ACTU
Elite Dangerous: la pub ingame contre-attaque
Vers 2006, les gros éditeurs se sont mis subitement à chercher un nouveau moyen d'augmenter leurs revenus afin de parer au coût de développement galopant sur les "nouvelles" consoles (360/PS3). A l'époque, l'el-dorado semblait être la pub ingame : après tout, les panneaux publicitaires avaient déjà défiguré la réalité, les bannières se multipliaient sur les sites webs, alors pourquoi ne pas pourrir ces beaux espaces vierges virtuels ?
Les joueurs se sont donc retrouvés avec des billboards vantant les mérites des processeurs Intel dans Battlefield 2142, de la réclame pour Obama aux bords des routes de Burnout Paradise et tout un tas de placements produits bien vulgaires dans Splinter Cell Chaos Theory. Mais étrangement, la chose est devenue plus rare aujourd'hui : la pub est en majorité concentrée sur les applications gratuites mobiles et , à quelques rares exceptions près, pas inégrée dans les jeux à 60-70€ pièce. C'est plutôt une bonne nouvelle. Difficile de savoir, en revanche, si cela est dû à la difficulté de trouver des annonçeurs voulant financer des campagnes par ce biais ou si le cerveau du gamer, trop occupé à trouver des cibles à tuer, tuer, tuer, n'étaient pas assez disponible pour les lingettes swiffer. Entre temps, les éditeurs ont trouvé plein de nouvelles façons plus directes de faire du pognon (DLCs, codes multi à usage unique, collectors inutiles, etc).
Bref, tout cela semblait évoluer dans le bon sens jusqu'à ce qu'un utilisateur de Reddit ait l'idée saugrenue de lire le contrat de licence d'Elite Dangerous : vous l'aurez compris, un chapitre est consacré à la pub ingame. Frontier se réserve ainsi le droit s'accaparer votre adresse IP, de vous géolocaliser et de collecter des données "anonymes" afin de les revendre ou de remplir les petits panneaux de l'espace avec des produits ciblés selon vos besoins. La chose n'est pas encore active dans la bêta (les publicités visibles sont pour les sociétés virtuelles), mais pour un jeu financé par la communauté, cette clause passe assez mal.
Les joueurs se sont donc retrouvés avec des billboards vantant les mérites des processeurs Intel dans Battlefield 2142, de la réclame pour Obama aux bords des routes de Burnout Paradise et tout un tas de placements produits bien vulgaires dans Splinter Cell Chaos Theory. Mais étrangement, la chose est devenue plus rare aujourd'hui : la pub est en majorité concentrée sur les applications gratuites mobiles et , à quelques rares exceptions près, pas inégrée dans les jeux à 60-70€ pièce. C'est plutôt une bonne nouvelle. Difficile de savoir, en revanche, si cela est dû à la difficulté de trouver des annonçeurs voulant financer des campagnes par ce biais ou si le cerveau du gamer, trop occupé à trouver des cibles à tuer, tuer, tuer, n'étaient pas assez disponible pour les lingettes swiffer. Entre temps, les éditeurs ont trouvé plein de nouvelles façons plus directes de faire du pognon (DLCs, codes multi à usage unique, collectors inutiles, etc).
Bref, tout cela semblait évoluer dans le bon sens jusqu'à ce qu'un utilisateur de Reddit ait l'idée saugrenue de lire le contrat de licence d'Elite Dangerous : vous l'aurez compris, un chapitre est consacré à la pub ingame. Frontier se réserve ainsi le droit s'accaparer votre adresse IP, de vous géolocaliser et de collecter des données "anonymes" afin de les revendre ou de remplir les petits panneaux de l'espace avec des produits ciblés selon vos besoins. La chose n'est pas encore active dans la bêta (les publicités visibles sont pour les sociétés virtuelles), mais pour un jeu financé par la communauté, cette clause passe assez mal.