ACTU
GTC : Nvidia prépare le futur
par CBL,
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Comme chaque année se tient à San Jose la GPU Technology Conference et par GPU il faut comprendre ceux d'Nvidia vu que c'est l'évènement annuel du fondeur pour présenter ses nouvelles technologies. Cette année est riche en annonces intéressantes donc faisons un petit tour d'horizon.
Trois mois après l'annonce du Tegra K1, les clients ne se bousculent pas au portillon. Histoire de motiver les troupes, Nvidia va vendre un dev kit accessible à toutes les bourses : le Jetson TK1. Pour 192 dollars, vous avez un système complet avec le Tegra K1 (version 32 bits pour le CPU), 2 Go de RAM, 16 Go de mémoire flash, un lecteur de cartes SD, un port ethernet, un port USB, une sortie HDMI, une entrée et une sortie audio... Vous n'avez plus qu'à coller un Linux dessus.
Pour le commun des mortels, c'est parfaitement inutile. Pour les fabricants de smartphones/tablettes, c'est tout aussi inutile vu qu'Android ne semble pas supporté pour l'instant. Par contre pour les bidouilleurs en herbe, c'est le rêve, un genre de Raspberry Pi aux hormones qui permet de bricoler tout et n'importe quoi depuis la MAMECab jusqu'au media center. Au passage, le successeur du K1 est déjà en vue et a pour nom de code Erista. Il aura pour base les CPU Maxwell.
Vous avez 3 000 dollars à claquer dans une carte graphique ? Ça tombe bien : Nvidia va sortir en avril la Titan Z. Au menu : 2 GPU Kepler soit 5760 cœurs CUDA et 12 Go de RAM vidéo.La bestiole occupe deux baies et demi et doit consommer l'équivalent d'un pays d'Afrique. Nvidia a commencé à sortir ses GPU Maxwell avec la 750 Ti et prépare déjà la prochaine génération de puces : Pascal. Elle comprendra deux avancées majeures. NVLink tout d'abord permettra d'accélérer drastiquement les communications CPU-GPU en proposant une bande passante de 5 à 12 fois supérieure à ce qu'offre le PCI Express. Mais il faut que le CPU soit compatible. Nvidia rendra ses propres CPUs compatibles et IBM fera de même. Pour Intel rien n'est moins sûr. Nvidia cible principalement le calcul distribué avec cette solution et c'est un domaine dans lequel Intel a ses propres solutions. Quant à AMD, c'est évidemment hors de question. Mais NVLink permettra aussi d'optimiser l'interconnexion entre GPU pour proposer quelque chose de bien plus efficace que le SLI.
L'autre grosse nouveauté est la 3D Memory. Grosso modo ça consiste à intégrer la mémoire vidéo directement dans le GPU. Cela signifie :
Trois mois après l'annonce du Tegra K1, les clients ne se bousculent pas au portillon. Histoire de motiver les troupes, Nvidia va vendre un dev kit accessible à toutes les bourses : le Jetson TK1. Pour 192 dollars, vous avez un système complet avec le Tegra K1 (version 32 bits pour le CPU), 2 Go de RAM, 16 Go de mémoire flash, un lecteur de cartes SD, un port ethernet, un port USB, une sortie HDMI, une entrée et une sortie audio... Vous n'avez plus qu'à coller un Linux dessus.
Pour le commun des mortels, c'est parfaitement inutile. Pour les fabricants de smartphones/tablettes, c'est tout aussi inutile vu qu'Android ne semble pas supporté pour l'instant. Par contre pour les bidouilleurs en herbe, c'est le rêve, un genre de Raspberry Pi aux hormones qui permet de bricoler tout et n'importe quoi depuis la MAMECab jusqu'au media center. Au passage, le successeur du K1 est déjà en vue et a pour nom de code Erista. Il aura pour base les CPU Maxwell.
Vous avez 3 000 dollars à claquer dans une carte graphique ? Ça tombe bien : Nvidia va sortir en avril la Titan Z. Au menu : 2 GPU Kepler soit 5760 cœurs CUDA et 12 Go de RAM vidéo.La bestiole occupe deux baies et demi et doit consommer l'équivalent d'un pays d'Afrique. Nvidia a commencé à sortir ses GPU Maxwell avec la 750 Ti et prépare déjà la prochaine génération de puces : Pascal. Elle comprendra deux avancées majeures. NVLink tout d'abord permettra d'accélérer drastiquement les communications CPU-GPU en proposant une bande passante de 5 à 12 fois supérieure à ce qu'offre le PCI Express. Mais il faut que le CPU soit compatible. Nvidia rendra ses propres CPUs compatibles et IBM fera de même. Pour Intel rien n'est moins sûr. Nvidia cible principalement le calcul distribué avec cette solution et c'est un domaine dans lequel Intel a ses propres solutions. Quant à AMD, c'est évidemment hors de question. Mais NVLink permettra aussi d'optimiser l'interconnexion entre GPU pour proposer quelque chose de bien plus efficace que le SLI.
L'autre grosse nouveauté est la 3D Memory. Grosso modo ça consiste à intégrer la mémoire vidéo directement dans le GPU. Cela signifie :
- une bande passante énorme : Nvidia table sur 1 To/s
- une capacité plus que doublée : les futures cartes pourront avoir jusqu'à 10 Go de RAM
- une consommation moindre : les GPU Pascal seront 60% plus puissants que les Maxwell pour le même nombre de Watts
- une taille réduite : un tiers des cartes actuelles