ACTU
God bless America (part II)
L'Interactive Digital Software Association (IDSA) et l'International Game Developers Association (IGDA) ont rejoint les différents groupes de vendeurs de jeu et de développeurs dans leur plainte contre l'Etat de Washington qui voulait interdire la vente aux mineurs de certains jeux vidéo ().
La Court de Seattle devra donc statuer si la loi est inconstitutionnelle. La loi en question interdit de vendre des jeux aux mineurs de 17 ans si l'on pouvait tuer "des officiers de police publique". Devant l'absence de détails dans le texte de loi, à peu près n'importe quel jeu vidéo avec des forces de l'ordre, bonnes ou mauvaises, nazies ou non, serait interdit. Comme le fait très justement remarquer Doug Lowenstein, le président de l'IDSA : "Est -ce que cela s'applique aux policiers normaux, aux ripoux, à la gestapo ou à un policier du futur ? Ou même à un jeu où des voitures de policier ont des accidents à cause des bananes que leur lancent les joueurs ?.
Cela dit, la jurisprudence pourrait donner une solution heureuse à ce procès. Pour rappel, en Amérique du Nord les jeux sont classés par une instance officielle, l'ESRB, qui indique si un jeu est 'adulte' ou non, au même titre que les films ou les programmes télévisés. Cette loi rendrait donc caduc le jugement de cette instance et les jeux vidéo pourraient s'exposer à une censure partielle tandis que les films proposeraient les mêmes images pour tout public.
Les autres associations ayant porté plainte sont la Washington Retail Association, la Video Software Dealers Association (VSDA), l'Interactive Entertainment Merchants Association (IEMA) et Hollywood Video.
La Court de Seattle devra donc statuer si la loi est inconstitutionnelle. La loi en question interdit de vendre des jeux aux mineurs de 17 ans si l'on pouvait tuer "des officiers de police publique". Devant l'absence de détails dans le texte de loi, à peu près n'importe quel jeu vidéo avec des forces de l'ordre, bonnes ou mauvaises, nazies ou non, serait interdit. Comme le fait très justement remarquer Doug Lowenstein, le président de l'IDSA : "Est -ce que cela s'applique aux policiers normaux, aux ripoux, à la gestapo ou à un policier du futur ? Ou même à un jeu où des voitures de policier ont des accidents à cause des bananes que leur lancent les joueurs ?.
Cela dit, la jurisprudence pourrait donner une solution heureuse à ce procès. Pour rappel, en Amérique du Nord les jeux sont classés par une instance officielle, l'ESRB, qui indique si un jeu est 'adulte' ou non, au même titre que les films ou les programmes télévisés. Cette loi rendrait donc caduc le jugement de cette instance et les jeux vidéo pourraient s'exposer à une censure partielle tandis que les films proposeraient les mêmes images pour tout public.
Les autres associations ayant porté plainte sont la Washington Retail Association, la Video Software Dealers Association (VSDA), l'Interactive Entertainment Merchants Association (IEMA) et Hollywood Video.