ACTU
Epic versus Apple : les enquêtes de Tim
par Buck Rogers & padanagua,
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Le PDG d’Epic Games, Tim Sweeney, a promis de « combattre » Apple en raison des changements « absurdes » imposés par la société. Les deux entreprises sont en conflit depuis plusieurs années concernant les exigences de partage des revenus de l'App Store. Bien qu'un procès antitrust d'Epic contre Apple ait été rejeté l'année dernière, d'autres critiques ont été reprises dans une action intentée par le ministère de la Justice américain et plusieurs procureurs généraux d'État.
En Europe, la nouvelle loi sur les marchés numériques (DMA) a permis à Epic de lancer son propre magasin de jeux sur iOS, avec des commissions réduites versées à Apple. Toutefois, la marque à la pomme a initialement rejeté l'Epic Games Store à deux reprises, en raison de sa similitude avec l'App Store. Après des plaintes publiques, Apple a finalement approuvé le magasin, mais a exigé des modifications futures. En retour, Tim Sweeney a critiqué le géant de Cupertino pour cette approbation "temporaire", affirmant que les modifications demandées rendraient le store d'Epic moins pratique. Il a déclaré que sa société se battrait contre ces nouvelles exigences.
En parallèle, Apple est la première entreprise faisant face à une enquête de la Commission européenne pour avoir enfreint le DMA. Les régulateurs ont provisoirement conclu que les régles actuelles de l'App Store constituaient un frein à la concurrence que cherche à promouvoir le Digital Markets Act. La société de Tim Cook pourrait ainsi être condamnée à une amende allant jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires mondial annuel en cas d'absence de conformité. En réponse, Apple a indiqué avoir apporté les modifications nécessaires pour se conformer au DMA et continue de collaborer avec la Commission européenne.
De plus, la gestion de l'App Store par la firme à la pomme est souvent critiquée pour son manque de cohérence. Des émulateurs comme iDOS 3 ont été rejetés car ils ne se limitent pas à l'émulation de consoles rétro, alors que d'autres, comme RetroArch, ont été approuvés malgré des fonctionnalités similaires, ce qui met en lumière une application apparemment arbitraire des règles. Par ailleurs, les développeurs se plaignent des pratiques d’Apple qui "s'inspire" fortement des fonctionnalités des applications tierces populaires pour ensuite les intégrer directement dans iOS, ce qui peut nuire gravement aux créateurs desdites applications.
Rappelons que Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence, a souligné que ces enquêtes visaient à s'assurer que les développeurs et les consommateurs aient accès à des alternatives à l'App Store. Il reste à voir si Epic résistera aux changements exigés par Apple et comment cette situation évoluera en Europe avec les enquêtes en cours.
En Europe, la nouvelle loi sur les marchés numériques (DMA) a permis à Epic de lancer son propre magasin de jeux sur iOS, avec des commissions réduites versées à Apple. Toutefois, la marque à la pomme a initialement rejeté l'Epic Games Store à deux reprises, en raison de sa similitude avec l'App Store. Après des plaintes publiques, Apple a finalement approuvé le magasin, mais a exigé des modifications futures. En retour, Tim Sweeney a critiqué le géant de Cupertino pour cette approbation "temporaire", affirmant que les modifications demandées rendraient le store d'Epic moins pratique. Il a déclaré que sa société se battrait contre ces nouvelles exigences.
En parallèle, Apple est la première entreprise faisant face à une enquête de la Commission européenne pour avoir enfreint le DMA. Les régulateurs ont provisoirement conclu que les régles actuelles de l'App Store constituaient un frein à la concurrence que cherche à promouvoir le Digital Markets Act. La société de Tim Cook pourrait ainsi être condamnée à une amende allant jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires mondial annuel en cas d'absence de conformité. En réponse, Apple a indiqué avoir apporté les modifications nécessaires pour se conformer au DMA et continue de collaborer avec la Commission européenne.
De plus, la gestion de l'App Store par la firme à la pomme est souvent critiquée pour son manque de cohérence. Des émulateurs comme iDOS 3 ont été rejetés car ils ne se limitent pas à l'émulation de consoles rétro, alors que d'autres, comme RetroArch, ont été approuvés malgré des fonctionnalités similaires, ce qui met en lumière une application apparemment arbitraire des règles. Par ailleurs, les développeurs se plaignent des pratiques d’Apple qui "s'inspire" fortement des fonctionnalités des applications tierces populaires pour ensuite les intégrer directement dans iOS, ce qui peut nuire gravement aux créateurs desdites applications.
Rappelons que Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence, a souligné que ces enquêtes visaient à s'assurer que les développeurs et les consommateurs aient accès à des alternatives à l'App Store. Il reste à voir si Epic résistera aux changements exigés par Apple et comment cette situation évoluera en Europe avec les enquêtes en cours.