur de valeurs aussi mobilisatrices que celles véhiculées par la musique ou le cinéma ?
Réponses, quand à défaut d'une transformation de l'industrie du jeu video, l'âge moyen du joueur aura augmenté et le jeu video un peu plus de bouteille.
Dans son introduction, Greg fustige en vrac, et avec une certaine dose de naïveté, la dictature des performances des machines et l'inflation corrélative du coût des jeux, les marketeux davantage préoccupés de l'aspect des graphismes que du gameplay, jusqu'aux revendeurs qui choisissent les jeux qu'ils distribueront en fonction du budget promo plus que de leur qualité intrinsèque.
Déplorant l'absence, dans l'économie actuelle du jeu video, de canaux de distribution pour des créations originales, indépendantes, peu chères et à l'écart du mainstream, il développe dans le second volet les orientations nécessaires selon lui à la survie d'un jeu video de qualité : renforcer l'indépendance financière des développeurs, abandonner la distribution actuelle en points de vente physiques au profit du téléchargement.
Mais avec l'écueil du marketing, Greg est nettement moins convaincant : c'est une chose d'affirmer qu'il faut mettre en place un marketing efficace et strictement dédié à la production indépendante, mais c'est une autre paire de manches que de réveiller chez les joueurs le rebelle puriste fan d'indé tel qu'il existe (et consomme) dans le marché de la musique.
Finalement, l'équation est peut-être insoluble : peut-on réellement espérer d'enfants ou de post-ados, cibles majoritaires du jeu video, un soupçon de maturité dans leur démarche ? Peut-on s'attendre à ce que le jeu video, loisir de pur fun, soit porteur de valeurs aussi mobilisatrices que celles véhiculées par la musique ou le cinéma ?
Réponses, quand à défaut d'une transformation de l'industrie du jeu video, l'âge moyen du joueur aura augmenté et le jeu video un peu plus de bouteille.